Mais comment font-ils? Non mais je suis sérieux! Comment l'Écosse fait elle pour sortir constamment des artistes si talentueux? Non parce que l'Écosse, c'est même pas 80 000 km² de superficie pour à peine plus de 5 millions d'habitants. Rien du tout à côté de nombreux pays, même des plus petits (les Pays-Bas ou la Belgique, deux fois moins grand, deux fois plus peuplés).
Alors comment font-ils pour aligner, années après années, au hasard johnny marr, Arab Strap, The Jesus and Mary Chain, Franz Ferdinand, The Twilight Sad, Broken Records ou James Yorkston? Grâce à la pluie quotidienne? Aux distilleries? A la bière? Aux lacs? Tout ca ne peut décemment pas être une simple coïncidence.
Dans tous les cas, il va falloir trouver. Car l'afflux continue! La preuve avec le premier album des We Were Promised Jetpacks (pourquoi faire simple etc), combo d'Edinburgh aujourd'hui à Glasgow, qui débarque férocement, toutes guitares en avant !
‘These Four Walls’ est un disque de rock-post-punk-pop très efficace (dès la première minute de It's Thunder And It's Lightning, c’est une évidence), qui navigue entre The Wedding Present et The Apparitions, avec des airs de The Twilight Sad (cette façon d’alourdir le son), le tout mené par une voix où perce parfois un accent écossais reconnaissable entre tous et quelques notes de xylophone, innocemment lâchée ici et là.
Produit par Peter Katis (le mec derrière le premier album de leurs copains de label, découverts grâce à eux, Frightened Rabbit), ‘These Four Walls’ est également un disque qui a quelques atours post-rock. Si Keeping Warm de plus de 8 mns en est l’exemple parfait, c’est surtout le triptyque de milieu d’album Conductor, A Half Built House et This Is My House, This Is My Home qui est encore plus parlant avec ses montées lentes et ses explosions finales inexorables. Du tout bon.
Bref, voilà en quelques mots sans queue ni tête un rapide aperçu de ce qui sera peut-être un futur grand groupe au nom improbable, We Were Promised Jetpacks. Certes, c’est un peu tôt, mais vu le plaisir qui ressort de l’écoute de ce ‘These Four Walls’ – j’aurais pu faire témoigner mes pieds tant je n’arrête pas de les fracasser contre mon parquet à l'écoute de cet album, j’avoue, je mettrais bien quelques piécettes sur eux, si j’étais joueur. Et puis comme en plus l'Écosse ne devrait pas tarder à dominer le monde (cherchez pas c’est comme ca), je me dis que je prends pas trop de risque au final. (sortie: 15 juin 2009)
Alors comment font-ils pour aligner, années après années, au hasard johnny marr, Arab Strap, The Jesus and Mary Chain, Franz Ferdinand, The Twilight Sad, Broken Records ou James Yorkston? Grâce à la pluie quotidienne? Aux distilleries? A la bière? Aux lacs? Tout ca ne peut décemment pas être une simple coïncidence.
Dans tous les cas, il va falloir trouver. Car l'afflux continue! La preuve avec le premier album des We Were Promised Jetpacks (pourquoi faire simple etc), combo d'Edinburgh aujourd'hui à Glasgow, qui débarque férocement, toutes guitares en avant !
‘These Four Walls’ est un disque de rock-post-punk-pop très efficace (dès la première minute de It's Thunder And It's Lightning, c’est une évidence), qui navigue entre The Wedding Present et The Apparitions, avec des airs de The Twilight Sad (cette façon d’alourdir le son), le tout mené par une voix où perce parfois un accent écossais reconnaissable entre tous et quelques notes de xylophone, innocemment lâchée ici et là.
Produit par Peter Katis (le mec derrière le premier album de leurs copains de label, découverts grâce à eux, Frightened Rabbit), ‘These Four Walls’ est également un disque qui a quelques atours post-rock. Si Keeping Warm de plus de 8 mns en est l’exemple parfait, c’est surtout le triptyque de milieu d’album Conductor, A Half Built House et This Is My House, This Is My Home qui est encore plus parlant avec ses montées lentes et ses explosions finales inexorables. Du tout bon.
Bref, voilà en quelques mots sans queue ni tête un rapide aperçu de ce qui sera peut-être un futur grand groupe au nom improbable, We Were Promised Jetpacks. Certes, c’est un peu tôt, mais vu le plaisir qui ressort de l’écoute de ce ‘These Four Walls’ – j’aurais pu faire témoigner mes pieds tant je n’arrête pas de les fracasser contre mon parquet à l'écoute de cet album, j’avoue, je mettrais bien quelques piécettes sur eux, si j’étais joueur. Et puis comme en plus l'Écosse ne devrait pas tarder à dominer le monde (cherchez pas c’est comme ca), je me dis que je prends pas trop de risque au final. (sortie: 15 juin 2009)
Son :
Myspace (Trois titres de 'These Four Walls' en écoute)
Deux titres en écoute, as usual. Le nerveux Roll Up Your Sleeves et un Keeping Warm, à deux visages (malheureusement plus en écoute).
