Et voilà la suite, le classement du numéro 30 au numéro 11. Avec un titre par album en écoute, plus bas.
30. Thee, Stranded Horse – Churning Strides [Talitres]
Sorte de réponse masculine (et française !) à Joanna Newsom, Thee, Stranded Horse est un disque fascinant. Parce que cet album là aurait pu être un truc chiant comme la pluie après un brushing. Et puis non. Basé autour de la kora, cet instrument africain qui sonne comme une rencontre entre une harpe et une mandoline, 'Churning Strides' est un peu le disque «je t’invite à un voyage. Et c’est moi qui paye» de l’année.
Sorte de réponse masculine (et française !) à Joanna Newsom, Thee, Stranded Horse est un disque fascinant. Parce que cet album là aurait pu être un truc chiant comme la pluie après un brushing. Et puis non. Basé autour de la kora, cet instrument africain qui sonne comme une rencontre entre une harpe et une mandoline, 'Churning Strides' est un peu le disque «je t’invite à un voyage. Et c’est moi qui paye» de l’année.
29. A Place to Bury Strangers – st [Killer Pimp]
My Bloody Valentine rencontre New Order et dansent sur les cendres de Ian Curtis qui n’arretent de faire des aller-retours de son cercueil au devant de la scène. Noisy cold-wave shoegaze et tout le toutim. Voire même plus si affinités. On devrait réentendre parler de ces jeunes américains. Et rapidement.
My Bloody Valentine rencontre New Order et dansent sur les cendres de Ian Curtis qui n’arretent de faire des aller-retours de son cercueil au devant de la scène. Noisy cold-wave shoegaze et tout le toutim. Voire même plus si affinités. On devrait réentendre parler de ces jeunes américains. Et rapidement.
28. Beirut – The Flying Cup Club [Ba Da Bing]
Après un premier album frais mais rapidement lassant, le névrosé Beirut franchit le cap du deuxième album avec élégance, talent et grâce, avec un 'Flying Cup Club' indéniablement beau. Toujours les mêmes ambiances d’Europe de l’Est et un opus qui gagne en cohérence et qui ne peut s’écouter que d’une traite au risque de passer à côté de pleins de choses.
Après un premier album frais mais rapidement lassant, le névrosé Beirut franchit le cap du deuxième album avec élégance, talent et grâce, avec un 'Flying Cup Club' indéniablement beau. Toujours les mêmes ambiances d’Europe de l’Est et un opus qui gagne en cohérence et qui ne peut s’écouter que d’une traite au risque de passer à côté de pleins de choses.
27. Dinosaur Jr – Beyond [Domino]
Devant tous les échecs des reformations de groupes mythiques/à succès/légendaires, celle de Dinosaur Jr était un énorme risque : écorner l’image d’un des tous meilleurs groupes indé de la fin des années 80. Résultat ? Un bonheur. C’est carré, c’est propre et c’est réussi. La reformation qui fait plaisir, rock jusqu’au bout des ongles et intransigeant comme par le passé. Un exemple qu’on aurait aimé que les Stooges suivent.
26. Arcade Fire – Neon Bible [Merge]
Deuxième album plus qu’attendu après le formidable ‘Funeral’, ‘Neon Bible’ m’a déçu aux premières écoutes. Les leaks de quelques chansons, deux mois avant la sortie, ça gâche un peu tout, quoiqu’on en dise. Et puis réenregistrer No Cars Go, je n’y voyais pas un intérêt énorme.
Il y a eu ensuite leur concert à Fourvière en juillet et il m’est rentré dans la peau. Et, ô surprise, ça ne m’a même pas fait mal. Et s’il est moins cohérent, il n’en reste pas moins très bon, avec quelques élans de pop grandiloquente mes amis, je vous dis que ça.
