Et pour finir cette série de posts sur les tops, voilà donc mon top album 2008. Une belle année que celle-ci, portée par moi par deux immenses disques qui resteront. Beaucoup d'écoutes, de découvertes, de déceptions (le Islands à la première place de celles-ci), d'emballements médiatiques incompréhensibles (Vampire Weekend, je n'ai toujours pas saisi) mais surtout de grands disques. Bref, une année musicale de haute tenue qui tire sa révérence.
Voilà donc ce top 50, en trois parties. La première aujourd'hui (les albums classés de 31 à 50) , la suite demain et vendredi.
Et toujours, au bas de chaque papier, un lecteur avec un titre de chaque disque nommé.
50. Jeremy Messersmith - The Silver City [Princess Records]
Des fois, on tombe sur un disque, comme ça, parce qu'on aime la pochette. Jeremy Messersmith donc. Songwriter qui fait dans la pop bien habillée de cordes et de quelques cuivres pour l'hiver, nourrie de pas mal d'influences, de Jude à Elliott Smith en passant par les Beatles. Court mais bel album, porté par une jolie voix.
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49. The Last Shadow Puppets – The Age of Understatement [Domino]
La mode est au super groupe, notamment chez nos amis d'outre-atlantique. Les britanniques s'y sont donc mis. Alex Turner (Arctic Monkeys) et Miles Kane (The Rascals) s'apprécient et, pour le fun, sortent un disque sixties à la sauce Western, avec des cordes et des cuivres t'en veux t'en as. Un exercice de style certes, mais couplé à un vrai don de songwriting. Le tout est sacrément efficace.
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48. Choir of Young Believers – This Is For The White In Your Eyes [Tigerspring]
De la pop qui vient du Danemark, qui hésite entre pop symphonique et moments plus intimistes. C'est magnifique, c'est fou! Un disque long en bouche en plus, qui mérite plusieurs écoutes pour en déceler tous les contours. Plus les écoutes passent plus on découvre un riff, un arrangement passé inaperçu.
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47. Willard Grant Conspiracy – Pilgrim Road [Loose]
‘Pilgrim Road’ est un album qui vit et qui marque une rupture dans la discographie des Willard Grant Conspiracy . Avec ces compositions et ce travail d’écriture, le groupe crée une sorte d’opéra pop, où l'on imagine Robert Fischer et sa voix profonde raconter des histoires, au milieu d’une scène, un piano à queue dans un coin, son orchestre à ses pieds. Un très bel album donc (peut-être leur meilleur), ambitieux, et qui rappelle par moment l’œuvre de David Ackles. On a vu pire compliment.
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46. The Dodos – Visiter [French Kiss]
The Dodos. Son album 'Visiter'. Sa pochette dessinée par un des enfants d’une classe pour qui le groupe a joué quelques mois avant la sortie du disque. Son ambiance folk/psyché-folk/indie-rock-pop. Un beau voyage plein de rythmiques et de mélodies.
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45. Bon Iver – For Emma, Forever Ago [Jagjaguwar]
Un disque parfait pour rentrer dans l'hiver. Ou en sortir. Un disque de folk mélancolique et doux. Une voix prévenante (mais qui peut agacer), des ambiances travaillées, un album habité. Bref, de la belle ouvrage, grand cru, qui se termine, par une merveille de titre, For Emma, Forever Ago, comme un symbole de toutes leurs ambitions.
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44. Envelopes – Here Comes The Wind [Brille]
Envelopes est un quintet franco-suédois qui sorte là un vrai disque de rock bien construit, qui rappelle les fantômes des Talking Heads, des Pixies, avec un peu d'Alamo Race Track, sans pour autant négliger de rendre un hommage ironique à la plus grande égérie de la FM des années 80, Bonnie Tyler.
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43. Micah P. Hison – and the Red Empire Orchestra [Full-Time Hobby]
Troisième album pour le grand Micah P. Hinson. Et troisième fois que je le mets dans un de mes tops de fin d’année. Je ne peux pas faire autrement. L’américain, avec son songwriting à l’ancienne, arrive toujours à sortir des compositions d’une qualité incroyable, soit d’une simplicité folle (une guitare et sa voix singulière), soit pleines de cordes qui aiment venir tutoyer les sommets. Assez peu reconnu malgré son incroyable talent, son ‘And The Red Empire Orchestra’ est à savourer plus que de raisons.
