En 1979, dans son sketch sur la publicité, Coluche disait la chose suivante:
«Docteur Gicquel il arrive. Toute la misère du monde! Il a dû être mazouté avec les autres oiseaux là-haut hein? Dans les dégazages. Quand y a un avion qui s'écrase dans le monde, c'est sur les pompes à Roger Gicquel! Toujours que des informations épouvantables».
Je sais la comparaison est osée mais Robin Proper-Sheppard, leader de Sophia, c’est un peu la même chose. On dirait que dès qu’une femme quitte un homme, c’est forcément la sienne, que dès qu’une histoire d’amour se termine, c'est obligatoirement pour sa pomme.
Car oui, les chansons du leader de Sophia ne sont pas des plus joyeuses, et qu’il y a à chaque fois un relent de sinistrose mêlée à un doux sentiment de dépression qui flotte dans l’air. D’ailleurs, la phrase d’accueil de son myspace est assez explicite: «Life. Death. And in between we have the desert».
Le dernier album en date – le bien nommé ‘There Are No Goodbyes’ – ne déroge pas à la tradition. Comme depuis ses débuts sous l’appellation Sophia, Robin Proper-Sheppard propose le même genre de disques: des productions aux balades indie-pop-slow-core et aux mélodies travaillées, où il vient narrer ses histoires mélancoliques et dépressives, de cœurs brisés et de rencontres ratées, toujours avec cette même voix et ce timbre qui respire le désespoir.
Et une fois de plus, ça marche ! Reprenant du poil de la bête après un ‘Technology Won’t Save Us’ décevant (mais qui contenait son lot de jolies chansons), Sophia enchante son monde et pond ici quelques unes de ses plus belles compositions (There Are No Goodbyes, Something, Signs). Et s’il n’entraîne pas dans sa chute tout son auditoire, c’est surtout grâce à ses belles mélodies qui, certes, vous arracheraient presque quelques larmes, mais qui sont au final de belles raisons d’y croire encore.
Pas dit qu’on parle énormément de cet album (PommedePin l’avait fait il y a quelques semaines de cela avec talent), pourtant il mérite d’être écouté. Et pas uniquement parce que la mélancolie est un des sentiments les plus communs à nous tous. (sortie: 27 avril 2009)
«Docteur Gicquel il arrive. Toute la misère du monde! Il a dû être mazouté avec les autres oiseaux là-haut hein? Dans les dégazages. Quand y a un avion qui s'écrase dans le monde, c'est sur les pompes à Roger Gicquel! Toujours que des informations épouvantables».
Je sais la comparaison est osée mais Robin Proper-Sheppard, leader de Sophia, c’est un peu la même chose. On dirait que dès qu’une femme quitte un homme, c’est forcément la sienne, que dès qu’une histoire d’amour se termine, c'est obligatoirement pour sa pomme.
Car oui, les chansons du leader de Sophia ne sont pas des plus joyeuses, et qu’il y a à chaque fois un relent de sinistrose mêlée à un doux sentiment de dépression qui flotte dans l’air. D’ailleurs, la phrase d’accueil de son myspace est assez explicite: «Life. Death. And in between we have the desert».
Le dernier album en date – le bien nommé ‘There Are No Goodbyes’ – ne déroge pas à la tradition. Comme depuis ses débuts sous l’appellation Sophia, Robin Proper-Sheppard propose le même genre de disques: des productions aux balades indie-pop-slow-core et aux mélodies travaillées, où il vient narrer ses histoires mélancoliques et dépressives, de cœurs brisés et de rencontres ratées, toujours avec cette même voix et ce timbre qui respire le désespoir.
Et une fois de plus, ça marche ! Reprenant du poil de la bête après un ‘Technology Won’t Save Us’ décevant (mais qui contenait son lot de jolies chansons), Sophia enchante son monde et pond ici quelques unes de ses plus belles compositions (There Are No Goodbyes, Something, Signs). Et s’il n’entraîne pas dans sa chute tout son auditoire, c’est surtout grâce à ses belles mélodies qui, certes, vous arracheraient presque quelques larmes, mais qui sont au final de belles raisons d’y croire encore.
Pas dit qu’on parle énormément de cet album (PommedePin l’avait fait il y a quelques semaines de cela avec talent), pourtant il mérite d’être écouté. Et pas uniquement parce que la mélancolie est un des sentiments les plus communs à nous tous. (sortie: 27 avril 2009)
Son:
Myspace (Trois titres de ‘There Are No Goodbyes’ en écoute)
Site officiel
Deux titres en écoute pour le retour des chroniques du mardi. Le titre éponyme, There Are No Goodbyes, splendide balade déchirante, et un Signs très slow-core-pop (malheureusement plus en écoute).
Myspace (Trois titres de ‘There Are No Goodbyes’ en écoute)
Site officiel
Deux titres en écoute pour le retour des chroniques du mardi. Le titre éponyme, There Are No Goodbyes, splendide balade déchirante, et un Signs très slow-core-pop (malheureusement plus en écoute).
