Depuis que Sufjan Stevens a décidé d’être une vieille feignasse après deux années de sorties en tous genres, il a fallu me rabattre sur d’autres disques, d’autres artistes, capable de me rappeler en quelques notes tout le talent de l’auteur de ‘Come On Feel The Illinoise’.
Faites donc place à ‘Welcome to The Welcome Wagon’ de The Welcome Wagon, duo formé par le Reverend Thomas Vito Aiuto et sa femme Monique, dernière sortie en date de chez Asthmatic Kitty. Elle, a une voix qui rappelle celle de Deb Talan de The Weepies. Lui possède un timbre qui pourrait facilement le faire passer pour le frère de Sufjan Stevens (c’est affolant sur certains titres).
Et c’est tout sauf surprenant vu que l’on retrouve ce dernier à la production de ce ‘Welcome to The Welcome Wagon’. Et au-delà de se voir (la pochette fait furieusement penser à celle de 'Greetings from Michigan, the Great Lake State'), cela s’entend, que cela soit dans le son de la batterie, la simplicité et la beauté des mélodies, le touché de banjo et jusque dans les notes de xylophone (il faut écouter American Legion, le titre qui a le plus de similitudes avec le songwriting de Sufjan Stevens). A tel point que si l’on tombait sur un titre de ce groupe sans savoir de qui il s’agissait, on jurerait ses grands dieux qu’il s’agit de Sufjan.
L’idée de The Welcome Wagon semble simple : sortir le disque pop délicat de cette fin d’année, avec des cordes par ci, des cuivres par là. Mais surtout y insuffler un peu de soul. But For You Who Fear My Name (voir plus bas) avec ses notes de banjo, ses chœurs quasi-gospel couplés à des clappings incessants, est une réussite totale à ce niveau. Tout comme I Am A Stranger, mais dans un genre totalement différent, guitare et chœurs qui n’arrêtent de chanter au diapason.
Alors oui, comme tout groupe qui compte en son sein un révérend qui se respecte, The Welcome Wagon parle beaucoup de Dieu et de religion dans ses compositions. Énormément même. Mais ce n’est pas forcément gênant, tant leur musique adoucit les mœurs et les possibles griefs. Donc pour une fois, zappons les paroles et concentrons-nous sur la musique, qui a un côté divin par moments.
Bref, que dire en conclusion à part ce que me faisait remarquer dernièrement Bopper à propos de ce ‘Welcome to The Welcome Wagon’ : «Ca sonne comme du Sufjan... C'est signé sur le label de Sufjan... Mais ce n'est pas du Sufjan... Mais ça y ressemble quand même drôlement... Normal c'est produit par Sufjan...». CQFD. Et sacré disque en tout cas. (sortie : 9 décembre 2008)
Et c’est tout sauf surprenant vu que l’on retrouve ce dernier à la production de ce ‘Welcome to The Welcome Wagon’. Et au-delà de se voir (la pochette fait furieusement penser à celle de 'Greetings from Michigan, the Great Lake State'), cela s’entend, que cela soit dans le son de la batterie, la simplicité et la beauté des mélodies, le touché de banjo et jusque dans les notes de xylophone (il faut écouter American Legion, le titre qui a le plus de similitudes avec le songwriting de Sufjan Stevens). A tel point que si l’on tombait sur un titre de ce groupe sans savoir de qui il s’agissait, on jurerait ses grands dieux qu’il s’agit de Sufjan.
L’idée de The Welcome Wagon semble simple : sortir le disque pop délicat de cette fin d’année, avec des cordes par ci, des cuivres par là. Mais surtout y insuffler un peu de soul. But For You Who Fear My Name (voir plus bas) avec ses notes de banjo, ses chœurs quasi-gospel couplés à des clappings incessants, est une réussite totale à ce niveau. Tout comme I Am A Stranger, mais dans un genre totalement différent, guitare et chœurs qui n’arrêtent de chanter au diapason.
Alors oui, comme tout groupe qui compte en son sein un révérend qui se respecte, The Welcome Wagon parle beaucoup de Dieu et de religion dans ses compositions. Énormément même. Mais ce n’est pas forcément gênant, tant leur musique adoucit les mœurs et les possibles griefs. Donc pour une fois, zappons les paroles et concentrons-nous sur la musique, qui a un côté divin par moments.
Bref, que dire en conclusion à part ce que me faisait remarquer dernièrement Bopper à propos de ce ‘Welcome to The Welcome Wagon’ : «Ca sonne comme du Sufjan... C'est signé sur le label de Sufjan... Mais ce n'est pas du Sufjan... Mais ça y ressemble quand même drôlement... Normal c'est produit par Sufjan...». CQFD. Et sacré disque en tout cas. (sortie : 9 décembre 2008)
Son :
Myspace (Deux titres de ce ‘Welcome to The Welcome Wagon’ en écoute)
Site officiel (le titre Sold! To The Nice Rich Man est en téléchargement gratuit et légal en faisant "click-droit-enregistre-sous" ici.
Et deux titres en écoute : Up On A Mountain, balade on ne peut plus Sufjanienne et But For You Who Fear My Name, le titre le plus gospel de l’album (malheureusement plus en écoute).
Myspace (Deux titres de ce ‘Welcome to The Welcome Wagon’ en écoute)
Site officiel (le titre Sold! To The Nice Rich Man est en téléchargement gratuit et légal en faisant "click-droit-enregistre-sous" ici.
Et deux titres en écoute : Up On A Mountain, balade on ne peut plus Sufjanienne et But For You Who Fear My Name, le titre le plus gospel de l’album (malheureusement plus en écoute).
7 commentaires:
9 décembre, mauvaise date de sortie...
Pourquoi donc?
Un peu juste pour mon top 2008 tiens donc!!
Rho, spa bien grave. Après le disque en lui même je suis pas sur que je le mettrais dans mon top. Musicalement, c'est bien mais au niveau des paroles, c'est trop "divin" pour moi.
Tss tss non mais, ça suffit d'écouter les mêmes disques que moi ! Non sérieusement j'aime beaucoup. Je suis encore réservé sur la reprise de "Half a person" mais "Sold to the nice rich man" est épatante, très jolis choeurs.
Ben je répète, le hic c'est quand même que c'est TOUT par rapport à Dieu, machin truc. Dans l'absolu, ca ne me gene pas et les arrangements sont très fouillés (merci Sufjan!) mais dès que je commence à y penser ça me gâche certaines écoutes...
Moi non, plusieurs groupes que j'aime ont donné dans la pop chrétienne, notamment The Innocence Mission. Et puis le 1er album de Sixpence None The Richer est sympa aussi, tant que j'y pense. Mais il faut dire qu'à 10 ans j'étais fan d'Ace Of Base, ceci explique peut-être cela.
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