Si vous aviez été charmés par la voix féminine qui venait embellir les morceaux de Villeneuve sur le premier album - 'First Date' - de ce dernier, si vous aimez les voix un brin enfantine mais pas maniérée à la Olivia Ruiz, alors le premier album de Mélanie Pain est fait pour vous.
Découverte via Nouvelle Vague - une aventure discographique qui me laisse de marbre tant l'intérêt de reprendre des grands standards façon puzzle épuré dans un objectif vaguement branchouille me semble proche du néant, la jeune femme sort donc son premier album 'My Name' chez le nouveau label incisif de Wagram Cinq7, dont le catalogue semble chaque mois un peu plus riche.
Et ce disque de Mélanie Pain est une bien belle surprise; et à plusieurs niveaux. Musicalement d’abord. Ses chansons pop classieuse, aux moments presque soul (Bruises) et cabarets (If you knew), évitent tous les écueils du genre, pourtant inhérents à ce genre d’albums.
Surtout, la belle s’entoure bien en donnant les clés de la composition à Villeneuve sur une majorité de titres et aux 1973 sur deux chansons. Mieux, elle reprend avec délicatesse le Little cowboy d’Harry Nilsson – en le transformant en berceuse rêveuse – et convie Thomas Dybdahl sur L’espace d’un instant.
Textuellement aussi, Mélanie Pain fait fort en s’entourant notamment de Jacques Duvall – auteur de titres à succès pour Alain Chamfort, Etienne Daho ou Jane Birkin – et en composant des chansons délicates, où rien n’est jamais forcé et où tout découle avec une déconcertante légèreté.
Bien sur, comme tout grand album, ce ‘My Name’ est porté par un titre fort: Helsinki. Une chanson qu’elle chante avec Julien Doré, pour qui j'ai d’habitude une indifférence polie, mais qui apporte un souffle intéressant à cette histoire d’amour ratée et/ou passée entre deux amants à la flamme toujours bien vibrante.
Le mélange de leurs deux voix est une franche réussite : Mélanie Pain chante avec une vraie douleur, pendant que Doré porte un désespoir insondable sur chacune de ses cordes vocales. Un tube en or massif que le duo, c’est à noter, prend le temps de développer pendant plus de cinq minutes.
Alternant le français et l’anglais (avec un accent qui nous fait comprendre pourquoi nos amis anglais aiment tant nous entendre parler la langue de Shakespeare), Mélanie Pain sort là un album de très bon goût, à la finesse ravageuse.
A la sortie de dizaines d’écoutes, on se prend à rêver d’une rencontre musicale entre elle et Arnaud Fleurent-Didier. Une telle collaboration serait à n’en point douter tout bonnement miraculeuse. (sortie: 14 septembre 2009)
Découverte via Nouvelle Vague - une aventure discographique qui me laisse de marbre tant l'intérêt de reprendre des grands standards façon puzzle épuré dans un objectif vaguement branchouille me semble proche du néant, la jeune femme sort donc son premier album 'My Name' chez le nouveau label incisif de Wagram Cinq7, dont le catalogue semble chaque mois un peu plus riche.
Et ce disque de Mélanie Pain est une bien belle surprise; et à plusieurs niveaux. Musicalement d’abord. Ses chansons pop classieuse, aux moments presque soul (Bruises) et cabarets (If you knew), évitent tous les écueils du genre, pourtant inhérents à ce genre d’albums.
Surtout, la belle s’entoure bien en donnant les clés de la composition à Villeneuve sur une majorité de titres et aux 1973 sur deux chansons. Mieux, elle reprend avec délicatesse le Little cowboy d’Harry Nilsson – en le transformant en berceuse rêveuse – et convie Thomas Dybdahl sur L’espace d’un instant.
Textuellement aussi, Mélanie Pain fait fort en s’entourant notamment de Jacques Duvall – auteur de titres à succès pour Alain Chamfort, Etienne Daho ou Jane Birkin – et en composant des chansons délicates, où rien n’est jamais forcé et où tout découle avec une déconcertante légèreté.
Bien sur, comme tout grand album, ce ‘My Name’ est porté par un titre fort: Helsinki. Une chanson qu’elle chante avec Julien Doré, pour qui j'ai d’habitude une indifférence polie, mais qui apporte un souffle intéressant à cette histoire d’amour ratée et/ou passée entre deux amants à la flamme toujours bien vibrante.
