Pourquoi apprécie t-on un disque ? A quel moment celui-ci passe de quelconque à intéressant à passionnant ? J'ai beau chercher, je n'ai toujours pas trouvé d'explication.
Mais je me pose une nouvelle fois la question à l'écoute de 'Taste', un des deux albums sortis simultanément par Islands cette année, groupe héros de votre serviteur et surtout de mes oreilles au milieu des années 2000.
Entendons-nous bien : bien que les ayant passablement délaissé et ne m'y intéressant que sporadiquement (quoique je me rends compte que j'en parle finalement pas mal dans ces pages), j'ai toujours l'espoir de retrouver la fougue de leur 'Return to the Sea' (voire de 'Who Will Cut Our Hair When We're Gone?' des Unicorns, dont 2/3 d'Islands est à la base originaire).
Et donc, 'Taste' ? Des premières écoutes vraiment pas emballantes, un disque qui déroule sans que l'oreille ne retienne grand chose. Une synth-pop un peu trop marquée à mon goût. Oui mais justement, lequel de goût ? Celui d'un vendredi soir ? D'un samedi après-midi ? Allez savoir.
Car il s'avère que quelques jours plus tard, bien que fatigué par une semaine éprouvante, j'ai lancé à nouveau ce 'Taste', sans trop savoir pourquoi, m'étant alors fait à l'idée que ce disque était raté. Et c'est pourtant là que j'en ai trouvé toute la magie. The Joke déjà m'a définitivement accroché l'oreille. En écoute aujourd'hui, cette chanson est le single qu'Islands devrait sortir pour promouvoir ce disque. Un morceau efficace et aux guitares dansantes, qui a tout d'un tube, certes marqué « années 2000 », mais qui donne envie de plus que dodeliner de la tête.
Le reste ? Finalement, le mélange réussi de sonorités pop « classiques » et d'élan synth-pop de qualité, leurs jolies basses (No Milk, No Sugar), leurs non moins belles guitares (une des forces de l'album de The Joke à Outspoken Dirtbiker, de Snowflake à The Weekend) la folie de leurs compositions (elle est peut-être passagère et bien moins présente que par le passé mais on la retrouve souvent au détours d'un pont ou d'une refrain), la production - parfaite de bout en bout, l'ombre de New Order qui passe dire bonjour de temps à autres, la voix de Nicholas Thorburn (seul rescapé du premier album et de l'aventure Unicorns), tout cela m'a plu.
Deux jours plus tard, le résultat est toujours aussi probant : ce disque d'Islands est - très - bon. Appelez ça de la nostalgie de retrouver un groupe qu'on a beaucoup aimé, parlez d'un alignement de planète fortuit, expliquez cela par une fatigue trop grande : 'Taste', sans être difficile d'accès mérite qu'on creuse plus profondément que quelques rapides premières écoutes. Un vrai grower. Et un vrai beau disque. (sortie : 13 mai 2016)
Mais je me pose une nouvelle fois la question à l'écoute de 'Taste', un des deux albums sortis simultanément par Islands cette année, groupe héros de votre serviteur et surtout de mes oreilles au milieu des années 2000.
Entendons-nous bien : bien que les ayant passablement délaissé et ne m'y intéressant que sporadiquement (quoique je me rends compte que j'en parle finalement pas mal dans ces pages), j'ai toujours l'espoir de retrouver la fougue de leur 'Return to the Sea' (voire de 'Who Will Cut Our Hair When We're Gone?' des Unicorns, dont 2/3 d'Islands est à la base originaire).
Et donc, 'Taste' ? Des premières écoutes vraiment pas emballantes, un disque qui déroule sans que l'oreille ne retienne grand chose. Une synth-pop un peu trop marquée à mon goût. Oui mais justement, lequel de goût ? Celui d'un vendredi soir ? D'un samedi après-midi ? Allez savoir.
Car il s'avère que quelques jours plus tard, bien que fatigué par une semaine éprouvante, j'ai lancé à nouveau ce 'Taste', sans trop savoir pourquoi, m'étant alors fait à l'idée que ce disque était raté. Et c'est pourtant là que j'en ai trouvé toute la magie. The Joke déjà m'a définitivement accroché l'oreille. En écoute aujourd'hui, cette chanson est le single qu'Islands devrait sortir pour promouvoir ce disque. Un morceau efficace et aux guitares dansantes, qui a tout d'un tube, certes marqué « années 2000 », mais qui donne envie de plus que dodeliner de la tête.
Le reste ? Finalement, le mélange réussi de sonorités pop « classiques » et d'élan synth-pop de qualité, leurs jolies basses (No Milk, No Sugar), leurs non moins belles guitares (une des forces de l'album de The Joke à Outspoken Dirtbiker, de Snowflake à The Weekend) la folie de leurs compositions (elle est peut-être passagère et bien moins présente que par le passé mais on la retrouve souvent au détours d'un pont ou d'une refrain), la production - parfaite de bout en bout, l'ombre de New Order qui passe dire bonjour de temps à autres, la voix de Nicholas Thorburn (seul rescapé du premier album et de l'aventure Unicorns), tout cela m'a plu.
Deux jours plus tard, le résultat est toujours aussi probant : ce disque d'Islands est - très - bon. Appelez ça de la nostalgie de retrouver un groupe qu'on a beaucoup aimé, parlez d'un alignement de planète fortuit, expliquez cela par une fatigue trop grande : 'Taste', sans être difficile d'accès mérite qu'on creuse plus profondément que quelques rapides premières écoutes. Un vrai grower. Et un vrai beau disque. (sortie : 13 mai 2016)
Son :
'Taste' est en écoute sur le bandcamp d'Islands
'Taste' est à l'achat sur le bandcamp d'Islands
Trois chansons de ce nouvel album d'Islands, comme le veut la tradition. The Joke, LE tube de 'Taste', également en écoute dans le lecteur Spotify à gauche. Mais aussi Carried Away (la chanson la plus synthétique de l'album avec Weekend) et Snowflake, l'autre titre fort de ces 12 chansons :
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