Les tops albums de fin d'année pleuvant, il était donc temps que je m'y mette à mon tour. Ainsi, après Hop-Blog, The Man of Rennes (qui débute juste le sien) ou Words & Sounds, qui reprend pour l'occasion du service (je continuerai à mettre des liens vers d'autres top les jours suivants), voilà donc la première partie de ce top 50, avec les albums classés de 50 à 31. La suite viendra durant le week-end.
Une belle année, quoi qu'on en dise, avec des albums forts, de sacrées découvertes et des confirmations. Certes, de mon point vue, pas la meilleure année, mais pas la plus mauvaise loin de là, comme veulent nous le faire entendre certains (Martin a son avis là-dessus ici).
Vous trouverez au bas de ce papier un lecteur grooveshark répertoriant une chanson de chacun des albums présentés.
Une belle année, quoi qu'on en dise, avec des albums forts, de sacrées découvertes et des confirmations. Certes, de mon point vue, pas la meilleure année, mais pas la plus mauvaise loin de là, comme veulent nous le faire entendre certains (Martin a son avis là-dessus ici).
Vous trouverez au bas de ce papier un lecteur grooveshark répertoriant une chanson de chacun des albums présentés.
Pour info, le top "chansons 2009" se trouve là et le top "autres formats" (on va l'appeler comme ça, ça sera plus simple) se trouve ici.
50. Moderat – st [B-Pitch]
Quand deux des figures de proue de la scène électro allemande se mettent à travailler ensemble, à quoi cela peut-il ressembler ? Après un premier essai via un EP en 2003 (‘Auf Kosten der Gesundheit’, aucune écoute au bataillon), Apparat et le duo Modeselektor remettent donc le couvert. A Apparat le côté planant, à Modelesktor celui plus percutant. Projet vraiment intéressant, avec un gout d’y reviens-y (les morceaux des trois zouaves sont vraiment très catchy), ce ‘Moderat’ séduit énormément.
Quand deux des figures de proue de la scène électro allemande se mettent à travailler ensemble, à quoi cela peut-il ressembler ? Après un premier essai via un EP en 2003 (‘Auf Kosten der Gesundheit’, aucune écoute au bataillon), Apparat et le duo Modeselektor remettent donc le couvert. A Apparat le côté planant, à Modelesktor celui plus percutant. Projet vraiment intéressant, avec un gout d’y reviens-y (les morceaux des trois zouaves sont vraiment très catchy), ce ‘Moderat’ séduit énormément.
49. Radio Moscow – Brain Cycles [Alive]
Black Keys + Comets on Fire + esprit de Jimi Hendrix + Led Zeppelin = Radio Moscow. Simpliste et réducteur, certes, mais c’est selon moi assez proche de tout cela. Deuxième opus, ‘Brain Cycles’ continue dans la voie tracée par leur premier album, avec rock, pédales wah-wah, psychédélisme, garage, riffs dans tous les sens, solos de batterie déments, le tout relevé par un côté soul très loin d'être désagréable. Jubilatoire !
Black Keys + Comets on Fire + esprit de Jimi Hendrix + Led Zeppelin = Radio Moscow. Simpliste et réducteur, certes, mais c’est selon moi assez proche de tout cela. Deuxième opus, ‘Brain Cycles’ continue dans la voie tracée par leur premier album, avec rock, pédales wah-wah, psychédélisme, garage, riffs dans tous les sens, solos de batterie déments, le tout relevé par un côté soul très loin d'être désagréable. Jubilatoire !
48. Pajo – Scream With Me [Black Tent Press]
David Pajo s’offre un petit plaisir avec la sortie de certains de ses enregistrements confidentiels. Ceux-ci sont consacrés au groupe de punk américain Misfits. ‘Scream With Me’ est une relecture brute de décoffrage, tout à la guitare acoustique. Recréant l’ambiance des vieux disques folk qui ont fait l’histoire de la musique américaine il y a de cela 50 ans, l’ancien guitariste de Slint sort là un très beau dique, lo-fi jusqu’au bout de la corde.
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David Pajo s’offre un petit plaisir avec la sortie de certains de ses enregistrements confidentiels. Ceux-ci sont consacrés au groupe de punk américain Misfits. ‘Scream With Me’ est une relecture brute de décoffrage, tout à la guitare acoustique. Recréant l’ambiance des vieux disques folk qui ont fait l’histoire de la musique américaine il y a de cela 50 ans, l’ancien guitariste de Slint sort là un très beau dique, lo-fi jusqu’au bout de la corde.
