Le groupe qu'il était bon d'aimer quand on était au collège au début des années 90, histoire de montrer que « oui, j'écoute Nirvana, les Pixies et Rage Against The Machine mais pas que ». Et évidemment un grand groupe, régulièrement éreinté à la fin de la même décennie pour je ne sais trop quelle raison.
Le quatuor était devenu trio en 1971. Il n'est plus que duo depuis hier et le décès de Ray Manzarek, dont l'orgue aura donné ce son si reconnaissable aux Doors et à leurs chansons.
On n'oubliera pas qu'il est le responsable de la pseudo reformation débile du groupe au début des années 2000 (du genre inexcusable dont l'idiotie n'a d'égal que celle de Queen avec Paul Rodgers). Certains ajoutent déjà qu'on oubliera vite ses albums solos (sur lesquels je n'ai jamais posé la moindre oreille). Certes.
Mais avant ça, on se replongera avec plaisir dans la discographie très solide, quoiqu'on en dise, des Doors, dont Manzarek aura été un des principaux artisans, et au sommet de laquelle se trouve ce L.A. Woman qui ne vieillit toujours pas.
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