C'est l'histoire d'un homme détruit qui surfe sur un passé révolu. L'histoire d'un homme qui a tout perdu, sa vie, sa fille, son corps. C'est l'histoire d'un homme qui a tout d'un beautiful loser: un mec qu'on a envie d'aimer, malgré ses immenses travers, malgré son incapacité chronique à se prendre en main, malgré sa grande naïveté. C'est l'histoire d'un catcheur. C'est l'histoire de Randy The Ram.
Quand le film d'Aronofsky tire sa révérence, quand Mickey Rourke monte une dernière fois sur les cordes et que résonne The Wrestler de Bruce Springsteen, tout devient d'une clarté sans faille: ce texte, cette voix, ces accords de guitare prouvent plus que jamais que seul le Boss était capable de composer le titre qui sublimerait ce grand moment de cinéma. Comme il a déjà su le faire dans le passé. Comme il saura encore le faire dans le futur.
Quand le film d'Aronofsky tire sa révérence, quand Mickey Rourke monte une dernière fois sur les cordes et que résonne The Wrestler de Bruce Springsteen, tout devient d'une clarté sans faille: ce texte, cette voix, ces accords de guitare prouvent plus que jamais que seul le Boss était capable de composer le titre qui sublimerait ce grand moment de cinéma. Comme il a déjà su le faire dans le passé. Comme il saura encore le faire dans le futur.
Cette chanson là se trouve à la fin de son dernier album en date, 'Working On a Dream'. Un disque auquel je n'avais porté qu'une oreille distraite jusqu'alors, décontenancé que j'étais à chaque nouvelle écoute du premier titre, Outlaw Pete, grand moment de rock Springsteen-ien à la manière de Thunder Road ou Born to Run mais à la mélodie tellement pompée sur le I Was Made For Loving You des peinturlurés Kiss qu'elle gâchait tout. Et puis *Kris est passé par là. Et m'a rappelé ce sublime titre. Que je lui pique honteusement aujourd'hui.
"Then you've seen me, I come and stand at every door // Then you've seen me, I always leave with less than I had before // Then you've seen me, bet I can make you smile when the blood, it hits the floor // Tell me, friend, can you ask for anything more? // Tell me can you ask for anything more?"
Album: Working On A Dream"Then you've seen me, I come and stand at every door // Then you've seen me, I always leave with less than I had before // Then you've seen me, bet I can make you smile when the blood, it hits the floor // Tell me, friend, can you ask for anything more? // Tell me can you ask for anything more?"
Année: 2009
Label: Columbia
Et pour faire les choses et pour donner, sait-on jamais, envie à ceux qui ne sont pas allés voir ce petit bijou de cinéma, le clip de The Wrestler (malheureusement plus en ligne).
hou ça sent le top 85 single à la fin de l'année ça :D
RépondreSupprimerTu l'as dit Babi.
RépondreSupprimerOh la la mais je t'en prie mon cher Twist ! Je trouve qu'on ne parlera jamais assez de Springsteen, alors je te suis même reconnaissant de relayer ce splendide Wrestler...
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerComment fait-on pour vous contacter si on a des artistes à vous proposer?
Merci!
@ Judit: ileftwithoutmyhat + l'arobase + gmail + un point + com. :)
RépondreSupprimerJ'aime le morceau ET le film (que je te conseille, si tu ne l'as pas encore vu).
RépondreSupprimerAutre chose : as-tu écouté le dernier Ghinzu ? Un avis ?
Vu le film, film splendide en tous points.
RépondreSupprimerPour le dernier Ghinzu, j'attends un peu là. D'autres choses en attente. Mais il est évidemment prévu. ^^ Tu l'as écouté?