Alexandre Astier lui consacra un de ses spectacles ('Que ma joie demeure !' en 2012). Aujourd’hui, c'est au tour d'Arandel de mettre en lumière ses compositions. Décidément, il se passe quelque-chose entre Lyon et Jean-Sébastien Bach.
Arandel, découvert par le beau et novateur 'In D' en 2010, revient donc avec un nouvel album, conceptuel encore une fois, le lyonnais aimant créer des œuvres à l'unité profonde. Un disque enregistré (en partie) à la Cité de la Musique, avec des instruments anciens (« viole de gambe, clavicorde, ondioline, violoncelle Zach, orgue expressif Müller, violon à pavillon » comme le détaille le papier très complet du Petit Bulletin au sujet de l'album, voir plus bas) et joués par des spécialistes.
Arandel approche l’œuvre du compositeur allemand avec une vision de son époque, plus électronique, en ajoutant des voix ici et là (notamment le sublime Bluette, qui porte bien son nom, avec Barbara Carlotti, en écoute aujourd'hui), triturant, transformant et adaptant sonates et autres adagios vieux de 300 ans, avec un respect et une finesse peu surprenante concernant notre homme. Séduisant et onirique, ce 'InBach' est autant d'une beauté très actuelle que d'un autre âge.
NB : Cet article du Petit Bulletin vous en apprendra beaucoup sur ce 'InBach' d'Arandel. Très détaillé et intéressant sur la fabrication, l'interprétation et le sens de ce disque.
Album : InBach
Année : 2020
Label : InFiné
En plus des playlists Spotify, Deezer, YouTube et Qobuz, Bluette d'Arandel (basé sur Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ (BWV 639) de Bach et avec Barbara Carlotti au chant) est également en écoute ci-dessous :
Autre extrait d''InBach' d'Arandel, voilà Hysope (basé sur Erbarm’ Dich Mein, O Herre Gott, BWV 721 de Bach) :
Le clip de Bluette d'Arandel :
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