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47. Mos Def – The Ecstatic [Downtown]
Attention, Mos Def revient sérieusement aux affaires ! En s’entourant de la Stones Throw crew (Madlib, Oh No, et toute la clique), ce géant du hip-hop américain pond un petit bijou, ‘The Ecstatic’, éclectique à souhait, lorgnant vers des tonalités hispaniques, moyen-orientales et carrément orientales. Extatique.
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Attention, Mos Def revient sérieusement aux affaires ! En s’entourant de la Stones Throw crew (Madlib, Oh No, et toute la clique), ce géant du hip-hop américain pond un petit bijou, ‘The Ecstatic’, éclectique à souhait, lorgnant vers des tonalités hispaniques, moyen-orientales et carrément orientales. Extatique.
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46. Toy Fight – Peplum [City Slang]
Être signé chez City Slang, ça vous pose un groupe. Et quand c’est ce même label qui a insisté pour la reformation du groupe, c’est encore mieux ! Joyeuse troupe, Toy Fight est une arme de séduction massive avec sa folk-pop-rock, ses violons, ses banjos, ses cuivres, rappelant aussi bien les Kings of Convenience, Belle & Sebastian ou Noah and The Whale. Ce ‘Peplum’ est une preuve supplémentaire qu’en France aussi, on est capable d’en revendre aux anglo-saxons. Et sur leur terrain en plus.
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Être signé chez City Slang, ça vous pose un groupe. Et quand c’est ce même label qui a insisté pour la reformation du groupe, c’est encore mieux ! Joyeuse troupe, Toy Fight est une arme de séduction massive avec sa folk-pop-rock, ses violons, ses banjos, ses cuivres, rappelant aussi bien les Kings of Convenience, Belle & Sebastian ou Noah and The Whale. Ce ‘Peplum’ est une preuve supplémentaire qu’en France aussi, on est capable d’en revendre aux anglo-saxons. Et sur leur terrain en plus.
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45. The Hunches – Exit Dreams [In The Red]
‘Exit Dreams’ est un disque sans concession : urgent, violent, furieux, cradingue, dans la pure tradition Hunches. En quarante minutes et douze titres, les quatre gars de Portland enfilent les titres comme des parpaings, font chauffer les riffs (et il y en a!), se mettent à hurler comme jamais et noisy-ise tout cela avec un talent certain. Mélange de garage, de punk, de rock et blues crasseux, ‘Exit Dreams’ est un tout sacrément efficace et l’adieu d’un groupe qui m’aura fait hurler «RIOT!» plus d’une fois.
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‘Exit Dreams’ est un disque sans concession : urgent, violent, furieux, cradingue, dans la pure tradition Hunches. En quarante minutes et douze titres, les quatre gars de Portland enfilent les titres comme des parpaings, font chauffer les riffs (et il y en a!), se mettent à hurler comme jamais et noisy-ise tout cela avec un talent certain. Mélange de garage, de punk, de rock et blues crasseux, ‘Exit Dreams’ est un tout sacrément efficace et l’adieu d’un groupe qui m’aura fait hurler «RIOT!» plus d’une fois.
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44. Dan Deacon – Bromst [Carpark]
Acoustico-electro-pop-psychédélique dont certains passages ne seraient pas reniés par Animal Collective, ce ‘Bromst’ fait partie de ces album jouissif que l’on épuise jusqu’à la moelle car justement, ils ne se limitent pas à un plaisir éphémère et grossier.
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Acoustico-electro-pop-psychédélique dont certains passages ne seraient pas reniés par Animal Collective, ce ‘Bromst’ fait partie de ces album jouissif que l’on épuise jusqu’à la moelle car justement, ils ne se limitent pas à un plaisir éphémère et grossier.
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43. Ramona Falls – Intuit [Barsuk]
Premier à l’applaudimètre à l’occasion du top des bloggeurs 2009, ce premier album solo de Brent Knopf (le type derrière Menomena) est une bien belle œuvre d’une beauté franchement sidérante. Sombre et mélancolique, mélodiquement de très haut niveau, rempli de petites idées qui ne payent pas de mine mais qui donne un vrai corps à cette œuvre, le père Brent s’offre là une escapade de haute tenue.
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Premier à l’applaudimètre à l’occasion du top des bloggeurs 2009, ce premier album solo de Brent Knopf (le type derrière Menomena) est une bien belle œuvre d’une beauté franchement sidérante. Sombre et mélancolique, mélodiquement de très haut niveau, rempli de petites idées qui ne payent pas de mine mais qui donne un vrai corps à cette œuvre, le père Brent s’offre là une escapade de haute tenue.
