Seize ans après avoir débuté ses 'American Recordings' debout entre ses deux chiens, le dos à un champ, puis avoir symbolisé par des pochettes de plus en plus sombres l'arrivée de la grande faucheuse, l'histoire discographique de Johnny Cash se termine donc dans un sourire: le sien, gamin aux grandes oreilles qu'il était, et aux dents proposant du bonheur à tout l'état de l'Arkansas.
Enregistrées durant les sessions d''American V: A Hundred Highways', quelques semaines avant la mort de Johnny Cash, les 10 chansons de ce 'American Recordings VI: Ain't No Grave' sont un bien beau point final à une aventure discographique passionnante - et objectivement sans défaut -, menée par Rick Rubin (qu'il soit sanctifié) et qui aura donné un véritable second souffle à l'homme en noir.
Certains arguent aujourd'hui du fait qu'on fait là les fonds de tiroir, que tels de vulgaires Mary Guibert (la mère de Jeff Buckley qui fait passer les ayant-droits de Jimi Hendrix pour de gentils philanthropes) Rick Rubin et consorts ne font que dépecer encore et encore le corps plus très chaud de Johnny Cash.
Critique assez vaine tant l'univers du maître a été respecté et tant la qualité des enregistrements reste de haute tenue. Car comment ne pas frémir à l'écoute de Ain't No Grave (a priori, la dernière chanson enregistrée par Johnny Cash) et de cette voix, pleine de douleur et arrivée au bout de la route ?
Comment ne pas frissonner à l'écoute de la reprise de Redemption Day de Sheryl Crow, sublimée comme le fut en son temps le One de U2?
Comment ne pas avoir les yeux qui se mouillent et sourire dans le même temps au joli clin d'œil de l'histoire avec Aloha Oe, la chanson qui clôt ce 'American Recordings VI: Ain't No Grave', chant hawaïen enregistré en 1961 par Elvis Presley? Difficile pour ma part.
On dit souvent que les héros ne meurent jamais. Et Johnny Cash, avec la fin de la boucle, ses 6 albums et un coffret essentiel, ne sera pas l'exception qui confirmera la règle.
Album: American Recordings VI: Ain't No Grave
Année: 2010
Label: American Recordings
Enregistrées durant les sessions d''American V: A Hundred Highways', quelques semaines avant la mort de Johnny Cash, les 10 chansons de ce 'American Recordings VI: Ain't No Grave' sont un bien beau point final à une aventure discographique passionnante - et objectivement sans défaut -, menée par Rick Rubin (qu'il soit sanctifié) et qui aura donné un véritable second souffle à l'homme en noir.
Certains arguent aujourd'hui du fait qu'on fait là les fonds de tiroir, que tels de vulgaires Mary Guibert (la mère de Jeff Buckley qui fait passer les ayant-droits de Jimi Hendrix pour de gentils philanthropes) Rick Rubin et consorts ne font que dépecer encore et encore le corps plus très chaud de Johnny Cash.
Critique assez vaine tant l'univers du maître a été respecté et tant la qualité des enregistrements reste de haute tenue. Car comment ne pas frémir à l'écoute de Ain't No Grave (a priori, la dernière chanson enregistrée par Johnny Cash) et de cette voix, pleine de douleur et arrivée au bout de la route ?
Comment ne pas frissonner à l'écoute de la reprise de Redemption Day de Sheryl Crow, sublimée comme le fut en son temps le One de U2?
Comment ne pas avoir les yeux qui se mouillent et sourire dans le même temps au joli clin d'œil de l'histoire avec Aloha Oe, la chanson qui clôt ce 'American Recordings VI: Ain't No Grave', chant hawaïen enregistré en 1961 par Elvis Presley? Difficile pour ma part.
On dit souvent que les héros ne meurent jamais. Et Johnny Cash, avec la fin de la boucle, ses 6 albums et un coffret essentiel, ne sera pas l'exception qui confirmera la règle.
Album: American Recordings VI: Ain't No Grave
Année: 2010
Label: American Recordings
Pas encore écouté ce "dernier" volet des American Recording.
RépondreSupprimerTu as raison, les héros ne meurent jamais.....
Tu as vu, demain à L'épicerie Moderne, Y'a les mythiques Wire qui passent en concert ! Tarif dérisoire 14,60 € alors que la moindre starlette en vogue prend 40 à 50 € mini. Je ne sais pas si j'y vais, mais si je prend ma place dans la journée je te préviens.
A + +
J'ai écouté en boucle Can't Help But Wonder Where I'm Bound pour ma part, pas le meilleur American Recording de la série (je me tate toujours entre IV et V) mais ce qu'il nous fallait pour boucler l'affaire, un beau disque.
RépondreSupprimer@ Francky: Ah ouais, Wire! Bordel, j'hésite. J'avais un truc de prévu mais sur scène c'est franchement très bonnard. Vu aux Nuits Sonores en 2008, c'était immense.
RépondreSupprimerMais dans tous les cas, si tu y vas, une chose importante: pense à prendre des bouchons, ils jouent super fort :D
@ Blueman: Exactement comme moi: mes deux favoris sont le IV et le V. Peut-être une très légère préférence pour le IV à cause de Fiona Apple...