Si j'avais découvert ce 'London Town' sans chercher à en savoir plus à son propos, je pense qu'il aurait déjà été chroniqué dans la partie Oldies de ce blog, entre le 'Unhalfbricking' des Fairport Convention, le 'Sunflower' des Beach Boys ou le fabuleux 'Any Way That You Want Me' d'Evie Sands. Car le premier album des Magic Theatre est ni plus ni moins de cet acabit là. Sans flagornerie ni exagération aucune.
Magic Theatre est le projet de Dan Popplewell et de Sophia Churney, tous deux leaders du groupe Ooberman, inconnu sous mon chapeau mais qui, si l'on en croit leur site Internet, est tout sauf un groupe ignoré chez nos voisins britanniques.
Un projet parallèle, qui mûrissait depuis 4 ans déjà, et qui a enfin vu le jour, physiquement parlant - 'London Town' a été partagé par Dan et Sophia à la fin de l'année dernière à tous les membres de la mailing list d'Ooberman.
Et quelle claque! Magic Theatre nous propose un retour des plus classes dans les années 60. Tout ici respire cette époque bénie de la pop music. La durée de 'London Town' déjà - 35 mns. Ses orchestrations recherchées et toujours très fines ensuite. Et puis cette façon de raconter des histoires aussi.
L'album de Magic Theatre c'est tout cela à la fois. 'London Town' raconte le voyage dans le temps d'un jeune homme de 1968 qui part trouver dans le Londres de 1888 l'amour de sa vie, qui s'impatiente dans une société victorienne qui l'ennuie.
En onze chapitres, 'London Town' raconte cette histoire d'amour en devenir sur fond de musique de chambre (Elegy), de compositions orientales que l'on dirait sorties d'un film à horizon lointain (St. Agnes Eve), d'optimisme fait de chansons pop enlevées (Steamroller), l'ombre de The Left Banke ici (Rowing Boat Love Song), celle des Beach Boys là (Summer Sun), des violons qui pleurent et un clavecin qui s'emballe.
Une superbe histoire, aussi bien joyeuse que d'une tristesse insondable, magnifiée par le Radio Orchestra de Slovaquie et le Philarmonic Chamber Choir d'Estonie - je vous laisse imaginer ainsi la beauté de ces cordes, la justesse des chœurs et les divines orchestrations - ainsi que par la voix de Sophia Churney, d'une beauté renversante.
'London Town' n'est pas un album sympathique. Magic Theatre n'est pas un groupe de plus. Non, c'est un groupe merveilleux auteur d'un album ambitieux et en tous points remarquables, que les écoutes ne cessent de bonifier.
Il serait effectivement sorti en 1968, il serait déjà devenu un classique du genre. Espérons que bien qu'il ne sorte qu'en 2010, il obtienne ce qualificatif là et par le plus grand nombre. Ce chef d'œuvre (c'en est un) le mérite amplement. (sortie: 7 juin 2010)
Magic Theatre est le projet de Dan Popplewell et de Sophia Churney, tous deux leaders du groupe Ooberman, inconnu sous mon chapeau mais qui, si l'on en croit leur site Internet, est tout sauf un groupe ignoré chez nos voisins britanniques.
Un projet parallèle, qui mûrissait depuis 4 ans déjà, et qui a enfin vu le jour, physiquement parlant - 'London Town' a été partagé par Dan et Sophia à la fin de l'année dernière à tous les membres de la mailing list d'Ooberman.
Et quelle claque! Magic Theatre nous propose un retour des plus classes dans les années 60. Tout ici respire cette époque bénie de la pop music. La durée de 'London Town' déjà - 35 mns. Ses orchestrations recherchées et toujours très fines ensuite. Et puis cette façon de raconter des histoires aussi.
L'album de Magic Theatre c'est tout cela à la fois. 'London Town' raconte le voyage dans le temps d'un jeune homme de 1968 qui part trouver dans le Londres de 1888 l'amour de sa vie, qui s'impatiente dans une société victorienne qui l'ennuie.
En onze chapitres, 'London Town' raconte cette histoire d'amour en devenir sur fond de musique de chambre (Elegy), de compositions orientales que l'on dirait sorties d'un film à horizon lointain (St. Agnes Eve), d'optimisme fait de chansons pop enlevées (Steamroller), l'ombre de The Left Banke ici (Rowing Boat Love Song), celle des Beach Boys là (Summer Sun), des violons qui pleurent et un clavecin qui s'emballe.