Le mélange de leurs deux voix est une franche réussite : Mélanie Pain chante avec une vraie douleur, pendant que Doré porte un désespoir insondable sur chacune de ses cordes vocales. Un tube en or massif que le duo, c’est à noter, prend le temps de développer pendant plus de cinq minutes.
Alternant le français et l’anglais (avec un accent qui nous fait comprendre pourquoi nos amis anglais aiment tant nous entendre parler la langue de Shakespeare), Mélanie Pain sort là un album de très bon goût, à la finesse ravageuse.
A la sortie de dizaines d’écoutes, on se prend à rêver d’une rencontre musicale entre elle et Arnaud Fleurent-Didier. Une telle collaboration serait à n’en point douter tout bonnement miraculeuse. (sortie: 14 septembre 2009)
Nb: Une deuxième version de l'album (antérieure à celle-ci) circule, a priori sortie chez Love: pochette différente, tracklisting différent ainsi qu'une chanson de moins. Je n'ai pas réussi à en savoir plus pour le moment (à part chez Amazon).
Son :
Myspace (Cinq chansons de ‘My Name’ en écoute)
Site officiel
Deux chansons à vous mettre entre les oreilles, comme d'habitude. Forcément, Helsinki avec Julien Doré, que certains connaissent sûrement, mais dont il est décidément difficile de se passer. Et, même si le choix fut délicat (L’espace d’un instant avec Dybdahl est tellement belle) Celle de mes 20 ans, composée entres autres par 1973 (les malheureusement plus en écoute).
Et pour finir, un vidéo-clip non-officiel, basé sur la chanson La Cigarette et sur des images de Brigitte Bardot et Michel Piccoli dans 'Le Mépris' de Jean-Luc Godard en 1963:
Myspace (Cinq chansons de ‘My Name’ en écoute)
Site officiel
Deux chansons à vous mettre entre les oreilles, comme d'habitude. Forcément, Helsinki avec Julien Doré, que certains connaissent sûrement, mais dont il est décidément difficile de se passer. Et, même si le choix fut délicat (L’espace d’un instant avec Dybdahl est tellement belle) Celle de mes 20 ans, composée entres autres par 1973 (les malheureusement plus en écoute).
Et pour finir, un vidéo-clip non-officiel, basé sur la chanson La Cigarette et sur des images de Brigitte Bardot et Michel Piccoli dans 'Le Mépris' de Jean-Luc Godard en 1963:
Alors laisse moi te dire, cher -Twist-, avec tout le respect que je te dois, qu'il n'est qu'une ligne, une seule dans cette critique ciselée et ô combien méritée, à laquelle je ne peux adhérer. mais, bien sûr, il n'est guère nécessaire que je précise laquelle, puisque nous savons tous deux qu'il y a un soupçon de perfidie de ta part à l'avoir écrite ici! Très beau choix, néanmoins!
RépondreSupprimerMerci pour cet article, en effet Helsinki est un titre fabuleux, je l'ai entendu en live , qu'est ce que c'est beau ce duo !
RépondreSupprimerPeux-tu nous en dire un peu plus sur 1973 ? J'aime beaucoup Celle de mes 20 ans, comme une petite ignorée du grand Joe D. Pour le reste, la voix est tout de même assez pauvre. Agréable mais guère plus.
RépondreSupprimerOui chère Alhya. Mais je ne désespère pas de faire voir la lumière à ce propos!
RépondreSupprimer@ Anonyme: cette chanson est juste absolument vertigineuse. Doré et Pain sont en osmose, c'est fou. J'ai du écouter ce titre 50 fois depuis 10 jours (et ca m'arrive très très rarement).
@ Sonic: Pauvre, je ne sais pas pour la voix. Belle, par contre c'est sur.
Pour 1973, j'en avais déjà parlé ici:
http://ileftwithoutmyhat.blogspot.com/2009/08/track-of-day-1973-we-are-nowhere.html
Groupe fascinant, découvert chez arbobo (ici: http://www.arbobo.fr/1973-une-pop-pom-pom-pi-dou/), qui semble avoir une grande culture pop. Leur Ep est vraiment bien, tu peux y aller les yeux fermés!
Sinon, chez eux directement:
http://www.loveis1973.com/blog/
J'ai écouté l'album en entier sur Deezer : PAS MAL mais sans plus ! Pas mieux que Sonic Eric (sûrement parce qu'on est né tous deux avant 1973 ? Non, mauvaise raison, je plaisante !) Ma chanson préférée néanmoins : "My Name", EXCELLENTE !