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42. Castanets – Texas Rose, The Thaw & The Beats [Asthmatic Kitty]
Depuis leur ‘Cathedral’ de 2004, j’avais laissé courir les Castanets, le groupe d’un seul homme, Raymond Raposa. Désormais signé chez les chats asthmatiques de Sufjan Stevens, Castanets est revenu en 2009 avec un cinquième (déjà) album, ‘Texas Rose,The Thaw & The Beats’. Un bel et étrange album. Pas vraiment folk, pas foncièrement rock. Oui, étrange. Bon. Sombre. Et habité.
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Depuis leur ‘Cathedral’ de 2004, j’avais laissé courir les Castanets, le groupe d’un seul homme, Raymond Raposa. Désormais signé chez les chats asthmatiques de Sufjan Stevens, Castanets est revenu en 2009 avec un cinquième (déjà) album, ‘Texas Rose,The Thaw & The Beats’. Un bel et étrange album. Pas vraiment folk, pas foncièrement rock. Oui, étrange. Bon. Sombre. Et habité.
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41. Handsome Furs – Face Control [Sub Pop]
Side-project le plus intéressant selon moi de la bande à Wolf Parade, Handsome Furs réussit le combo grand disque/pochette hideuse de l’année. ‘Face Control’ est un hommage à peine déguisé à New Order avec cette électro-pop synthétique teintée de new-wave. Et l’album qu’aurait pu sortir la bande à Sumner si James Murphy de Lcd Soundsystem s’était chargé de la production.
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Side-project le plus intéressant selon moi de la bande à Wolf Parade, Handsome Furs réussit le combo grand disque/pochette hideuse de l’année. ‘Face Control’ est un hommage à peine déguisé à New Order avec cette électro-pop synthétique teintée de new-wave. Et l’album qu’aurait pu sortir la bande à Sumner si James Murphy de Lcd Soundsystem s’était chargé de la production.
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40. Jean-Louis Murat – Le Cours Ordinaire des Choses [Scarlett]
‘Le Cours Ordinaire des Choses’ est une sacrée surprise de la part d’un artiste qui pour moi tournait quelque peu en rond. Jean-Louis Murat retrouve ici une grande inspiration et évite les pièges de grandiloquence tendus sur son passage. Et si c’est un peu facile de faire cette comparaison, ‘Le Cours Ordinaire des Choses’ est une sorte de grand frère bluesy langoureux de ‘Mustango’.
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‘Le Cours Ordinaire des Choses’ est une sacrée surprise de la part d’un artiste qui pour moi tournait quelque peu en rond. Jean-Louis Murat retrouve ici une grande inspiration et évite les pièges de grandiloquence tendus sur son passage. Et si c’est un peu facile de faire cette comparaison, ‘Le Cours Ordinaire des Choses’ est une sorte de grand frère bluesy langoureux de ‘Mustango’.
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39. Pistol Disco – Evergreen [Celebrity Lifestyle]
Chouchou de Disso toujours cachée derrière sa fenêtre, les suédois de Pistol Disco auront été une grande révélation en 2009. Un furieux mélange de style, mais où le duo garde une cohérence folle tout au long de l’album. Ici, il y a de l’electro, du drone, du noise, de l’ambient (ou presque). Une foultitude d'idées bienvenues. Et un groupe à suivre assurément.
(NB: Vu que ce sont des gens bien, ils proposent de télécharger gratuitement cet album 'Evergreen' pour se faire une idée, ici).
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Chouchou de Disso toujours cachée derrière sa fenêtre, les suédois de Pistol Disco auront été une grande révélation en 2009. Un furieux mélange de style, mais où le duo garde une cohérence folle tout au long de l’album. Ici, il y a de l’electro, du drone, du noise, de l’ambient (ou presque). Une foultitude d'idées bienvenues. Et un groupe à suivre assurément.
(NB: Vu que ce sont des gens bien, ils proposent de télécharger gratuitement cet album 'Evergreen' pour se faire une idée, ici).
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38. Be My Weapon – march/2009 [pSycho Specific Music]
Nouveau projet de David Freel, leader de Swell, qui s’associe à Ron Burns à la batterie pour sortir, sous le nom de Be My Weapon, ‘march/2009’. Un album qui ne s’éloigne pas vraiment des plates bandes de Swell: ses folk-rock songs sont toujours déprimées. Mais dieu qu’elles sont belles.
