Comme je l'expliquais dernièrement, le monde de la musique électronique et moi on s'est un peu perdu de vue, lassé. Ne découvrant plus de disques vraiment bouleversifiant, je l'avais laissée filer comme on laisse filer, non pas une ancienne conquête qu'on aime toujours (l'électro n'a jamais été mon terrain de prédilection) mais plus comme un vieil ami dont les attentes ne sont pas les mêmes que les nôtres.
Et puis est arrivé InFiné et Arandel. Le premier est le label d'Agoria (homme de goût s'il en est) naviguant entre Lyon et Berlin. Le second est, avec son premier album 'In D', la surprise bien plus qu'electro de l'année.
Arandel est quelqu'un de mystérieux qui garde pour l'instant l'anonymat. Tout au plus peut-on s'imaginer à voir la pochette de l'album que c'est une personne qui dort peu et qui porte la raie au milieu - ce qui aujourd'hui reste une hérésie, convenons en. Car à part ça, rien.
Mais au final, à dire vrai, on s'en fiche un peu de connaître son identité: sa musique parle pour lui. Entièrement composée sans sampler et autres outils électroniques classiques mais via des instruments traditionnels, elle semble pourtant on ne peut plus organique. Comme quoi…
Il y a sur 'In D' une vraie recherche sonore et une grande ambition artistique. Le tout aurait pu donner un album de m'as-tu vu? Ce n'est au final rien d'autre qu'un grand album d'électro minimale, au touché pop voire electro-rock par moments, le tout enroulé de cordes qui savent se faire faire attendre pour mieux ensuite sublimer leur propos.
Bien que dégageant une grande mélancolie, 'In D' est bizarrement un album chaleureux dont le son très rond est une invitation à l'écoute. Et telle une drogue insidieuse, il est très difficile après y avoir goûte de se passer de ces neuf compositions à la beauté fulgurante.
J'ai mis du temps à savoir comment parler de ce premier album d'Arandel. Ma culture de la musique électronique est trop mince pour me permettre de l'analyser plus en profondeur. Retenez donc juste que 'In D' est un album renversant, intelligent, cohérent (il s'écoute vraiment d'une traite) et profondément «réel». Et qu'à mon petit niveau, ça faisait un moment que je n'avais pas été à ce point touché par un disque qui se veut électro. (sortie: 28 juin 2010)
Et puis est arrivé InFiné et Arandel. Le premier est le label d'Agoria (homme de goût s'il en est) naviguant entre Lyon et Berlin. Le second est, avec son premier album 'In D', la surprise bien plus qu'electro de l'année.
Arandel est quelqu'un de mystérieux qui garde pour l'instant l'anonymat. Tout au plus peut-on s'imaginer à voir la pochette de l'album que c'est une personne qui dort peu et qui porte la raie au milieu - ce qui aujourd'hui reste une hérésie, convenons en. Car à part ça, rien.
Mais au final, à dire vrai, on s'en fiche un peu de connaître son identité: sa musique parle pour lui. Entièrement composée sans sampler et autres outils électroniques classiques mais via des instruments traditionnels, elle semble pourtant on ne peut plus organique. Comme quoi…
Il y a sur 'In D' une vraie recherche sonore et une grande ambition artistique. Le tout aurait pu donner un album de m'as-tu vu? Ce n'est au final rien d'autre qu'un grand album d'électro minimale, au touché pop voire electro-rock par moments, le tout enroulé de cordes qui savent se faire faire attendre pour mieux ensuite sublimer leur propos.
Bien que dégageant une grande mélancolie, 'In D' est bizarrement un album chaleureux dont le son très rond est une invitation à l'écoute. Et telle une drogue insidieuse, il est très difficile après y avoir goûte de se passer de ces neuf compositions à la beauté fulgurante.
