Depuis ma dernière chronique sur Aidan Baker ('Fantasma Parastasie' enregistré avec Tim Hecker), celui-ci a enregistré pas moins de… 10 albums. Dix disques en 18 mois! Ce qui porte le total sur l'ensemble de sa carrière à 123 disques!
Ce 'Liminoid/Lifeforms', premier effort solo chez Alien8 (qui avait hébergé trois autres de ses albums collaboratifs), est donc la 124è sortie d'Aidan Baker (en attendant la 125è avec un nouvel album de Nadja).
Un album enregistré à 10 (des membres d'Arc, de Picastro, de Forest City Lovers et Whisper Room sont venus donner un coup de main), qui respire la classe et le touché, et ce tout au long des 67mns qui le compose.
'Liminoid/Lifeforms' est un album à deux facettes. La première correspond à la partie Liminoid, composé de 4 morceaux (Liminoid I à IV) pour un total de 38 mns. Ici, Aidan Baker semble se plonger (même si c'est bien évidemment réducteur) dans une veine post-rock, qui totalement séduisante.
Il y a là des montées délicates et des cordes lointaines qui tentent par tous les moyens de se rapprocher pour donner corps à l'ensemble (Liminoid (Part I)); un travail sur les rythmes (Liminoid (part II)) et une synthèse de tout ca, avec un Liminoid (part IV) qui passe par tous les états (noise, drone, post-rock) tandis qu'une des guests féminines (Laura Bates? Clara Engel?) vient déclamer ici et là ses textes de sa voix, écorchée vive.
La seconde, composé d'un seul et unique morceau de près de 30 mns (Lifeforms), où la musique d'Aidan Baker se fait plus évanescente et ambiante, bercée qu'elle est de drone tout du long. D'ailleurs, on touche là carrément au sublime sur les 10 dernières minutes avec ce violon plaintif qui n'en fait jamais trop et qui au final semblerait pouvoir briser des âmes.
'Liminoid/Lifeforms' est un album superbe, d'une beauté et d'une délicatesse terrifiante. Un 'The Sea Swells a Bit' de 2006, mais avec le violon en guise de maitre d'œuvre.
La musique d'Aidan Baker me rappelle ici - et à plusieurs moments - l'univers du label Constellation, Godspeed You ! Black Emperor en tête. Cette capacité à émouvoir les sens grâce à un sens de la retenue et une facilité en emballer les cœurs, on la retrouve totalement ici.
Et à l'heure où un des plus grands groupes qui soit (Godspeed You ! Black Emperor) annonce son retour sur scène, ce 'Liminoid/Lifeforms' est juste un bonheur total. Et sans fin. (sortie: 9 février 2010)
Ce 'Liminoid/Lifeforms', premier effort solo chez Alien8 (qui avait hébergé trois autres de ses albums collaboratifs), est donc la 124è sortie d'Aidan Baker (en attendant la 125è avec un nouvel album de Nadja).
Un album enregistré à 10 (des membres d'Arc, de Picastro, de Forest City Lovers et Whisper Room sont venus donner un coup de main), qui respire la classe et le touché, et ce tout au long des 67mns qui le compose.
'Liminoid/Lifeforms' est un album à deux facettes. La première correspond à la partie Liminoid, composé de 4 morceaux (Liminoid I à IV) pour un total de 38 mns. Ici, Aidan Baker semble se plonger (même si c'est bien évidemment réducteur) dans une veine post-rock, qui totalement séduisante.
Il y a là des montées délicates et des cordes lointaines qui tentent par tous les moyens de se rapprocher pour donner corps à l'ensemble (Liminoid (Part I)); un travail sur les rythmes (Liminoid (part II)) et une synthèse de tout ca, avec un Liminoid (part IV) qui passe par tous les états (noise, drone, post-rock) tandis qu'une des guests féminines (Laura Bates? Clara Engel?) vient déclamer ici et là ses textes de sa voix, écorchée vive.
La seconde, composé d'un seul et unique morceau de près de 30 mns (Lifeforms), où la musique d'Aidan Baker se fait plus évanescente et ambiante, bercée qu'elle est de drone tout du long. D'ailleurs, on touche là carrément au sublime sur les 10 dernières minutes avec ce violon plaintif qui n'en fait jamais trop et qui au final semblerait pouvoir briser des âmes.
'Liminoid/Lifeforms' est un album superbe, d'une beauté et d'une délicatesse terrifiante. Un 'The Sea Swells a Bit' de 2006, mais avec le violon en guise de maitre d'œuvre.