RépondreSupprimerPar contre, désolé de briser l'unanimité (pas sûr, vu que Sonic Eric n'en parle pas : par indifférence polie ?) sur "Helsinki". Mais Doré, je ne supporte pas... Euh, sinon "1973", rien à voir avec Delerm, j'espère ? [boutade]
je t'en ficherai de la lumière ;)! c'est moi qui vais te la faire voir!
RépondreSupprimerPour l'autre album qui circule (meme nom, pochette différente) il s'agit en fait d'un EP uniquement disponible en version digitale :) si j'ai bien suivi !
RépondreSupprimerMoi, ce n'est pas Doré qui me gène (j'aimais bien son duo avec Coeur de Pirate) mais ce qui est plus grave, la chanson elle-même. Là où tu vois un tube en or massif, je ne vois que semelles de plomb et grande monotonie. Bref, ça ne décolle pas tout en reconnaissant que j'ai du mal à comprendre pourquoi autant de chansons avec seulement un couplet dépassent le stade fatidique des trois minutes. Un mystère...
RépondreSupprimer@JP: Comme toi, l'album je le trouvais "pas mal mais sans plus" et j'y suis revenu. Et revenu. Et revenu. Après, faut aimer un minimum la voix et/ou la chanson francaise ceci dit.
RépondreSupprimerPour Doré, moi non plus je n'aime pas spécialement (disons que je m'en fous surtout) mais là il m'a vraiment surpris agréablement.
Dernière chose: j'aime bien Delerm. Pas à être fan ou en attente d'un album, mais j'aime bien. Je lui trouve pas mal de talent.
@ Alhya: des promesses des promesses...
@ Allomusic: Ben en fait non. Je me suis renseigné et s'il y a bien un EP qui a la 2nde pochette que j'ai posté, il existe bien un album, sorti sur Love Da, un distributeur/label qui bosse dans l'Asie du Sud (va comprendre Charles). Et il a pour pochette celle que j'ai posté (il y a les titres de l'album dessus). Enfin bref, bizarre cette histoire!
@ Sonic Eric: Ah ok. Ben je sais pas, elle m'a toute suite pris à la gorge cette chanson. Pas eu besoin de l'écouter 10 fois. Direct. Ca m'a pris. Mais j'ai un coté fleur bleue aussi (que j'assume complètement d'ailleurs... :)).
@ -Twist- : Tu as vu juste ; c'est vrai que la chanson française, ce n'est pas trop mon rayon... Mais j'ai quand même écouté ce disque et apprécié certains titres ("My Name" en tête). Merci donc pour cette découverte !
RépondreSupprimer(Après concernant Delerm & Doré, c'est juste que je n'aime pas du tout leur voix et leur façon de chanter)
Ah ben Delerm, c'est clair que je comprends aisément que la voix puisse énerver. Elle m'énerve aussi sur certains titres.
RépondreSupprimerbon, encore un disque écouté cette année, et c'est de ta faute ^^
RépondreSupprimerje termine mon écoute sur une envie: je serais partant d'entendre ces titres par quelqu'un d'autre. Son timbre est charmant, mais son chant me désespère, je le trouve plat et les lignes vocales très banales.
les textes ne sont pas sans intérêt, les ambiances sont bien créées, la prod est classieuse (même si des guitares comme celle de la cigarette font très variété à mes oreilles).
pas pour moi cette chanteuse là.
et c'est bien ingrat de ma part je le reconnais, puisque tu renvoies vers mon billet sur 1973, mais au moins nous sommes d'accord sur ce groupe là :-)
RépondreSupprimeresprit d'escalier : elle me fait penser à Chat.
RépondreSupprimermême causes et mêmes effets, dans mon cas.
@ Arbobo: C'est marrant quand même ce blocage sur le chant de la belle (vu que tu n'es pas le premier). Je le trouve juste fragile et parfait.
RépondreSupprimerPar contre, Chat? Lapin compris là...
Deux mois et 2 jours plus tard, je comprends: Cat Power?
RépondreSupprimerJe n'aime pas du tout la miss. Et pourtant là ca passe tout seul. :)
Sinon, chronique chez Benzine:
http://www.benzinemag.net/2009/12/10/melanie-pain-%E2%80%93-my-name/
si je ne me trompe pas l'autre version de l'album est le pressage sorti pr l'australie ;)
RépondreSupprimerLe sud-est de l'Asie a priori. Ca a du débarquer en Australie donc.
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