Début novembre, une dépêche nous annonçait que nous français, inventeur du french kiss et de l'amour à la française (à prononcer à l'américaine) étions relégué au quatrième rang… des accents les plus sexys du monde (d'après une enquête établie auprès de 5000 femmes à travers le monde), après une domination sans partage depuis de nombreuses, derrière les irlandais (déjà!), les italiens et les écossais. Un scandale!
Oui. Proprement un scandale. Car chacun sait bien que l'accent écossais est insurpassable. J'ai beau avoir beaucoup d'affection pour l'accent anglais londonien qui déborde de charme et respire la taquinerie, aimer l'espagnol (notamment quand il s'exprime dans une langue étrangère), j'ai toujours eu une faiblesse pour l'écossais (Ah, Arab Strap...).
Pour ceux qui douteraient encore du charme incroyable que dégage un anglais parlé dans la langue de Malcolm Middleton, écoutez le deuxième album (et dernier en date) de The Twilight Sad, quatuor originaire de Kilsyth, une petite ville d'à peine 10 000 habitants située au nord de Glasgow. James Graham et ses "rrr" qui traine en longueur devrait finir par vous convaincre.
Au delà ces considérations phonétiques, ce 'Forget The Night Ahead' est surtout une nouvelle et belle réussite de la part des Twilight Sad. Ce groupe a vraiment une esthétique et un son bien à lui, mélange de noise, de shoegaze, de rock et de paroles d'une noirceur infinie. Cet album est un nouveau plaidoyer à décrasser vos enceintes qui depuis trop longtemps maintenant n'ont pas atteint le niveau 3.
The Twilight Sad est un groupe qui joue fort (forcément, habiter à 20 bornes de chez Mogwaï…) et qui déploie tout une armada pour rendre le son de ses compositions d'une ampleur incroyable. Mené par les frappes chirurgicales de Mark Devine, 'Forget The Night Ahead' saute aux oreilles, s'y accroche pour ne pas leur laisser que très peu de répit.
Dans le même temps, et encore plus que sur leur premier album 'Fourteen Autumns & Fifteen Winters', les Twilight Sad prouvent leur capacité à gérer les temps forts et les temps faibles de leurs compositions, tout en finesse et touché (Made to Disappear avec ses montées et ses montées de guitares noise en est l'exemple parfait).
Mais ne vous méprenez pas sur mes dires: cet album n'est en rien difficile d'accès et n'est pas réservé à une certaine frange d'auditeurs un peu barrée. Non. Si The Twilight Sad joue fort, il n'en néglige pas pour autant les mélodies. La production est tellement carrée (merci une nouvelle fois à Paul Savage des Delgados), la basse impeccable (et indispensable) et les effets de pédales acérés que beaucoup devraient y trouver leur compte.
Le seul reproche que l'on pourrait faire finalement à ce 'Forget The Night Ahead' concerne sa pochette, sorte de 'Fun House' un peu cheap et pas franchement transcendant; leurs artworks passés, très acides et cyniques, avaient un peu plus de gueule. Mais à part ça, rien. Ce nouvel album des Twilight Sad est une grande réussite. Et reste un groupe plus que jamais à jouer loud! (sortie: 22 septembre 2009)
Oui. Proprement un scandale. Car chacun sait bien que l'accent écossais est insurpassable. J'ai beau avoir beaucoup d'affection pour l'accent anglais londonien qui déborde de charme et respire la taquinerie, aimer l'espagnol (notamment quand il s'exprime dans une langue étrangère), j'ai toujours eu une faiblesse pour l'écossais (Ah, Arab Strap...).
Pour ceux qui douteraient encore du charme incroyable que dégage un anglais parlé dans la langue de Malcolm Middleton, écoutez le deuxième album (et dernier en date) de The Twilight Sad, quatuor originaire de Kilsyth, une petite ville d'à peine 10 000 habitants située au nord de Glasgow. James Graham et ses "rrr" qui traine en longueur devrait finir par vous convaincre.
Au delà ces considérations phonétiques, ce 'Forget The Night Ahead' est surtout une nouvelle et belle réussite de la part des Twilight Sad. Ce groupe a vraiment une esthétique et un son bien à lui, mélange de noise, de shoegaze, de rock et de paroles d'une noirceur infinie. Cet album est un nouveau plaidoyer à décrasser vos enceintes qui depuis trop longtemps maintenant n'ont pas atteint le niveau 3.