La musique d'Aidan Baker me rappelle ici - et à plusieurs moments - l'univers du label Constellation, Godspeed You ! Black Emperor en tête. Cette capacité à émouvoir les sens grâce à un sens de la retenue et une facilité en emballer les cœurs, on la retrouve totalement ici.
Et à l'heure où un des plus grands groupes qui soit (Godspeed You ! Black Emperor) annonce son retour sur scène, ce 'Liminoid/Lifeforms' est juste un bonheur total. Et sans fin. (sortie: 9 février 2010)
Son:
Myspace (Un morceau de 'Liminoid/Lifeforms' en écoute)
Site officiel
Vous pouvez vous procurer ce 'Liminoid/Lifeforms' directement sur la page officielle d'Aidan Baker chez Alien8, soit en format digital ($7.99/5.99€), soit en version physique ($12/8.89€), en cliquant ici.
Difficile de mettre deux titres en écoute aujourd'hui tant les compositions d'Aidan Baker sont souvent longues. Et puis 'Liminoid/Lifeforms' n'est composé que de cinq morceaux. Donc un seul et unique titre aujourd'hui en écoute: Liminoid (Part IV). Le tout dure 15 mns, est une composition d'une très grande qualité, d'une cohérence totale, d'une bien grande beauté, aux changements de rythmes réussis (malheureusement plus en écoute).
Myspace (Un morceau de 'Liminoid/Lifeforms' en écoute)
Site officiel
Vous pouvez vous procurer ce 'Liminoid/Lifeforms' directement sur la page officielle d'Aidan Baker chez Alien8, soit en format digital ($7.99/5.99€), soit en version physique ($12/8.89€), en cliquant ici.
Difficile de mettre deux titres en écoute aujourd'hui tant les compositions d'Aidan Baker sont souvent longues. Et puis 'Liminoid/Lifeforms' n'est composé que de cinq morceaux. Donc un seul et unique titre aujourd'hui en écoute: Liminoid (Part IV). Le tout dure 15 mns, est une composition d'une très grande qualité, d'une cohérence totale, d'une bien grande beauté, aux changements de rythmes réussis (malheureusement plus en écoute).
Découvert grâce à un commentaire fugace de KMS il y a quelques mois déjà. Je vous rejoins complètement tous les 2. Très bel album ... dans un genre qui ne me parle (malheureusement ?) pas trop. Pas certain, donc, d'avoir le réflexe de le réécouter souvent. La concurrence est rude !
RépondreSupprimerSuis en train d'écouter The Black Keys, tiens ...
Hello Twist.
RépondreSupprimerHier, j'étais à la FNAC à Lyon Part Dieu et j'ai feuilleté des livres. Il y en a un qui a retenu mon attention : "Le rock pour les nuls" écrit par Nicolas Dupuy et Francis Zegut.
En fin de livre, dans les annexes, se trouvent des références d'autres livres, etc...et une liste de différents site internet ou blog musicaux conseiller.
Et quelle ne fut pas ma surprise et ma joie de voir figurer : ileftwithoutmyhat.blogspot.com/. Les auteurs y ont écris : "excellent blog de chroniques et billets d'humeurs de Twist."
Chapeaux bas (ou plutôt haut) et RESPECT !!!!!
Un autre livre est sorti et à l'air excellent : "Manchester Music City 1976-1996" du journaliste anglais John Robb, préfacé de JD Beauvallet du mag' "les inrockuptibles". Il va de Joy, The Fall à Stones Roses, happy Mondays jusqu'à la scène actuelle.
A + + +
@ Thierry: Oui, on est d'accord que c'est un style qui mérite un "confort" d'écoute particulier.
RépondreSupprimerJe suis vraiment fan de ce type (pour ce que j'en connais) et de son alter-égo ambiant Tim Hecker.
Je n'écoute pas ca tous les jours, soyons clairs, mais de temps en temps, en pleine nuit...
@ Francky: Ah ben tu me l'apprends! Merci de l'info. :toutgéné:
Quant à l'autre livre, je crois que j'ai vu qu'on en parlait ailleurs. Tu l'as feuilleté? Acheté? Ca donne quoi?
Hello.
RépondreSupprimerJe n'ai fait que le feuilleter mais il à l'air terrible !
Voici le lien de l'éditeur où il parle du livre :
http://www.payot-rivages.net/livre_Manchester-Music-City-1976---1996-John-Robb_ean13_9782743620882.html
Et un extrait sur l'excellent blog Discipline In Disorder :
http://disciplineindisorder.blogspot.com/2010/04/quote.html
A + + +
Le commentaire de Mojo donne franchement envie! Pas cher en plus la bête. Vais craquer rapidement.
RépondreSupprimerMerci des infos!! :)