25. Chris Garneau - Music For Tourists [Absolutely Kosher]
Sorti au tout début de l’année, ce ‘Music for Tourists’ est peut-être le premier disque que j’ai écouté en 2007. Et malgré les écoutes, malgré le temps, il aura tenu la route. Et bien. Un album tout au piano, au-dessus duquel vole l’ombre de Cat Power dont l’ami Chris Garneau pourrait être le pendant féminin. Ca ne respire pas la joie de vivre. On pourrait même dire que c’est complètement tristouille et déprimé. Mais c’est beau. Et histoire de finir en beauté, Garneau se pique au jeu de la cover et reprend plus qu'honorablement Between The Bars du grand et feu Elliott Smith.
Deuxième album plus qu’attendu après le formidable ‘Funeral’, ‘Neon Bible’ m’a déçu aux premières écoutes. Les leaks de quelques chansons, deux mois avant la sortie, ça gâche un peu tout, quoiqu’on en dise. Et puis réenregistrer No Cars Go, je n’y voyais pas un intérêt énorme.
Il y a eu ensuite leur concert à Fourvière en juillet et il m’est rentré dans la peau. Et, ô surprise, ça ne m’a même pas fait mal. Et s’il est moins cohérent, il n’en reste pas moins très bon, avec quelques élans de pop grandiloquente mes amis, je vous dis que ça.
25. Chris Garneau - Music For Tourists [Absolutely Kosher]
Sorti au tout début de l’année, ce ‘Music for Tourists’ est peut-être le premier disque que j’ai écouté en 2007. Et malgré les écoutes, malgré le temps, il aura tenu la route. Et bien. Un album tout au piano, au-dessus duquel vole l’ombre de Cat Power dont l’ami Chris Garneau pourrait être le pendant féminin. Ca ne respire pas la joie de vivre. On pourrait même dire que c’est complètement tristouille et déprimé. Mais c’est beau. Et histoire de finir en beauté, Garneau se pique au jeu de la cover et reprend plus qu'honorablement Between The Bars du grand et feu Elliott Smith.
24. LCD Soundsystem – Sound of Silver [DFA]
Les quelques écueils du premier album sont effacés. Et le second opus remporte la mise. Murphy et ses potos réussissent le tour de force de se renouveler sans changer de formule, toujours la même : du rock et dansant qui plus est, le tout sans concession. Et afin d’enfoncer le clou, 'Sound of Silver' a le don de compter en son sein le tube de cette année, 'All My Friends' (dont l’Ep du même nom est du même tonneau que l’album, pleins de remixes pertinents).
Les quelques écueils du premier album sont effacés. Et le second opus remporte la mise. Murphy et ses potos réussissent le tour de force de se renouveler sans changer de formule, toujours la même : du rock et dansant qui plus est, le tout sans concession. Et afin d’enfoncer le clou, 'Sound of Silver' a le don de compter en son sein le tube de cette année, 'All My Friends' (dont l’Ep du même nom est du même tonneau que l’album, pleins de remixes pertinents).
23. Iron & Wine – The Shepherd's Dog [Sub Pop]
Sam Beam s’éloigne de son folk délicat et invite du monde sur son nouveau disque. Des instruments dans tous les sens, toujours ce même sens de la mélodie et un pop-folk inspiré avec des textes engagés bien comme il faut. Bref, l’homme se réinvente et sort un (nouveau) grand cru. Comme d’hab.
Sam Beam s’éloigne de son folk délicat et invite du monde sur son nouveau disque. Des instruments dans tous les sens, toujours ce même sens de la mélodie et un pop-folk inspiré avec des textes engagés bien comme il faut. Bref, l’homme se réinvente et sort un (nouveau) grand cru. Comme d’hab.
22. Justice - † [Ed Banger]
Depuis la sortie de leur remix tonitruant du Never Be Alone Again de Simian en 2003, on savait que Justice allait devenir énorme. La question était juste de savoir quand. 2007 aura donc été leur année. Et ‘†’ un album taille patron, d’une très grande cohérence, influencé à mort par Daft Punk (comme tous les artistes électro du moment, de Digitalism à Boys Noize) et qui savent pondre des tubes avec une régularité ahurissante. Album dancefloor (voire même plus) de l’année.
