En ces temps où l’on perd un de nos plus grands artistes français dévoré par un crabe vorace, le retour de Dominique A sur le devant de la scène est une excellente nouvelle. Premièrement parce qu’il n’a jamais déçu, et deuxièmement parce qu’ils sont rares les chanteurs français à posséder une telle écriture pop.
Signé chez Cinq7, Dominique A débarque donc avec le sobrement intitulé ‘La Musique’, un disque aux mélodies incisives et aux textes plus directs que sur ‘L’Horizon’, album flamboyant par ailleurs.
Enregistré à la maison (on ne dirait pas et pourtant!), mené par une boite à rythme tout du long, ‘La Musique’ est un manifeste de pop music, rien de moins. De Le Sens qui ouvre l’album (avec son côté langoureux et la voix de Dominique A sur un fil) à La Fin du Monde (aux premières secondes enregistrées au dictaphone qui le feraient presque passer pour un Piaf au masculin), en passant par Hasta (Que el cuerpo aguante) (dont je ne cesse de me dire au fil des écoutes qu’un texte comme celui-ci aurait été merveilleux dans la bouche de Jacques Brel) ou des titres hargneux comme Je Suis Parti Avec Toi ou Hôtel Congress, tout n’est qu’enchaînement de mélodies travaillées, de rythmes presque effrénées et d’écriture parfaite.
Un titre ressort particulièrement du lot : Immortels. Une de ses plus belles compositions, portées par un texte fort et déchirant. Une chanson sur la perte d’un être aimé, à la manière d’un C’est Dégueulasse de Miossec, d’une pudeur et d’une limpidité rare, et à la mélodie bouleversante.
Ne vous méprenez pas: ‘La Musique’ ne se pose pas là en donneur de leçon, malgré son titre. A aucun moment, Dominique A n’y prétend détenir la vérité sur comment composer une belle chanson. Non, il écrit juste à sa manière, perpétuant ce qu’il s’entête à faire avec beaucoup de bonheur depuis près de 20 ans.
Pourtant, et quoiqu’il en dise, à l’heure actuelle, c’est assurément lui – à quelques exceptions près comme Florent Marchet – qui porte la chanson et la musique française sur ses solides épaules de Nantais. Et, mais on ne vous l’a peut-être jamais dit, comme il semblerait que Dominique A soit immortel, on peut tranquillement voir venir. (sortie : 6 avril 2009)
Signé chez Cinq7, Dominique A débarque donc avec le sobrement intitulé ‘La Musique’, un disque aux mélodies incisives et aux textes plus directs que sur ‘L’Horizon’, album flamboyant par ailleurs.
Enregistré à la maison (on ne dirait pas et pourtant!), mené par une boite à rythme tout du long, ‘La Musique’ est un manifeste de pop music, rien de moins. De Le Sens qui ouvre l’album (avec son côté langoureux et la voix de Dominique A sur un fil) à La Fin du Monde (aux premières secondes enregistrées au dictaphone qui le feraient presque passer pour un Piaf au masculin), en passant par Hasta (Que el cuerpo aguante) (dont je ne cesse de me dire au fil des écoutes qu’un texte comme celui-ci aurait été merveilleux dans la bouche de Jacques Brel) ou des titres hargneux comme Je Suis Parti Avec Toi ou Hôtel Congress, tout n’est qu’enchaînement de mélodies travaillées, de rythmes presque effrénées et d’écriture parfaite.
Un titre ressort particulièrement du lot : Immortels. Une de ses plus belles compositions, portées par un texte fort et déchirant. Une chanson sur la perte d’un être aimé, à la manière d’un C’est Dégueulasse de Miossec, d’une pudeur et d’une limpidité rare, et à la mélodie bouleversante.
Ne vous méprenez pas: ‘La Musique’ ne se pose pas là en donneur de leçon, malgré son titre. A aucun moment, Dominique A n’y prétend détenir la vérité sur comment composer une belle chanson. Non, il écrit juste à sa manière, perpétuant ce qu’il s’entête à faire avec beaucoup de bonheur depuis près de 20 ans.
Pourtant, et quoiqu’il en dise, à l’heure actuelle, c’est assurément lui – à quelques exceptions près comme Florent Marchet – qui porte la chanson et la musique française sur ses solides épaules de Nantais. Et, mais on ne vous l’a peut-être jamais dit, comme il semblerait que Dominique A soit immortel, on peut tranquillement voir venir. (sortie : 6 avril 2009)
(Nb: La chronique de 'La Matière', addendum de l'édition limitée de 'La Musique', se trouve ici)
Son :
Myspace (Trois titres de ‘La Musique’ en écoute)
Site Officiel
Site Officiel (bis)
Comment ne pas mettre en ligne Immortels et Nanortalik ? Impossible. J’ai beau tourner le problème dans tous les sens, vouloir vous faire découvrir d’autres chansons (elles le méritent toutes) de cet album, je n’y arrive pas : ces deux titres sont tellement sublimes qu’ils s’imposent d’eux-mêmes (malheureusement, plus en écoute).
Et pour finir, le clip d’Immortels, où Dominique A court, court, court… :
Myspace (Trois titres de ‘La Musique’ en écoute)
Site Officiel
Site Officiel (bis)
Comment ne pas mettre en ligne Immortels et Nanortalik ? Impossible. J’ai beau tourner le problème dans tous les sens, vouloir vous faire découvrir d’autres chansons (elles le méritent toutes) de cet album, je n’y arrive pas : ces deux titres sont tellement sublimes qu’ils s’imposent d’eux-mêmes (malheureusement, plus en écoute).
Et pour finir, le clip d’Immortels, où Dominique A court, court, court… :
J'ai découvert La musique (et son très beau pendant La matière) hier.
RépondreSupprimerEh bien, je crois que c'est, après Remué, le disque le plus cohérent de Dominique A. Je ne sais pas, chaque piste, sans exception, s'impose comme une évidence. Je n'ai jusqu'à présent écouté ce double album que deux fois, il faut que j'y revienne, je ne pense pas avoir encore mesuré la qualité de ce disque. Aux premières écoutes, en tout cas, il m'enthousiasme beaucoup plus que L'horizon (que j'aime beaucoup aussi).
Et c'est marrant, je m'étais toujours étonné que la collaboration de Dominique A et Bashung n'ait pas eu de suite sur Bleu pétrole. J'ai donc maintenant le fin mot de l'histoire...
Pas encore écouté la matière, mais je te rejoins sur ton commentaire et sur ce disque qui se bonifie avec les écoutes.
RépondreSupprimerA priori, Immortels était prévu pour Bashung... Mon dieu, je n'ose imaginer ce que ca aurait pu donner...
Il y a dans La matière quelques très beaux morceaux sur lesquels je reviendrai dans quelques jours sur mon blog. Mais, après plusieurs écoutes attentives, La musique l'emporte tout de même (et c'est logique). Toutefois, je me demande bien comment certains morceaux assez incroyables ont pu se retrouver "seulement" sur ce disque bonus... Leur qualité (je pense à Valparaiso notamment) justifie vraiment l'existence de ce deuxième disque...
RépondreSupprimerMagnifique album une fois de plus si j'ose dire ;-)
RépondreSupprimer@ Ska: je viens d'acheter l'édition Deluxe. La Matière en écoute très rapidement chez moi. :)
RépondreSupprimerEt j'irai voir chez toi aussi. On va confronter tout ça.
@ Vincent: voilà, en gros. Pas grand chose à jeter chez lui.