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42. Jenny Lewis – Acid Tongue [Rough Trade]
On l’avait laissé sur une participation très réussie sur ‘Dumb Luck’, l’album de Dntel l’an passé. Quant à son premier album, il s’écoutait comme du petit lait : une farandole de douceurs pop, bien écrites sans être essentielles. De retour pour un deuxième album, la multicarte Jenny Lewis surprend son monde et pond un vrai second album. Entourée d’Elvis Costello et pourvue d'un talent certains pour les arrangements mêlant cordes et guitare sombre), ce 'Acid Tongue' est une réussite et un délice sans fin.
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41. James Yorkston and The Athletes – When The Haar Rolls In [Domino]
Enchaînant un troisième disque décevant et une compilation de raretés vraiment intéressante, revoilà James Yorkston and The Athletes avec un nouvel album qui renoue avec la splendeur de 'Just Beyond The River', magnifié par une production de Four Tet parfaite de bout en bout. Un disque lumineux de la part de l'écossais folkant et de ses acolytes, où les mélodies sont toutes plus à tomber les unes que les autres. Pour info, 'When The Haar Rolls In' est un disque qui ne libère vraiment tout ce qu'il a dans le ventre que sur des enceintes de qualité et pas du tout au casque.
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40. Born Ruffians - Red, Yellow and Blue [Warp]
Dans le monde merveilleux de la pop-folk débridée et tourmentée, voilà un groupe qui est bien plus qu'une curiosité et qui pourrait devenir (est devenu?) une des têtes de proue de ce mouvement. Signés sur Warp, largement influencé par les Animal Collective (essentiellement au niveau rythmique), les Born Ruffians sortent de leur schéma guitare/basse/batterie un disque nerveux, tendu, mélodiquement imparable.
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39. British Sea Power – Do You Like Rock Music? [Rough Trade]
Troisième album pour le combo originaire de Brighton. Ce 'Do You Like Rock Music?' est une sorte de synthèse entre leurs deux disques précédents. Du post-punk et de la pop. Des hymnes dans tous les coins, et toujours cette voix à deux doigts de défaillir. Un grand cru. Un très grand cru. Ce groupe semble plus inspiré que jamais.
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38. Enablers – Tundra [Lancashire and Somerset]
Si la musique des Enablers était une rêverie, celle-ci tournerait vite au cauchemar. Car elle est très sombre, comme habitée. Du rock, du blues, un brin de noise, mais qui semblent venir des ténèbres. Comme si la fin du monde allait venir. Pete Simonelli ne chante pas, il raconte. Et avec une voix de crooner. Tremblez, les démons ne sont pas bien loin.
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37. Adrian Crowley – Long Distance Swimmer [Tin Angel]
Disque d’une homogénéité pleine de diversité, ‘Long Distance Swimmer’ rappelle l'œuvre de James Yorkston and The Athletes, mais avec un côté plus sombre. Le genre d’album aux contours habités mais doux. Concis, précis, chaque titre fait mouche, emportés qu’ils sont par la voix, les arrangements et les mélodies d’Adrian Crowley. Irlande of folk.
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36. Cornflakes Heroes - Dear Mr Painkillers [Greed Recordings]
Deuxième album pour les Cornflakes Heroes. Passage difficile, surtout après un premier si réussi. Eh bien, quelle très belle surprise! Encore meilleur que le premier. Un putain de disque de rock indé anglo-saxon fait en France. Rock, punk, pop, moog, trompette, saturations, tout y passe, dans une cohérence et une homogénéité dingue. Grand disque. Et avec un très grand titre, Is Mother Right?.