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Nouveau projet de David Freel, leader de Swell, qui s’associe à Ron Burns à la batterie pour sortir, sous le nom de Be My Weapon, ‘march/2009’. Un album qui ne s’éloigne pas vraiment des plates bandes de Swell: ses folk-rock songs sont toujours déprimées. Mais dieu qu’elles sont belles.
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37. Clark – Totem Flare [Warp]
‘Totem Flare’ est un album qui se découvre petit à petit, tant sa densité empêche au départ d’y voir bien clair. Et pourtant. Tantôt organique, tantôt analogique, capable de tube dancefloor, l’electro de Clark mute une nouvelle fois et prend du corps. Grand album de la part d’un artiste exigeant.
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‘Totem Flare’ est un album qui se découvre petit à petit, tant sa densité empêche au départ d’y voir bien clair. Et pourtant. Tantôt organique, tantôt analogique, capable de tube dancefloor, l’electro de Clark mute une nouvelle fois et prend du corps. Grand album de la part d’un artiste exigeant.
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36. Blank Dogs – Under and Under [In The Red]
Projet d’un seul homme (Mike Sniper), Blank Dogs est l'apologie de "le cheap c'est chic". Tout est assez minimal (de la batterie aux synthés en passant par la voix cachée derrière une tonne d'effets), camouflé derrière un ensemble très lo-fi. Rappelant parfois aussi bien les Cure que Joy Division, New Order ou Radiohead (!), Blank Dogs il y a 25 ans aurait été signé chez Factory. Il est chez In The Red. Que voulez-vous de plus?
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Projet d’un seul homme (Mike Sniper), Blank Dogs est l'apologie de "le cheap c'est chic". Tout est assez minimal (de la batterie aux synthés en passant par la voix cachée derrière une tonne d'effets), camouflé derrière un ensemble très lo-fi. Rappelant parfois aussi bien les Cure que Joy Division, New Order ou Radiohead (!), Blank Dogs il y a 25 ans aurait été signé chez Factory. Il est chez In The Red. Que voulez-vous de plus?
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35. Annie – Don’t Stop [Smalltown Supersound]
Cinq ans sans voir l’être aimé, c’est long. Alors en musique, imaginez. Après d’innombrables malentendus avec sa maison de disque, la belle norvégienne Annie revient enfin sur le devant de la scène avec un disque qui fait un bide monumentale commercialement parlant mais qui est d’une très belle tenue. Catchy comme à la belle époque, son électro-pop brillante confirme surtout qu’Annie reste parmi les plus efficaces entertaining women de la scène actuelle.
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Cinq ans sans voir l’être aimé, c’est long. Alors en musique, imaginez. Après d’innombrables malentendus avec sa maison de disque, la belle norvégienne Annie revient enfin sur le devant de la scène avec un disque qui fait un bide monumentale commercialement parlant mais qui est d’une très belle tenue. Catchy comme à la belle époque, son électro-pop brillante confirme surtout qu’Annie reste parmi les plus efficaces entertaining women de la scène actuelle.
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34. The Fiery Furnaces - I'm Going Away [Thrill Jockey]
Deux albums expérimentaux et très moyens auront donc rendus The Fiery Furnaces à la raison. ‘I’m Going Away’ est un très beau retour du duo familial Friedberger. Un album pop aux compositions déséquilibrés et tordues mais qui ne tombent jamais (ni même à plat). Exigeant et déjanté, ce ‘I’m Going Away’ est un album totalement savoureux. Ne manque plus que la reconnaissance.
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Deux albums expérimentaux et très moyens auront donc rendus The Fiery Furnaces à la raison. ‘I’m Going Away’ est un très beau retour du duo familial Friedberger. Un album pop aux compositions déséquilibrés et tordues mais qui ne tombent jamais (ni même à plat). Exigeant et déjanté, ce ‘I’m Going Away’ est un album totalement savoureux. Ne manque plus que la reconnaissance.
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33. Kwoon – When The Flowers Were Singing [Autoproduction]
Sans rigoler, voilà le secret le mieux gardé de France. Il s’appelle Kwoon et avec l’aide d’un premier album (‘Tales and Dreams’), il m’avait mis par terre. Plus de trois ans plus tard, en plein mois de décembre, revoilà Kwoon avec un nouvel album (encore une fois autoproduit), ‘When The Flowers Were Singing…’, sortie début décembre. Un disque de post-rock rêveur, dans la lignée du précédent, mais plus ambitieux et mieux produit. Splendide. On en reparle rapidement dans ces pages.
