Je n’ai rien contre le prénom Francis. Je connaissais même un Francis quand j’étais en primaire et dans mon souvenir il était très sympa. True story.
Disons que c’est un prénom qui n’a jamais bouleversé les foules. Et au contraire d’autres prénoms anciens qui font aujourd’hui recette (entrez ici Victor, Gabriel, Louis et autres Jules), Francis ne connaît pas cet honneur.
Il faut dire aussi que quand on prononce Francis, les premiers noms célèbres qui viennent en tête sont rarement Francis Ford-Coppola, Sage Francis ou Black Francis. Non, ça tire instantanément plus vers de l’acteur de série Z à la française (Francis Perrin) ou qui en fait des caisses rien que pour demander du sel (Francis Huster), du chanteur à moustache (Francis Cabrel) ou à catogan (Francis Lalane), du bandit de grands chemins (Francis le Belge) ou de l'entrepreneur qui aime la culture, la belle la vraie (Francis Bouygues). Mais à part ça…
Bref, une liste plus ou moins ringarde et un prénom qui ne fait pas trop rêver (alors qu’il suffit d’ajouter un simple –co à la fin pour que l’ensemble prenne un sens plus exotique et sentant bon le sable chaud, oui les clichés c’est mon dada. Parents du baby-boom qu'avez vous fait?).
Vous imaginez donc bien qu’elle n’a pas été ma surprise de voir dimanche soir à L'Épicerie Moderne à Feyzin à côté de Lyon, qu’en première partie de The Tallest Man On Earth déboulait un groupe ou un artiste nommé Francis; et qu’elle ne fut pas ma seconde surprise que ce Francis là n’avait pas les cheveux noirs crépus et ne portait pas la moustache.
Francis est donc un quatuor, suédois, mené par une chanteuse blonde et à la voix tonitruante (d’aucuns trouveront agaçante). Rien de révolutionnaire dans leur pop rockailleuse qui rappelle aussi bien Anna Calvi (passages rock) que Dear Reader (pour les moments les plus calmes). Mais des compositions aguicheuses.
Je fais partie de ceux qui peuvent très rapidement s’ennuyer face à une première partie quelconque et inconnue. Mais j’ai été très vite pris par leurs jolies mélodies et leurs chansons emballantes. A tel point que je me suis procuré ‘Lekomberg, We Were Kin’, leur premier album, à la sortie du concert, et qu’après plusieurs écoutes je ne le regrette pas.
Trente-trois minutes et huit chansons au compteur, avec de grands moments (le mélancolique Here Is The Key, le nerveux et single en puissance Ten Thousand Times) alternant et/ou mélangeant guitares et piano. Bref, une belle découverte qui ne bénéficiera pas du battage médiatique qu’a connu Anna Calvi il y a quelques mois mais qui pourtant le mériterait tout autant.
Après une petite demi-heure, on reverra le groupe réapparaitre pendant l'heure et demie de The Tallest Man on Earth, apportant tantôt un peu d’électricité, tantôt un zeste de féminité dans un set genre « grande classe » du finalement pas si grand que ça Jens Kristian Mattsson, tenant une salle entière – et bien remplie – avec quelques accords de guitare, et finissant son show, moulé dans son slim et son marcel, sur un Kids on the Run au banjo déroutant mais sublime.
Mais si hier soir, The Tallest Man on Earth a confirmé tout le bien que je pouvais penser de lui, la découverte était du côté des Francis, groupe dont on reparlera sûrement. Et qui est une raison nouvelle pour tous les Francis du monde de se lever et de crier haut et fort que oui ils sont fiers de porter ce prénom. (Sortie: printemps 2011)
Disons que c’est un prénom qui n’a jamais bouleversé les foules. Et au contraire d’autres prénoms anciens qui font aujourd’hui recette (entrez ici Victor, Gabriel, Louis et autres Jules), Francis ne connaît pas cet honneur.