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35. Madrugada – st [Malabar]
Sixième album – le cinquième studio – des Norvégiens de Madrugada qui fait suite au décès du guitariste Robert Burås, mort en juillet 2007 à 31 ans. Le résultat est jouissif. Un disque rock, assez bluesy, avec toujours cette voix à la Nick Cave-a-like. D'ailleurs cet album éponyme rappelle énormément 'Abattoir Blues/The Lyre of Orpheus' de l'Australien et son opposition rock/pop, noir/blanc, ying/yang. Le pied est grand à l'écoute de ce sixième disque.
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34. Pale Young Gentlemen – Black Forest (Tra La La) [Science Of Sound]
Avec une voix (celle Michael Reseinauer) qui aime être haut-perchée, les Pale Young Gentlemen sortent un second album où mélancolie (bien aidé par la présence de violons et violoncelles) se dispute la plus grosse part du gâteau avec un côté dansant surprenant. Tantôt folk mais toujours pop, les compositions du groupe originaire du Wisconsin ont un cachet vraiment délicieux. Et des passages qui rappellent Midlake.
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33. Coldplay - Viva la Vida or Death and All His Friends [Parlophone]
J'ai beau vouloir, je n'arrive pas à ne pas aimer les sorties discographiques de Coldplay. Celle-ci ne fait pas exception. Excellemment bien produit par Brian Eno, la bande à Chris Martin change de registre et s’éloigne un peu du classicisme pop dans lequel il puisait son inspiration depuis le début. Malgré cela, rien ne change, Coldplay enchaîne les tubes, de Viva La Vida à Violet Hill et son intro longue de 40 secondes en passant par 42. Et une nouvelle fois, Coldplay prouve qu'il est bien plus qu'un groupe FM et de midinettes.
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32. Eugene McGuiness – st [Domino]
Entre rock, pop, glam, rockabilly, balades touchantes et belles orchestrations, Eugene McGuiness sort un premier album d’une grande maturité. Il me fait penser à une sorte d’Elliott Smith version 2010 (toutes proportions et tous styles gardés bien sûr): un même don pour la composition, une même voix pas anodine et un touché mélodique assez imparable. Bref, une des grandes découvertes de l’année. Ce mec là ira très loin.
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31. Adem – Takes [Domino]
Adem, ancien de Fridge, pour son troisième album, s'entiche de titres composés et chantés par d'autres. Et les reprend. Exercice délicat comme chacun sait mais dont il se sort magistralement. Que ce soit les œuvres de PJ Harvey, Yo La Tengo, Aphex Twin, Lisa Germano ou Björk (période 'Homogenic'), notre homme sublime ces compositions à coups de folk contemporain et lumineux. Splendide.
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Et voilà le lecteur proposant une chanson de chacun des albums présentés ci-dessus. Classées de 50 à 31. Bonne(s) écoute(s)!
Voilà donc ce top 50, en trois parties. La première aujourd'hui (les albums classés de 31 à 50) , la suite demain et vendredi.
Et toujours, au bas de chaque papier, un lecteur avec un titre de chaque disque nommé.
50. Jeremy Messersmith - The Silver City [Princess Records]
Des fois, on tombe sur un disque, comme ça, parce qu'on aime la pochette. Jeremy Messersmith donc. Songwriter qui fait dans la pop bien habillée de cordes et de quelques cuivres pour l'hiver, nourrie de pas mal d'influences, de Jude à Elliott Smith en passant par les Beatles. Court mais bel album, porté par une jolie voix.
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49. The Last Shadow Puppets – The Age of Understatement [Domino]
La mode est au super groupe, notamment chez nos amis d'outre-atlantique. Les britanniques s'y sont donc mis. Alex Turner (Arctic Monkeys) et Miles Kane (The Rascals) s'apprécient et, pour le fun, sortent un disque sixties à la sauce Western, avec des cordes et des cuivres t'en veux t'en as. Un exercice de style certes, mais couplé à un vrai don de songwriting. Le tout est sacrément efficace.
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48. Choir of Young Believers – This Is For The White In Your Eyes [Tigerspring]
De la pop qui vient du Danemark, qui hésite entre pop symphonique et moments plus intimistes. C'est magnifique, c'est fou! Un disque long en bouche en plus, qui mérite plusieurs écoutes pour en déceler tous les contours. Plus les écoutes passent plus on découvre un riff, un arrangement passé inaperçu.