Depuis la sortie de leur remix tonitruant du Never Be Alone Again de Simian en 2003, on savait que Justice allait devenir énorme. La question était juste de savoir quand. 2007 aura donc été leur année. Et ‘†’ un album taille patron, d’une très grande cohérence, influencé à mort par Daft Punk (comme tous les artistes électro du moment, de Digitalism à Boys Noize) et qui savent pondre des tubes avec une régularité ahurissante. Album dancefloor (voire même plus) de l’année.
21. Apples in Stereo – New Magnetic Wonder [Simian]
Inspiré par Pink Floyd (pour leur nom), potes de labels des Olivia Tremor Control, Neutral Milk Hotel et autres Beulah, fan de l’œuvre Beach Boys-ienne, les Apples in Stereo sont ma révélation power-pop de l’année. Des voix au vocoder, du rock, de la pop, le tout habilement aéré par quelques plages instrumentales, 'New Magnetic Wonder' est un bijou à vous donner le sourire, même un lundi matin, à 7h30 du matin, avec -7°C dehors.
Inspiré par Pink Floyd (pour leur nom), potes de labels des Olivia Tremor Control, Neutral Milk Hotel et autres Beulah, fan de l’œuvre Beach Boys-ienne, les Apples in Stereo sont ma révélation power-pop de l’année. Des voix au vocoder, du rock, de la pop, le tout habilement aéré par quelques plages instrumentales, 'New Magnetic Wonder' est un bijou à vous donner le sourire, même un lundi matin, à 7h30 du matin, avec -7°C dehors.
20. Blonde Redhead – 23 [4AD]
Blonde Redhead poursuit son virage pop entamé avec ‘Misery is a Butterfly’ et sort un disque détonnant. J’avais espéré un retour aux sources des débuts, quand on les comparait encore à Sonic Youth. Et puis finalement, ce style là leur va si bien. Quelle richesse mélodique ! Quel son ! Loin de faire une redite du précédent album, Blonde Redhead confirme qu’ils ont une classe folle. Et s’imposent définitivement (oui, vous me direz, ça fait un bail) comme un des groupes les plus passionnants de ces 15 dernières années. Pas moins.
Blonde Redhead poursuit son virage pop entamé avec ‘Misery is a Butterfly’ et sort un disque détonnant. J’avais espéré un retour aux sources des débuts, quand on les comparait encore à Sonic Youth. Et puis finalement, ce style là leur va si bien. Quelle richesse mélodique ! Quel son ! Loin de faire une redite du précédent album, Blonde Redhead confirme qu’ils ont une classe folle. Et s’imposent définitivement (oui, vous me direz, ça fait un bail) comme un des groupes les plus passionnants de ces 15 dernières années. Pas moins.