J'ai mis du temps à savoir comment parler de ce premier album d'Arandel. Ma culture de la musique électronique est trop mince pour me permettre de l'analyser plus en profondeur. Retenez donc juste que 'In D' est un album renversant, intelligent, cohérent (il s'écoute vraiment d'une traite) et profondément «réel». Et qu'à mon petit niveau, ça faisait un moment que je n'avais pas été à ce point touché par un disque qui se veut électro. (sortie: 28 juin 2010)
Benoit, Berlin2Barcelona, Benjamin ou MilleFeuille ont aimé et parlent très bien (et en profondeur) de cet album d'Arandel. A lire!
Son:
Myspace (Cinq morceaux de 'In D' en écoute)
Page officiel chez InFiné
On peut se procurer le premier album d'Arandel pour 9.99€ directement sur le site d'InFiné, en cliquant ici.
Deux morceaux en écoute. #1 qui ouvre 'In D' et pose le décor et #7, meilleur morceau de l'album, dont la justesse est franchement renversante. (malheureusement plus en écoute).
Et pour finir, la vidéo d'Overture, sorte de bande-annonce dirons-nous de ce 'In D' :
Myspace (Cinq morceaux de 'In D' en écoute)
Page officiel chez InFiné
On peut se procurer le premier album d'Arandel pour 9.99€ directement sur le site d'InFiné, en cliquant ici.
Deux morceaux en écoute. #1 qui ouvre 'In D' et pose le décor et #7, meilleur morceau de l'album, dont la justesse est franchement renversante. (malheureusement plus en écoute).
Et pour finir, la vidéo d'Overture, sorte de bande-annonce dirons-nous de ce 'In D' :
Du tout bon !
RépondreSupprimerArandel je connais pas mais on reconnait les yeux fermés la Sébastien Devaud touch en tout cas (notamment les références aux Violons ivres sur Arandel 7). Sympa ! :)
RépondreSupprimer(tiens d'ailleurs pas encore officiel mais Agoria fait un échos sonores début 2011 :P )
ai transmis le papier à l'intéressé... qui n'a pas la raie au milieu...
RépondreSupprimer@ Philou: Curieux que tu découvres ca aujourd'hui. Je pensais que tu connaissais. T'as changé Philou :'(
RépondreSupprimer@ Yosemite: C'est une bonne chose. Et sinon, les cernes sous les yeux, c'est véridique? :)
les cernes, ça dépend des jours.
RépondreSupprimeren tout cas, sur son Facebook, on peut lire "a great, lovely (and unsigned) review of "In D". Many thanks to the unknown writer for the very touching words."
je crois que ça a plu.
Carrément emballé pour ma part. Ca me parle tout cela.
RépondreSupprimerPar contre, quand tu dis avoir rompu avec l'éléctro, ca me rend triste. Surtout avec des artistes comme
Inch-Time ("The Floating World" est très conseillé): http://www.youtube.com/watch?v=GRm5YppMIXg
ou encore
Yppah ("You Are Beautiful At All Times"):
http://www.youtube.com/watch?v=-Svp1ejRRcI
qui n'attendent que tes oreilles!
ça serait bien que tu écoutes aussi le Gold panda qui est un must dans le genre electro cette année. :)
RépondreSupprimerAh je l'écoutais encore justement hier soir cet album...
RépondreSupprimerVraiment très bel album.
... et je seconde Benoit sur le Gold Panda !
RépondreSupprimer@ Philou: Agoria EST les echos/nuits sonores :D
RépondreSupprimer@ Yosemite: C'est vraiment trop d'honneur (meme si ca fait plaisir). La chronique de B2B est vraiment bien plus (le mot est faible) réussie que celle ci. :)
@ Le Roi Fou: Rompu à l'électro, disons que j'ai trouvé moins de choses parlantes. Après je ne demande qu'à être convaincu. Je te fais un retour des choses que tu proposes! :)
@ Benoit & Kris: Gold Panda est sur ma "must listen to before 2011" list. :)