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47. Willard Grant Conspiracy – Pilgrim Road [Loose]
‘Pilgrim Road’ est un album qui vit et qui marque une rupture dans la discographie des Willard Grant Conspiracy . Avec ces compositions et ce travail d’écriture, le groupe crée une sorte d’opéra pop, où l'on imagine Robert Fischer et sa voix profonde raconter des histoires, au milieu d’une scène, un piano à queue dans un coin, son orchestre à ses pieds. Un très bel album donc (peut-être leur meilleur), ambitieux, et qui rappelle par moment l’œuvre de David Ackles. On a vu pire compliment.
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46. The Dodos – Visiter [French Kiss]
The Dodos. Son album 'Visiter'. Sa pochette dessinée par un des enfants d’une classe pour qui le groupe a joué quelques mois avant la sortie du disque. Son ambiance folk/psyché-folk/indie-rock-pop. Un beau voyage plein de rythmiques et de mélodies.
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45. Bon Iver – For Emma, Forever Ago [Jagjaguwar]
Un disque parfait pour rentrer dans l'hiver. Ou en sortir. Un disque de folk mélancolique et doux. Une voix prévenante (mais qui peut agacer), des ambiances travaillées, un album habité. Bref, de la belle ouvrage, grand cru, qui se termine, par une merveille de titre, For Emma, Forever Ago, comme un symbole de toutes leurs ambitions.
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44. Envelopes – Here Comes The Wind [Brille]
Envelopes est un quintet franco-suédois qui sorte là un vrai disque de rock bien construit, qui rappelle les fantômes des Talking Heads, des Pixies, avec un peu d'Alamo Race Track, sans pour autant négliger de rendre un hommage ironique à la plus grande égérie de la FM des années 80, Bonnie Tyler.
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43. Micah P. Hison – and the Red Empire Orchestra [Full-Time Hobby]
Troisième album pour le grand Micah P. Hinson. Et troisième fois que je le mets dans un de mes tops de fin d’année. Je ne peux pas faire autrement. L’américain, avec son songwriting à l’ancienne, arrive toujours à sortir des compositions d’une qualité incroyable, soit d’une simplicité folle (une guitare et sa voix singulière), soit pleines de cordes qui aiment venir tutoyer les sommets. Assez peu reconnu malgré son incroyable talent, son ‘And The Red Empire Orchestra’ est à savourer plus que de raisons.
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42. Jenny Lewis – Acid Tongue [Rough Trade]
On l’avait laissé sur une participation très réussie sur ‘Dumb Luck’, l’album de Dntel l’an passé. Quant à son premier album, il s’écoutait comme du petit lait : une farandole de douceurs pop, bien écrites sans être essentielles. De retour pour un deuxième album, la multicarte Jenny Lewis surprend son monde et pond un vrai second album. Entourée d’Elvis Costello et pourvue d'un talent certains pour les arrangements mêlant cordes et guitare sombre), ce 'Acid Tongue' est une réussite et un délice sans fin.
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41. James Yorkston and The Athletes – When The Haar Rolls In [Domino]
Enchaînant un troisième disque décevant et une compilation de raretés vraiment intéressante, revoilà James Yorkston and The Athletes avec un nouvel album qui renoue avec la splendeur de 'Just Beyond The River', magnifié par une production de Four Tet parfaite de bout en bout. Un disque lumineux de la part de l'écossais folkant et de ses acolytes, où les mélodies sont toutes plus à tomber les unes que les autres. Pour info, 'When The Haar Rolls In' est un disque qui ne libère vraiment tout ce qu'il a dans le ventre que sur des enceintes de qualité et pas du tout au casque.
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40. Born Ruffians - Red, Yellow and Blue [Warp]
Dans le monde merveilleux de la pop-folk débridée et tourmentée, voilà un groupe qui est bien plus qu'une curiosité et qui pourrait devenir (est devenu?) une des têtes de proue de ce mouvement. Signés sur Warp, largement influencé par les Animal Collective (essentiellement au niveau rythmique), les Born Ruffians sortent de leur schéma guitare/basse/batterie un disque nerveux, tendu, mélodiquement imparable.