19. Clap Your Hands Say Yeah! – Some Loud Thunder [Wichita]
Moi qui étais resté plus que circonspect à l’écoute de leur premier album, insupportable après 5 titres, je ne m’attendais pas à une telle claque. Car oui, ce nouvel album des Clap Your Hands Say Yeah! est un petit régal jubilatoire, blindé de mélodies et de jolis petites idées pour les enjoliver. Dans ce disque là, on retrouve un peu du 'Revolver' des Beatles, un peu de Pixies (le titre d’ouverture est un hommage flagrant), du Violent Femmes aussi. Et la voix, si désagréable sur le premier album, passe beaucoup mieux ici. Comme quoi, quand y a des chansons, c’est tout de suite plus intéressant…
Moi qui étais resté plus que circonspect à l’écoute de leur premier album, insupportable après 5 titres, je ne m’attendais pas à une telle claque. Car oui, ce nouvel album des Clap Your Hands Say Yeah! est un petit régal jubilatoire, blindé de mélodies et de jolis petites idées pour les enjoliver. Dans ce disque là, on retrouve un peu du 'Revolver' des Beatles, un peu de Pixies (le titre d’ouverture est un hommage flagrant), du Violent Femmes aussi. Et la voix, si désagréable sur le premier album, passe beaucoup mieux ici. Comme quoi, quand y a des chansons, c’est tout de suite plus intéressant…
18. Thurston Moore – Trees Outside The Academy [Ecstatic Peace]
Deuxième album solo pour un des leaders du groupe rock le plus important des vingt dernières années, 'Trees Outside The Academy' est d’une grande sobriété, en commençant par la pochette où l’ami Thurston se prend pour Joey Ramone. Un disque qui sent, qui respire Sonic Youth, en plus pose et moins bruitiste, embellie par le joli violon de Samara Lubeski.
Deuxième album solo pour un des leaders du groupe rock le plus important des vingt dernières années, 'Trees Outside The Academy' est d’une grande sobriété, en commençant par la pochette où l’ami Thurston se prend pour Joey Ramone. Un disque qui sent, qui respire Sonic Youth, en plus pose et moins bruitiste, embellie par le joli violon de Samara Lubeski.
17. The Shape Of Broad Minds – Craft Of The Lost Art [Lex]
Un disque de hip-hop à la personnalité toute entière. Quintet sur le papier, The Shape Of Broad Minds est en fait un duo : celui de jaWWAAD et Jneiro Jarel (et de ses trois autres noms de scène : Panama Black, Dr Who Dat et Rocque). Et deux bonshommes qui balancent des prods ciselés, entre jazz et hip-hop, assez psychédéliques et abstrackt et qui rappellent Madlib. Un album dans lequel il est dur de rentrer. Et autrement plus difficile d’en sortir.
16. Malcolm Middleton – A Brighter Beat [Full Time Hobby]
Deuxième album solo pour la moitié de (feu) Arab Strap. Un second opus qui tient la longueur cette fois, rock énervé faisant courbettes à quelques délicieuses chansons pop mélancoliques, le tout sous couvert d’écriture dépressive. Un disque charmant, pertinente solution pour lutter contre le toujours vivace trauma que la mort d’Arab Strap a engendré.
Un disque de hip-hop à la personnalité toute entière. Quintet sur le papier, The Shape Of Broad Minds est en fait un duo : celui de jaWWAAD et Jneiro Jarel (et de ses trois autres noms de scène : Panama Black, Dr Who Dat et Rocque). Et deux bonshommes qui balancent des prods ciselés, entre jazz et hip-hop, assez psychédéliques et abstrackt et qui rappellent Madlib. Un album dans lequel il est dur de rentrer. Et autrement plus difficile d’en sortir.
16. Malcolm Middleton – A Brighter Beat [Full Time Hobby]
Deuxième album solo pour la moitié de (feu) Arab Strap. Un second opus qui tient la longueur cette fois, rock énervé faisant courbettes à quelques délicieuses chansons pop mélancoliques, le tout sous couvert d’écriture dépressive. Un disque charmant, pertinente solution pour lutter contre le toujours vivace trauma que la mort d’Arab Strap a engendré.
15. C-Rayz Walz and Parallel Thought – Chorus Rhyme [Urchin Studios]
Deuxième opus d’un triptyque discographique de l’ami C-Rayz, ce 'Chorus Rhyme' est un bijou de hip-hop limite old-school, produit à la perfection, plein de punch-lines, de scractchs, de rimes percutantes. Et, cerise sur le pancake, C-Rayz et Parallel Thought pondent un titre dément, de quinze, avec plus de trente emcee qui se succèdent au micro. Grand. Mais alors grand hein.