The Twilight Sad est un groupe qui joue fort (forcément, habiter à 20 bornes de chez Mogwaï…) et qui déploie tout une armada pour rendre le son de ses compositions d'une ampleur incroyable. Mené par les frappes chirurgicales de Mark Devine, 'Forget The Night Ahead' saute aux oreilles, s'y accroche pour ne pas leur laisser que très peu de répit.
Dans le même temps, et encore plus que sur leur premier album 'Fourteen Autumns & Fifteen Winters', les Twilight Sad prouvent leur capacité à gérer les temps forts et les temps faibles de leurs compositions, tout en finesse et touché (Made to Disappear avec ses montées et ses montées de guitares noise en est l'exemple parfait).
Mais ne vous méprenez pas sur mes dires: cet album n'est en rien difficile d'accès et n'est pas réservé à une certaine frange d'auditeurs un peu barrée. Non. Si The Twilight Sad joue fort, il n'en néglige pas pour autant les mélodies. La production est tellement carrée (merci une nouvelle fois à Paul Savage des Delgados), la basse impeccable (et indispensable) et les effets de pédales acérés que beaucoup devraient y trouver leur compte.
Le seul reproche que l'on pourrait faire finalement à ce 'Forget The Night Ahead' concerne sa pochette, sorte de 'Fun House' un peu cheap et pas franchement transcendant; leurs artworks passés, très acides et cyniques, avaient un peu plus de gueule. Mais à part ça, rien. Ce nouvel album des Twilight Sad est une grande réussite. Et reste un groupe plus que jamais à jouer loud! (sortie: 22 septembre 2009)
Son:
Myspace (dont deux chansons de 'Forget The Night Ahead' en écoute et quatre de 'Fourteen Autumns & Fifteen Winters')
Site officiel
Deux chansons en écoute. Le choix fut assez délicat tant chacune recèle de merveilles mélodiques. Pour le coup deux facettes: un Made to Disappear bruyant/brillant et un That Room au piano oppressant, (malheureusement plus en écoute).
Et pour finir le clip de I Became a Prostitute, premier single, vintage:
Myspace (dont deux chansons de 'Forget The Night Ahead' en écoute et quatre de 'Fourteen Autumns & Fifteen Winters')
Site officiel
Deux chansons en écoute. Le choix fut assez délicat tant chacune recèle de merveilles mélodiques. Pour le coup deux facettes: un Made to Disappear bruyant/brillant et un That Room au piano oppressant, (malheureusement plus en écoute).
Et pour finir le clip de I Became a Prostitute, premier single, vintage:
Puisque je partage une certaine admiration pour le rock écossais, puis-je me permettre d'ajouter un lien vers une playlist appropriée ?
RépondreSupprimerhttp://pomme2pin.blogspot.com/2009/11/flower-of-scotland.html
Un peu déçu par l'album, malheureusement pas au niveau de I Beacme A Prostitute, morceau parfait.
Un groupe bien sympa mais ni suffisamment mélodique ni suffisament bruitiste pour totalement convaincre. Du rock Modem... Pile au Miyeu.
RépondreSupprimerbeaucoup appris
RépondreSupprimer@ Paul: Tu fais bien. Superbe playlist. Totalement appropriée pour passer une partie de l'après-midi (testé et approuvé y a qqs jours de cela).
RépondreSupprimer@ Lyle: Du rock Modem. Comme tu y vas! Du rock modem... Très bon! :))
@ Anonyme: J'ai fait une faute? :o
Ah ouais, pas d'accord avec Lyle pour une fois. The Twilight Sad ça vaut quand même plus que la moyenne. J'ai également une sensibilité particulière pour cet accent rocailleux et pour leur premier album mais bon celui-ci est quand même pas piqué des hannetons !!
RépondreSupprimerJ'ai pas dit moyen, mais sympa. Un groupe 6.5/10 quoi...
RépondreSupprimerD'ailleurs j'avais même mis 7 au single sur DLMDS.
Rho, 6.5 quand même. A peine plus que le trio de rockeurs dont tout le monde parle. Ca vaut plus que ca non? :D
RépondreSupprimerEt la chronique chez Benzine:
RépondreSupprimerhttp://www.benzinemag.net/2009/12/07/the-twilight-sad-forget-the-night-ahead/