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39. British Sea Power – Do You Like Rock Music? [Rough Trade]
Troisième album pour le combo originaire de Brighton. Ce 'Do You Like Rock Music?' est une sorte de synthèse entre leurs deux disques précédents. Du post-punk et de la pop. Des hymnes dans tous les coins, et toujours cette voix à deux doigts de défaillir. Un grand cru. Un très grand cru. Ce groupe semble plus inspiré que jamais.
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38. Enablers – Tundra [Lancashire and Somerset]
Si la musique des Enablers était une rêverie, celle-ci tournerait vite au cauchemar. Car elle est très sombre, comme habitée. Du rock, du blues, un brin de noise, mais qui semblent venir des ténèbres. Comme si la fin du monde allait venir. Pete Simonelli ne chante pas, il raconte. Et avec une voix de crooner. Tremblez, les démons ne sont pas bien loin.
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37. Adrian Crowley – Long Distance Swimmer [Tin Angel]
Disque d’une homogénéité pleine de diversité, ‘Long Distance Swimmer’ rappelle l'œuvre de James Yorkston and The Athletes, mais avec un côté plus sombre. Le genre d’album aux contours habités mais doux. Concis, précis, chaque titre fait mouche, emportés qu’ils sont par la voix, les arrangements et les mélodies d’Adrian Crowley. Irlande of folk.
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36. Cornflakes Heroes - Dear Mr Painkillers [Greed Recordings]
Deuxième album pour les Cornflakes Heroes. Passage difficile, surtout après un premier si réussi. Eh bien, quelle très belle surprise! Encore meilleur que le premier. Un putain de disque de rock indé anglo-saxon fait en France. Rock, punk, pop, moog, trompette, saturations, tout y passe, dans une cohérence et une homogénéité dingue. Grand disque. Et avec un très grand titre, Is Mother Right?.
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35. Madrugada – st [Malabar]
Sixième album – le cinquième studio – des Norvégiens de Madrugada qui fait suite au décès du guitariste Robert Burås, mort en juillet 2007 à 31 ans. Le résultat est jouissif. Un disque rock, assez bluesy, avec toujours cette voix à la Nick Cave-a-like. D'ailleurs cet album éponyme rappelle énormément 'Abattoir Blues/The Lyre of Orpheus' de l'Australien et son opposition rock/pop, noir/blanc, ying/yang. Le pied est grand à l'écoute de ce sixième disque.
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34. Pale Young Gentlemen – Black Forest (Tra La La) [Science Of Sound]
Avec une voix (celle Michael Reseinauer) qui aime être haut-perchée, les Pale Young Gentlemen sortent un second album où mélancolie (bien aidé par la présence de violons et violoncelles) se dispute la plus grosse part du gâteau avec un côté dansant surprenant. Tantôt folk mais toujours pop, les compositions du groupe originaire du Wisconsin ont un cachet vraiment délicieux. Et des passages qui rappellent Midlake.
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33. Coldplay - Viva la Vida or Death and All His Friends [Parlophone]
J'ai beau vouloir, je n'arrive pas à ne pas aimer les sorties discographiques de Coldplay. Celle-ci ne fait pas exception. Excellemment bien produit par Brian Eno, la bande à Chris Martin change de registre et s’éloigne un peu du classicisme pop dans lequel il puisait son inspiration depuis le début. Malgré cela, rien ne change, Coldplay enchaîne les tubes, de Viva La Vida à Violet Hill et son intro longue de 40 secondes en passant par 42. Et une nouvelle fois, Coldplay prouve qu'il est bien plus qu'un groupe FM et de midinettes.
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32. Eugene McGuiness – st [Domino]
Entre rock, pop, glam, rockabilly, balades touchantes et belles orchestrations, Eugene McGuiness sort un premier album d’une grande maturité. Il me fait penser à une sorte d’Elliott Smith version 2010 (toutes proportions et tous styles gardés bien sûr): un même don pour la composition, une même voix pas anodine et un touché mélodique assez imparable. Bref, une des grandes découvertes de l’année. Ce mec là ira très loin.