Il faut dire aussi que quand on prononce Francis, les premiers noms célèbres qui viennent en tête sont rarement Francis Ford-Coppola, Sage Francis ou Black Francis. Non, ça tire instantanément plus vers de l’acteur de série Z à la française (Francis Perrin) ou qui en fait des caisses rien que pour demander du sel (Francis Huster), du chanteur à moustache (Francis Cabrel) ou à catogan (Francis Lalane), du bandit de grands chemins (Francis le Belge) ou de l'entrepreneur qui aime la culture, la belle la vraie (Francis Bouygues). Mais à part ça…
Bref, une liste plus ou moins ringarde et un prénom qui ne fait pas trop rêver (alors qu’il suffit d’ajouter un simple –co à la fin pour que l’ensemble prenne un sens plus exotique et sentant bon le sable chaud, oui les clichés c’est mon dada. Parents du baby-boom qu'avez vous fait?).
Vous imaginez donc bien qu’elle n’a pas été ma surprise de voir dimanche soir à L'Épicerie Moderne à Feyzin à côté de Lyon, qu’en première partie de The Tallest Man On Earth déboulait un groupe ou un artiste nommé Francis; et qu’elle ne fut pas ma seconde surprise que ce Francis là n’avait pas les cheveux noirs crépus et ne portait pas la moustache.
Francis est donc un quatuor, suédois, mené par une chanteuse blonde et à la voix tonitruante (d’aucuns trouveront agaçante). Rien de révolutionnaire dans leur pop rockailleuse qui rappelle aussi bien Anna Calvi (passages rock) que Dear Reader (pour les moments les plus calmes). Mais des compositions aguicheuses.
Je fais partie de ceux qui peuvent très rapidement s’ennuyer face à une première partie quelconque et inconnue. Mais j’ai été très vite pris par leurs jolies mélodies et leurs chansons emballantes. A tel point que je me suis procuré ‘Lekomberg, We Were Kin’, leur premier album, à la sortie du concert, et qu’après plusieurs écoutes je ne le regrette pas.
Trente-trois minutes et huit chansons au compteur, avec de grands moments (le mélancolique Here Is The Key, le nerveux et single en puissance Ten Thousand Times) alternant et/ou mélangeant guitares et piano. Bref, une belle découverte qui ne bénéficiera pas du battage médiatique qu’a connu Anna Calvi il y a quelques mois mais qui pourtant le mériterait tout autant.
Après une petite demi-heure, on reverra le groupe réapparaitre pendant l'heure et demie de The Tallest Man on Earth, apportant tantôt un peu d’électricité, tantôt un zeste de féminité dans un set genre « grande classe » du finalement pas si grand que ça Jens Kristian Mattsson, tenant une salle entière – et bien remplie – avec quelques accords de guitare, et finissant son show, moulé dans son slim et son marcel, sur un Kids on the Run au banjo déroutant mais sublime.
Mais si hier soir, The Tallest Man on Earth a confirmé tout le bien que je pouvais penser de lui, la découverte était du côté des Francis, groupe dont on reparlera sûrement. Et qui est une raison nouvelle pour tous les Francis du monde de se lever et de crier haut et fort que oui ils sont fiers de porter ce prénom. (Sortie: printemps 2011)
Son :
Myspace (Deux chansons de ‘Lekomberg, We Were Kin’ en écoute)
Site officiel
Deux chansons en écoute. Eternal Souls vraiment habité et Here is the Key, le climax très sombre de ‘Lekomberg, We Were Kin’ . (malheureusement plus en ligne)
Myspace (Deux chansons de ‘Lekomberg, We Were Kin’ en écoute)
Site officiel
Deux chansons en écoute. Eternal Souls vraiment habité et Here is the Key, le climax très sombre de ‘Lekomberg, We Were Kin’ . (malheureusement plus en ligne)
Et pour finir le clip de Here Is The Key :