Deuxième opus d’un triptyque discographique de l’ami C-Rayz, ce 'Chorus Rhyme' est un bijou de hip-hop limite old-school, produit à la perfection, plein de punch-lines, de scractchs, de rimes percutantes. Et, cerise sur le pancake, C-Rayz et Parallel Thought pondent un titre dément, de quinze, avec plus de trente emcee qui se succèdent au micro. Grand. Mais alors grand hein.
14. Liars – st [Mute]
Quatrième album des New-Yorkais, peut-être leur plus accessible, plus brut et rock et moins torturé que par le passé. Un album enjoué, maîtrisé, nerveux, avec du tube (Plaster Casts of Everything bordel !) qui, s’il ne prend pas les risques des précédents, est encore une fois une confirmation de tout le talent de ces trois gugusses.
Quatrième album des New-Yorkais, peut-être leur plus accessible, plus brut et rock et moins torturé que par le passé. Un album enjoué, maîtrisé, nerveux, avec du tube (Plaster Casts of Everything bordel !) qui, s’il ne prend pas les risques des précédents, est encore une fois une confirmation de tout le talent de ces trois gugusses.
13. Low – Drums & Guns [Sub Pop]
Les années ont beau passer sur le trio américain, elles ne semblent pas avoir d’emprise sur eux. Les mesquins diront bien sur que leurs meilleures années sont derrière eux. Et cela voudra dire qu’ils n’auront pas écouté ce ‘Drums & Guns’ qui montre un groupe dans un état des plus intimiste, torturé, sombre et gentiment expérimental. Dave Fridmann aux manettes et un groupe peut-être pas à son apogée. Mais pas loin.
Les années ont beau passer sur le trio américain, elles ne semblent pas avoir d’emprise sur eux. Les mesquins diront bien sur que leurs meilleures années sont derrière eux. Et cela voudra dire qu’ils n’auront pas écouté ce ‘Drums & Guns’ qui montre un groupe dans un état des plus intimiste, torturé, sombre et gentiment expérimental. Dave Fridmann aux manettes et un groupe peut-être pas à son apogée. Mais pas loin.
12. Pumice - Pebbles [Soft Abuse]
Malgré sa pochette de 'Benjamin Biolay en vacances à Cabours', Pumice joue dans la sphère tourmentée. Un disque délicieusement bruitiste, plein de pop déglingué et de larsen, avec du drone par-dessus tout ça (magique Spike/Spear). Un disque tourmenté, vraiment bon, parcouru de titres qui pourraient être des tubes et qui vous arrivent dans la gueule sans savoir comment.
Malgré sa pochette de 'Benjamin Biolay en vacances à Cabours', Pumice joue dans la sphère tourmentée. Un disque délicieusement bruitiste, plein de pop déglingué et de larsen, avec du drone par-dessus tout ça (magique Spike/Spear). Un disque tourmenté, vraiment bon, parcouru de titres qui pourraient être des tubes et qui vous arrivent dans la gueule sans savoir comment.
11. Magik Markers – Boss [Ecstatic Peace]
Une voix (y a du Kim Gordon chez elle), du noise, une signature sur le label d’une des têtes de proue du rock indé: un disque coup de boule frontal. La bande à Moore est fan depuis un bail déjà. Et y a de quoi. Un disque surprenant, qui prend à revers son auditoire à chaque nouvelle chanson. Incroyable.
Comme précédemment, le lecteur deezer qui va bien:
Une voix (y a du Kim Gordon chez elle), du noise, une signature sur le label d’une des têtes de proue du rock indé: un disque coup de boule frontal. La bande à Moore est fan depuis un bail déjà. Et y a de quoi. Un disque surprenant, qui prend à revers son auditoire à chaque nouvelle chanson. Incroyable.
Comme précédemment, le lecteur deezer qui va bien:
Good job !
RépondreSupprimerMerci ptit gars. Faut que je creuse le tiens d'ailleurs. :)
RépondreSupprimer