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31. Adem – Takes [Domino]
Adem, ancien de Fridge, pour son troisième album, s'entiche de titres composés et chantés par d'autres. Et les reprend. Exercice délicat comme chacun sait mais dont il se sort magistralement. Que ce soit les œuvres de PJ Harvey, Yo La Tengo, Aphex Twin, Lisa Germano ou Björk (période 'Homogenic'), notre homme sublime ces compositions à coups de folk contemporain et lumineux. Splendide.
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Et voilà le lecteur proposant une chanson de chacun des albums présentés ci-dessus. Classées de 50 à 31. Bonne(s) écoute(s)!
Comme à chaque fois dans ce genre de classement, on se repère à ce que l'on connait, avec quelques infos sur la manière dont tu as traités les autres. Le seul que je connais vraiment c'est The Last Shadow Puppets, et du coup, j'imagine que le reste de ton classement doit avoir une sacrée gueule.
RépondreSupprimerAprès ça, imaginer un seul instant que 2008 n'est pas une bonne année musicale serait sans doute ridicule... (notamment quand on sait que Anna sera dans les 5 premiers. Comment ça non ?)
Sans mentir, tu sais quoi? Le Anna est juste derrière. Il fait partie des "5 non-selectionnés de dernières mns".
RépondreSupprimerSinon, pour ce que tu ne connais pas, et même si je ne connais pas tes goûts, tu devrais trouver qqs ptits disques qui vont bien. D'où l'intérêt du lecteur deezer. :)
J'y manquerais pas, mais faut avouer que trouver une plage pour m'enfiler 50 titres, c'est pas gagné (ça va dans le sens de ma préférence au track of the day quotidien (de loin ça parait con ce que je viens de dire)).
RépondreSupprimerSauf que cette année tu m'as fait découvrir plein de titres qui vont bien squatter le haut de mon top titres, donc je serais bien con de pas me trouver du temps pour tes playlists.
Bon alors, comme ca, dans cette selection là, essaies le Jenny Lewis, le James Yorkston ou le Willard Grant Conspiracy (je dis ca en me basant ce que je suppose être tes gouts, suppositions qui peuvent être totalement à coté de la plaque!) :)
RépondreSupprimerWaouh, des conseils personnalisés, c'est sympa :)
RépondreSupprimerIl faudra vraiment que j'écoute cette playlist, de toutes façons si j'accroche c'est quand même assez immédiat, alors même si j'évite de faire du zapping sauvage, ça fait quand même des fois gagner du temps. Jusqu'à trouver LA pépite.
Par contre je suis impatient de voir si l'album que je compte placer premier de ma liste sera dans la tienne, je l'ai pas vu souvent sur les classements de fin d'année (et en ce moment je bloque sur Ladyhawke, merci encore de m'avoir relancé sur cette artiste, même si c'est pas tout à fait l'endroit).
Tu feras péter un lien ou tu le posteras ici hein, quand il sera fini?
RépondreSupprimerPas de souci, je te donnerai ça, même si le mien sera forcément limité par ma quantité d'artistes écoutés et sans doute un peu plus "mainstream" (j'aime pas ce mot mais j'en ai pas trouvé d'autre). Je vais de toutes façons attendre 2009, j'en ai encore quelques un à écouter !
RépondreSupprimerIl y a eu un souci technique sur Bon Iver ou... parce que 45e c'est loin! ;-)
RépondreSupprimerThe Dodos c'est assez loin aussi d'ailleurs, Hinson idem. Mettre ces trois-là derrière Coldplay, faut oser! Joli panache Twist!
(et j'aime bien Coldplay attention)(non parce que après le mal que j'ai dit sur leur Ep et Viva la Vida)
@ mbfcs2: on s'en fout que ça soit mainstream ou pas! :)
RépondreSupprimer@ Erwan: Héhé, j'étais sur que tu allais réagir pour Bon Iver. Disons que le Coldplay, par ex, m'a plus fait vibrer au final que ceux que tu cites. Mais bon, après, ce ne sont pas le top des cinquante disques que j'ai écouté cette année. Ce sont vraiment mes 50 disques préférés et que je trouve très bon en 2008. Après, y a un classement, c'est tout. :p
Ouh là, je voulais pas que "mainstream" soit mal interprété, c'est juste que même si je farfouille un peu partout, j'ai moins de "pépites" ou de "découvertes" que toi, en tout cas pas de quoi faire un classement (déjà que j'en classe que 15...).