C'est simplement très beau SOPHIA (parfois même magnifique) et ce depuis longtemps !
RépondreSupprimerRien de déprimant là-dedans. Mélancolique et triste, oui et justement, d'autant plus beau ce "There Are No Goodbyes" !
Dans la même veine que deux autres de mes albums préférés :
-> The Apartements, "A Life Full Of Farewells"
-> Carissa's Wierd, "Songs About Leaving"
Bon, je veux bien l'admettre : pas le genre de disques à écouter après un échec amoureux par exemple...
J'ai reecoute l'album un paquet de fois depuis, toujours avec plaisir. Ca ne passe pas a tous les moments de la vie comme le dit J-P, mais ca tient bien sur la longueur.
RépondreSupprimerEt merci pour le lien ;-)
Entièrement d'accord !
RépondreSupprimerJe viens de découvrir le groupe avec son premier effort, vraiment touchant.
J'ai sauté directos à ce 'There Are No Goodbyes', moins immédiat et à peine moins triste mais je ne regrette pas !
Bel album même si c'est loin d'être leur meilleur.
RépondreSupprimerEt puis pour une fois le bonus disc vaut le coup...
Bel album même si c'est loin d'être leur meilleur.
RépondreSupprimerEt puis pour une fois le bonus disc vaut le coup...
Punaise je connaissais pas du tout, c'est vraiment sublime !
RépondreSupprimerMerci :)
@ JP: Oui, le genre de groupe qui fait toujours la meme chose (je schématise) mais qui le fait tellement bien (ou presque) que ca passe toujours tout seul.
RépondreSupprimerAprès effectivement, faut pas l'écouter les soirs de déprime. Doit être marrant de vivre avec le Robin tiens... :)
@ Paul C: My pleasure l'américain!
@ La Buze: le premier album est très bon oui. Essaie aussi 'People Are Like Seasons'.
@ Lyle: j'ai acheté la version LP...
@ Martin: un conseil: vazy doucement pour sa discographie. Pas envie de te retrouver pendu!
Fixed water, quel disque et The infinite circle, presque aussi bien. Les deux suivants avaient terriblement déçu mais Signs semble amorcer un retour de neurasthénie (ce qui est plutôt bon signe!). Merci de parler de Sophia !
RépondreSupprimerEn fait, on dirait que les mecs il faut que tout aille mal dans leur vie pour qu'ils sortent des albums tuants.
RépondreSupprimerCa me rappelle Tom McRae. J'avais adoré son premier album, très noir avec des chansons d'une violence folle. Et il racontait qu'il était déprimé, que ça allait pas et qu'il avait du transcrire ca en musique.
Depuis qu'il va mieux, qu'il est plus heureux, il sort de la soupe à longueurs de disques...
ça marche particulièrement avec le Dylan mid seventies. Malheureux, il sort Blood on the tracks. Heureux, c'est Desire
RépondreSupprimertu pourrais peut être aussi te pencher sur son groupe précédent God Machine qui a sortit 2 albums assez indescriptibles en terme de style dans les 90's avant que le bassiste du groupe ne meurt d'un cancer à...... 27 ans
RépondreSupprimerc'est peut être ça aussi qui explique le spleen de R P Sheppard
@ Sonic Eric: C'est pas faux. Ceci dit, moi j'aime bien Desire (y a pas tout à garder certes, mais quand même, ne serait ce que pour Hurricane).
RépondreSupprimer@ Dragibus: Ah je ne savais pas. Et je n'ai jamais écouté God Machine. Et si jamais tu t'essaies à décrire ce que c'était quand même ce style indescriptible? :p
Pour d'autres découvertes, si cela vous tente : rock made in France http://rockmadeinfrance.canalblog.com/
RépondreSupprimerJe me demande si le déchirant So slow n'a pas été écrit en souvenir dudit bassiste
RépondreSupprimerVu les paroles, ça ne serait effectivement pas surprenant.
RépondreSupprimerPour info:
"I turn of the light but leave the television talking
no, tonight I don't want to be alone
I try to close my eyes, but I'm afraid of the dark
I see you everywhere
I see you everywhere
but death comes so slow
when you're waiting
when you're waiting to be taken
death comes so slow
when it's all you want
and it takes the ones that don't
death comes so slow
and death comes so slow
I try to close my eyes, but I'm afraid of the dark
I see you everywhere
I see you everywhere"
Oh tiens, une découverte! Assez belle de surcroit... Voila un album qui va bien m'aider a passer l'hiver (et-ce sans sarcasme!)
RépondreSupprimerToi, tu veux pas bouger de ton canapé didonc de toute la saison pour vouloir passer l'hiver avec Sophia! :)
RépondreSupprimerEt la chronique chez Benzine:
RépondreSupprimerhttp://www.benzinemag.net/2009/12/15/sophia-%e2%80%93-there-are-no-goodbyes/