Tiens, j'avais envie de causer post-rock ce soir. Oui, je sais, ce genre musical - essentiellement - instrumental divise plus qu'il ne rassemble (musique touchant au génie pour les uns, mièvrerie pour neurasthénique pour les autres), a déjà connu son heure de gloire (à la fin des années 90, avec Godspeed You ! Black Emperor, Explosions in the Sky ou Mogwaï) et surtout s'auto-parodie plus qu'il n'évolue, et ce depuis des années. Alors pourquoi parler d'un groupe obscur de post-rock en ce mercredi 19 septembre 2007 ? Parce que j'aime qu'on vienne me chatouiller le tympan à grand renfort de montées soudaines et rageuses.
Et surtout parce que j'aime Souvaris. Car, dans la nuée de groupes fadasses et ennuyeux au possible qui peuplent le monde du post-rock d'aujourd'hui, il existe un combo anglais originaire de Nottingham Forrest, rencontré au détour d'un forum Internet il y a quelques années : Souvaris.
Leur second album est sorti il y a quelques mois. Et après une tournée euphorique et "sold-out" (ou pas) en France au printemps dernier (le leader du groupe, Simmo, en plus d'être adorablement fou, est un francophile convaincu), Souvaris a sorti son deuxième album, 'A Hat'.
Si j'en parle dans ces pages, ce n'est pas parce qu'ils ont retrouvé le chapeau que j'ai oublié l'autre soir. Non. C'est juste parce qu'il atteint des sommets. Dans un souci évident d’exigence artistique, le groupe ne fait pas dans la redite par rapport à son premier opus. Ni dans le détail. Plus d’une heure de guitares (l)acérées comme rarement, de riffs agressifs, de longues montées qui se terminent dans des déflagrations sonores délirantes.
Proche souvent d’un rock noisy qui leur va particulièrement bien au teint, recentré sur les guitares, Souvaris crée une musique qui attrape l’auditeur à la gorge pour ne plus le lâcher avant la fin.
Proche souvent d’un rock noisy qui leur va particulièrement bien au teint, recentré sur les guitares, Souvaris crée une musique qui attrape l’auditeur à la gorge pour ne plus le lâcher avant la fin.
Et loin des influences de groupe comme Boards of Canada ou Yo La Tengo du premier album, on pense plus ici à Shellac, Battles voire Sonic Youth. On sent même, à la fin de The Young Ted Danson, une envie d’aller jouer sur les terres des !!!. On se plait alors à imaginer la suite funky des aventures discographiques d’un groupe attachant et qui devient album après album quasiment indispensable. Bisous Simmo. (Sortie : 4 avril 2007)
Son:
Myspace
Site Officiel
Deux morceaux en écoute, Hand or Fingers et le génial The Young Ted Danson (malheureusement, plus en écoute).
super blog mon petit Nivier, bonne sélection, plein de bonens choses à écouter, du bon son... continue t'es sur la bonne voie !
RépondreSupprimerMerci mon ptit benoit. Allez, un chtit coup de pub pour toi:
RépondreSupprimerhttp://hop.over-blog.com/