Une superbe histoire, aussi bien joyeuse que d'une tristesse insondable, magnifiée par le Radio Orchestra de Slovaquie et le Philarmonic Chamber Choir d'Estonie - je vous laisse imaginer ainsi la beauté de ces cordes, la justesse des chœurs et les divines orchestrations - ainsi que par la voix de Sophia Churney, d'une beauté renversante.
'London Town' n'est pas un album sympathique. Magic Theatre n'est pas un groupe de plus. Non, c'est un groupe merveilleux auteur d'un album ambitieux et en tous points remarquables, que les écoutes ne cessent de bonifier.
Il serait effectivement sorti en 1968, il serait déjà devenu un classique du genre. Espérons que bien qu'il ne sorte qu'en 2010, il obtienne ce qualificatif là et par le plus grand nombre. Ce chef d'œuvre (c'en est un) le mérite amplement. (sortie: 7 juin 2010)
Vous pouvez acheter ce 'London Town' ici même. Et pour même pas £10 (12€).
Son:
Myspace (une chanson de 'London Town' en écoute)
Site officiel (vous pourrez y retrouver les 11 vidéos racontant, paroles à l'appui, cette histoire d'amour intemporelle)
Deux titres en écoute. Le choix a été objectivement très difficile à faire. Mais puisqu'il faut bien le faire, voilà donc Out There, deuxième chanson de ce 'London Town', présentant cette jeune fille anglaise de 1888, qui espère rencontrer l'amour de sa vie, et Elegy, qui clôt l'album de la plus parfaite des manières, avec des cordes à vous arracher le cœur (malheureusement plus en écoute).
Et puisqu'il faut bien faire, voilà deux autres chansons de ce 'London Town', cette fois en vidéo. St Agnes Eve et sa balade dans une contrée lointaine, et l'effrayant Return to The Magic Theatre :
Et puisqu'il faut bien faire, voilà deux autres chansons de ce 'London Town', cette fois en vidéo. St Agnes Eve et sa balade dans une contrée lointaine, et l'effrayant Return to The Magic Theatre :
Wouah, t'as fait un relooking de ton blog. Très sympa en tout cas. Pour le mien, c'est un peu pareil car cette semaine SFRblog passe chez Overblog. Donc j'aurais une nouvelle adresse d'ici le 17-18 juin. Mais il feront la bascule pendant 6 mois.
RépondreSupprimerSinon, ce groupe m'est totalement inconnu. Mais ça à l'air très bien.
a + +
Mon billet sur l'album devrait venir aujourd'hui.
RépondreSupprimerEt c'est effectivement un chef d'oeuvre !
@ Francky: Ah, overblog fait plutot de joli blog, Benoit peut en témoigner. Ca bouge dans la blogosphère, c'est bon ca.
RépondreSupprimer@ Lyle: Toujours pas publié a priori? Content en tout cas qu'on se retrouve sur ce groupe. Qui se charge de la chro sur DLMDS?
Le billet pour demain j'espère (c'est moi qui m'en charge, cela fait 6 mois que j'ail l'album...)
RépondreSupprimernul, nul, nul et re-nul.
RépondreSupprimerHé Lyle, j'ai vu que tu avais refait les peintures. Mais la chronique?
RépondreSupprimer@ Carglass: A ce point là? Je n'arrive pas à m'en lasser moi. Et ca fait un moment...
Six mois que j'écris et ré-écris le billet sans jamais être satisfait. Un jour peut-être... Mon album de l'année en tout cas !
RépondreSupprimerTiens, j'ai fait écouté cet album à deux amis, ils sont tombés sous le charme immédiatement. Ce disque est fou.
RépondreSupprimerBelle chronique.
RépondreSupprimerSi vous avez aimé, je vous conseille vraiment de vous jeter sur tout ce qu'a fait Ooberman (le dernier album est juste un peu moins bon que le reste), c'est encore mieux!
(et en plus l'essentiel est disponible en téléchargement libre sur leur site)
Oui, c'est un des groupes que je me dois d'écouter tant j'ai aimé cet album là. Je savais pas pour les disques en dl libre sur le site. Merci de l'info msieur/mzelle/mdame anonyme :)
RépondreSupprimerhttp://www.danslemurduson.com/archive/2010/12/23/album239-the-magic-theatre-london-town.html
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