Carl Barât, une des deux têtes pensantes des Libertines, aurait pu la jouer facile et sortir pour son premier album solo, un mélange habile de ce que proposaient les Libertines et les Dirty Pretty Things. Il aurait pu. Il aurait du en fait.
Car si l'idée de départ est belle, si Carl Barât préfère s'affranchir de ses anciens groupes en proposant de la pop très orchestrée, à la limite du cabaret, tout cela se révèle excessivement poussif. Pas de quoi se relever la nuit donc, et même des envies de zapper une grande majorité de cet album tant il tombe avec une facilité désarmante dans le kitsch ridicule (le frenchy Je Regrette Je Regrette, un Run With The Boys de mauvais goût semblant pasticher Wham ou Culture Club).
Bref, à part quelques - rares - moments bien trouvés (on sauvera les charmants The Magus, Carve My Name et Irony of Love), ce 'Carl Barât', pleins de balades, s'avère rapidement très vain. Qu'il s'occupe à relancer Pete Doherty, John Hassall et Gary Powell histoire de donner une suite à la très belle histoire des Libertines, ca vaudra mieux.
Album: Carl Barât
Année: 2010
Label: Arcady
Car si l'idée de départ est belle, si Carl Barât préfère s'affranchir de ses anciens groupes en proposant de la pop très orchestrée, à la limite du cabaret, tout cela se révèle excessivement poussif. Pas de quoi se relever la nuit donc, et même des envies de zapper une grande majorité de cet album tant il tombe avec une facilité désarmante dans le kitsch ridicule (le frenchy Je Regrette Je Regrette, un Run With The Boys de mauvais goût semblant pasticher Wham ou Culture Club).
Bref, à part quelques - rares - moments bien trouvés (on sauvera les charmants The Magus, Carve My Name et Irony of Love), ce 'Carl Barât', pleins de balades, s'avère rapidement très vain. Qu'il s'occupe à relancer Pete Doherty, John Hassall et Gary Powell histoire de donner une suite à la très belle histoire des Libertines, ca vaudra mieux.
Album: Carl Barât
Année: 2010
Label: Arcady