Pour finir, le clip du premier single, Quiet Little Voices:
Putain mais comment tu fais-tu pour trouver autant de perles.
RépondreSupprimerBon premier morceau cool mais un peu déjà entendu. Mais bon esprit quand même.
Mais le deuxième -Keeping Warm- pfff. Pfff. Je trouve plus les mots.
Ah si: merci!
J'ai pas trouvé cet album super ouf... C'est pas super original quoi.
RépondreSupprimerAs tu au moins écouté Pete & The Pirates Twist?
Ca sonne vraiment bien! Merci de la découverte!
RépondreSupprimerPour l'Écosse, je pense vraiment que c'est la température... Seattle a eu son boom musical aussi et il pleut toujours la bas...
Et faudrait pas oublier Travis et Idlewild, ces bands la aussi viennent d'Écosse!
@ -Twist- : Comment font-ils ? Eh bien c'est tout simplement CULTUREL chez eux (comme le sprint en Jamaïque ou le foot en Italie) D'autres groupes écossais "incontournables" selon moi : The Pastels, The Teenage Fan Club et Belle & Sebastian... (Cocteau Twins et The Silencers pour les 80's) Par contre, Johnny Marr est mancunien, me semble-t-il.
RépondreSupprimerMerci pour cette découverte : j'aime bien "Keeping Warm" (à écouter en acoustique sur leur MySpace)
Pas follement original, mais tres efficace. Le genre de groupe qui peut sortir un second album dantesque, avec juste un poil plus d'idees et de maturite.
RépondreSupprimerEt Quiet Little Voices, brr, des frissons partout a chaque fois.
Puisque tu as l'air étonné de la suprématie écossaise (Yorkston et maintenant WWPJ)dans les nouveaux venus cette année il y a eu The Phantom Band, l'année dernière, Glasvegas et les Sexy Kids, l'année encore avant My Latest Novel, ceux-là faisant partie d'une playlist que j'ai sous le coude depuis un moment, dédiée aux monstres du Loch Ness et à laquelle je m'empresse de rajouter les WWPJ!Brrr!
RépondreSupprimer@ Valoche: Oui, keeping warm est quand même un poil bizarrement construite, mais waouh: la montée d'un peu plus la moitié du titre avant le renversant, c'est super classe.
RépondreSupprimer@ Pandahocaré: Ah? J'aurais pensé pourtant. Pour Pete & The Pirates, non. Entendu parler mais jamais testé.
Si tu en parles c'est que j'imagine ca vaut le coup d'oreille? Faut commencer par quoi?
@ Simon Savard: La température ou la pluie. Et sans déconner je suis sur que ca joue à mort.
Pour Travis et Idelwild, oui aussi. Mais j'allais pas tous les citer, j'y serais encore! :)
@ JP: Oui forcément pour tous les groupes que tu cites. Par contre, pour Johnny Marr, c'est juste un effet de style pourri.
Je voulais dire "au hasard Balthazard" et vu que j'écoutais The Smiths à ce moment là, j'ai eu cette idée un peu débile de remplacer balthazard par Marr.
Sinon oui Marr est de Manchester.
@ Paul: Oui, voilà. Le reproche qu'on pourrait leur faire et de ne pas varier trop leur son. Mais franchement, j'y crois à mort ce groupe. Ils ont les mélodies et le rythme pour devenir énorme.
@ No Music: Ah ben faut la sortir cette playlist! Je sais pas comment tu vas faire pour trancher entre les artistes! Bon courage! :)
@ -Twist- : ah non, c'est MOI qui suis désolé de n'avoir pas compris d'emblée ton jeu de mots avec Johnny Marr :)
RépondreSupprimerLa typographie aurait dû m'alerter pourtant ! Merci pour l'explication ! Très drôle, en fait !
Le truc c'est que j'ai trouvé cet album un peu redondant sur la longueur menfin, ça n'engage que moi!
RépondreSupprimerSinon Pete & The Pirates n'ont pas une super longue discographie : deux EPs que je n'ai jamais écouté, deux singles en début d'année (Jennifer / Blood Gets In) et un album Little Death sur lequel je te conseille fortement de te pencher dessus.
Quatre titres sont écoute sur leur myspace ( http://www.myspace.com/peteandthepirates ).
Moi aussi, j'ai trouvé que l'album peinait sur la longueur.
RépondreSupprimerSympathique, mais on jugera le groupe sur le prochain...
@ Panda au carré: je vais aller ENFIN écouter Pete et ses pirates. :)
RépondreSupprimer@ Lyle: s'ils nous font une Puressence je deviens fou...
Paul C a déjà très bien déjà exprimé une opinion très proche de la mienne : J'ai l'intuition que c'est un groupe à suivre. Du style qui n'a rien pour déclencher le buzz, chez qui il manque une vraie étincelle mais qui dispose de toutes les armes pour construire patiemment.
RépondreSupprimer(Il faut bien dire que ma note était un peu salée (ce que je dis rétroactivement, même si j'avais pris les précautions d'usage).
La chronique chez Benzine:
RépondreSupprimerhttp://www.benzinemag.net/2009/12/10/we-were-promised-jetpacks-%e2%80%93-these-four-walls/