Sans rigoler, voilà le secret le mieux gardé de France. Il s’appelle Kwoon et avec l’aide d’un premier album (‘Tales and Dreams’), il m’avait mis par terre. Plus de trois ans plus tard, en plein mois de décembre, revoilà Kwoon avec un nouvel album (encore une fois autoproduit), ‘When The Flowers Were Singing…’, sortie début décembre. Un disque de post-rock rêveur, dans la lignée du précédent, mais plus ambitieux et mieux produit. Splendide. On en reparle rapidement dans ces pages.
32. Junior Boys – Begone Dull Care [Domino]
Voilà un groupe dont les albums ne sont pas immédiats mais dont les écoutes successives sont révélatrices du talent de ce duo, à l’électro-pop synthétiques et aux ambiances eighties. Troisième album, troisième réussite pour un groupe qui ne paye pas de mine mais qui est sacrément imposant.
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31. Sonic Youth – The Eternal [Matador]
On viendrait presque à croire que dès le début, ils savaient qu’ils ne vieilliraient pas. Sonic Youth a a bientôt 30 ans, et à quelques erreurs de parcours près, ils sont encore là. Encore et toujours. Et on le sait dès les premiers cris de Kim Gordon sur Sacred Trickster.
Rock-pop (selon Sonic Youth), ‘The Eternal’, sans jamais tomber dans la facilité, est peut-être leur meilleur album de la décennie. Un album qui ne renversera pas les codes comme il y a 15 ans. Mais qui prouve bien que la jeunesse sonique est éternelle.
+On viendrait presque à croire que dès le début, ils savaient qu’ils ne vieilliraient pas. Sonic Youth a a bientôt 30 ans, et à quelques erreurs de parcours près, ils sont encore là. Encore et toujours. Et on le sait dès les premiers cris de Kim Gordon sur Sacred Trickster.
Rock-pop (selon Sonic Youth), ‘The Eternal’, sans jamais tomber dans la facilité, est peut-être leur meilleur album de la décennie. Un album qui ne renversera pas les codes comme il y a 15 ans. Mais qui prouve bien que la jeunesse sonique est éternelle.
Vous trouverez ci-dessous un lecteur grooveshark compilant un titre de chacun des albums cités pour, le cas échéant, vous faire une idée des disques en question:
Ouah, un top 50 ! C'est ambitieux, je vais lire ça avec plaisir, surtout qu'il y a de quoi écouter :-) !
RépondreSupprimerEst-ce que le vieux barbu t'a amené de la musique sous le sapin ?
Merde !
RépondreSupprimerIl est sorti le Kwoon !
Il faut que je le trouve...
Il y a tellement de disques de 2009 que je n'ai pas pu écouté que je vais sans doute éviter de faire un TOP cette année...
Toujours autant étonné de tant d'éclectisme (par rapport à mon top ultra-indie-boy folkeux comme le dit Disso ;-)
RépondreSupprimerPar contre le n°46 est très très loin quand même non?
D'accord avec toi sur le fait que les Junior Boys sont pas du genre tape-à-l'oeil, et pourtant il y a un réel talent derrière.
RépondreSupprimerIls ont placé la barre assez haut avec "So this is goodbye", et se situent un cran en-dessous avec celui-ci, mais ça reste de l'électro-pop de haute volée
Bon pas mal de choses que je dois découvrir (Pistol disco, Clark...) et d'autres qui seront beaucoup plus haut chez moi (Ramona Falls, Handsome Furs), toujours un plaisir de lire ton top en tout cas.
RépondreSupprimerMerci! P'tain y-a des pépites, des perles et du bon là-dedans.
RépondreSupprimerEt pourtant j'aime pas les top!
@ Mike: Non pas de musique: ma famille a décidé d'arrêter de m'acheter des disques vu que soit je les retournais car je les avais déjà soit c'était de la daube :D Donc j'avais fait comprendre que les disques valait mieux éviter :D
RépondreSupprimer@ Lyle: Oui, fin d'année. Le 9 décembre. Très bel album oui, vraiment dans la lignée du précédent.
@ Erwan: Il est dans le top c'est déjà ca. Ce top pour moi veut dire que ce sont les albums qui m'ont vraiment marqué cette année (et celui là grace à toi notamment).
@ Seb: Carrément. En plus, c'est vraiment le groupe qui s'il le voulait pourrait tout casser avec un titre pupute comme il faut. Mais non, ils restent intransigeants. Tant mieux.
@ Christophe: Merci. Ton top aussi est plein de trucs que je n'ai pas écouté (ou pas pris le temps). :D
Pistol Disco, faut remercier Disso :p
@ Valoche: Et toi tu fais pas une chtite selection Msieur Valoche?