RépondreSupprimerDonc c'est pas forcément que c'est mauvais, c'est que c'est sans doute moins original. Maintenant ça m'empêchera pas de mettre en numéro 1 un album qui n'est même pas dans tes 50 ;)
(et non c'est pas Portishead)
Très intéressant le Madrugada en 35ème position. Je ne savais pas qu'ils avaient sorti un album en 2008. Je vais rectifier le tir au plus vite. Ce groupe est selon moi trop sous-estimé. D'ailleurs je crois que suite à la mort du guitariste, ils ont décidé d'arrêter tout, bien dommage...
RépondreSupprimer...ouais c'est marrant que tu mettes Last Shadows et Dodos si loin, qui sont pourtant des albums si évidents... mais tu préférés les choses moins évidentes, c'est évident !
RépondreSupprimer@ Mbfcs2: Je dirais Vampire Weekend donc? Ou le Tv On The Radio? :p
RépondreSupprimer@ Vince: en fait, l'album date d'après le décès du guitariste. Donc, normalement, ils ont du revenir sur leurs positions. Et c'est vraiment un bel album.
@ Benoit: Ce sont évidemment deux très beaux disques. Après, je leur trouve beaucoup d'autres albums plus réussis. :p Évidemment.
Hé hé, non, VW j'arrive pas (je crois que le clip de A-Punk m'a définitivement éloigné du groupe, même si maintenant je trouve la chanson pas si mal), et TV On The Radio ça m'est totalement inconnu, hormis le nom (et dire que le clip passe sur M6, je devrais connaitre). Non, c'est plus electro-pop... (ceci était un commentaire bien "je raconte ma vie", mais allez, pour une fois...)
RépondreSupprimerBon, on est deux pour VW.
RépondreSupprimerIl faut que je trouve ton groupe là. Uhm... Hot Chip?
Arf, tu veux vraiment jouer ? :D
RépondreSupprimerHot Chip est pas mal placé, mais c'est pas ça. Je sais en tout cas que tu en apprécies au moins une chanson !
Ladyhawke? :D
RépondreSupprimerAh non, mais tu te rapproches, la demoiselle est bien placée (quelle horreur d'avoir un coup de coeur comme ça mi-décembre pour les classements de fin d'année...). En tout cas j'adore cet album, et j'ai même refilé le virus à Mr Suaudeau !
RépondreSupprimerNon, mon numéro 1 commence tout pareil son nom, mais bon avec un indice comme ça tu ne peux pas passer à côté !
Pendant que j'y suis, si t'as 5 minutes j'ai mis en ligne un sondage pour voter pour les albums de l'année et quelques autres catégories plus originales, je le mets en lien sur mon pseudo de ce comm (mauvaise foi et réponses alternatives dans les commentaires sont fortement appréciés).
Ladytron!!! \m/
RépondreSupprimerJe vais de ce pas voter!
Youpi !
RépondreSupprimerMais faut pas l'ébruiter, c'est une surprise ! Cela dit, quand je fais le tour des albums que j'ai écouté cette année, c'est celui qui me laisse la meilleure impression, celui dont j'ai pas encore marre, celui pour lequel c'est rare de dire "ah non pas envie". En plus il est bien représentatif de mon année 2008 avec des petites touches Electro (Hot Chip, Ladyhawke donc, et puis le Midnight Juggernauts de l'année dernière mais que j'ai vraiment apprécié que cette année).
En fait je vais finir par le faire ici mon classement !
Merci pour ton vote, et tes commentaires aussi, ça va être très bon de compiler tout ça.
RépondreSupprimer*tadam* (j'ai mis le lien sous mon pseudo)
RépondreSupprimerPour les faignants, c'est ici:
RépondreSupprimerhttp://nazejournal.free.fr/article.php?page=1747-mes-15-albums-de-2008