Certes, il y avait eu un 'Lilith' à deux facettes assez réjouissant (Le Cri du Papillon, quel single!) et un 'Bird On a Poire' poppy et savoureux avec la belle Jennifer Charles en coquine aguicheuse. Mais il faut bien avouer que depuis l'indépassable 'Mustango', Jean-Louis Murat m'ennuyait. Voire même plus.
Son dernier album, 'Le Cours Ordinaire Des Choses', est donc une sacrée surprise. Enregistré aux États-Unis, il montre un Murat qui semble retrouver un souffle que je croyais perdu. Car il y a tout ici: l'inspiration, les textes hallucinés, un blues-rock de haute qualité (il n'a pas recruté léger niveau musiciens), des orchestrations justement dosées et qui ne tombent jamais dans le vulgaire (pourtant il y aurait eu de quoi).
La chanson en écoute aujourd'hui est Taïga. Elle clôt ce 'Le Cours Ordinaire Des Choses' en beauté. Cinq minutes langoureuses, avec une guitare qui balance à intervalles réguliers quelques riffs discrets, alors qu'on sent poindre, tout du long, des violons qui ne rêvent que d'éclater. Quant au chant, il est presque poignant, et d'une douceur incroyable.
Il se passe quelque chose depuis quelques mois en Auvergne. Le retour de Murat au plus haut n'est peut-être pas anodin: cette nouvelle scène avait sans doute besoin d'une tête de proue de ce calibre là pour vraiment exploser.
Album: Le Cours Ordinaire Des Choses
Année: 2009
Label: Scarlett
Son dernier album, 'Le Cours Ordinaire Des Choses', est donc une sacrée surprise. Enregistré aux États-Unis, il montre un Murat qui semble retrouver un souffle que je croyais perdu. Car il y a tout ici: l'inspiration, les textes hallucinés, un blues-rock de haute qualité (il n'a pas recruté léger niveau musiciens), des orchestrations justement dosées et qui ne tombent jamais dans le vulgaire (pourtant il y aurait eu de quoi).
La chanson en écoute aujourd'hui est Taïga. Elle clôt ce 'Le Cours Ordinaire Des Choses' en beauté. Cinq minutes langoureuses, avec une guitare qui balance à intervalles réguliers quelques riffs discrets, alors qu'on sent poindre, tout du long, des violons qui ne rêvent que d'éclater. Quant au chant, il est presque poignant, et d'une douceur incroyable.
Il se passe quelque chose depuis quelques mois en Auvergne. Le retour de Murat au plus haut n'est peut-être pas anodin: cette nouvelle scène avait sans doute besoin d'une tête de proue de ce calibre là pour vraiment exploser.
Album: Le Cours Ordinaire Des Choses
Année: 2009
Label: Scarlett
6 commentaires:
MAGNIFIQUE ! Et pourtant, je suis loin d'être fan du bonhomme d'habitude mais là -sur ce titre- j'avoue que Murat m'a bluffé. Impossible de résister à cette mélodie langoureuse et à ces choeurs d'une rare délicatesse ! Je vais me coucher apaisé, serein ce soir : "De la douceur, de la douceur, de la douceur."
Dis-moi vite s'il y a d'autres chansons de ce calibre sur cet album. D'avance merci !
Dans un autre genre, La Mésange Bleue. J'ai hésité avec elle. Ou Ginette Ramade. Mais surtout La Mésange Bleue.
Clairement le meilleur titre de ce génial album. Envoutant.
Pas mieux que toi.
J'ai écrit la même chose (mais en plus bavard, on ne se refait pas) sur Culturofil. C'est en ligne depuis jeudi.
Très belle Taïga.
Ici donc:
http://culturofil.net/2009/10/08/murat-le-cours-ordinaire-des-choses/
(belle chronique msieur!)
@ Thibault: J'ai comme l'impression qu'on devrait retrouver le bougre dans pas mal de top de fin d'année tiens... :)
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