Il y a des jours où le coeur n'y est plus. Pour plein de raisons. Certaines en particulier certes. Mais plein à la fois. Le cerveau embrumé par des millions de questions, des scénarios que l’ont refait et réécrit dans sa tête sans trop savoir pourquoi, sachant que de toutes façons, l’imaginaire ne changera rien à la donne : c’est comme ça et pas autrement.
On a beau le savoir, il n’empêche, on n’a plus le courage. Ni l’envie. Juste un besoin irrépressible d’aller dormir et de ne voir personne. De se cacher sous la couette. Et d’attendre, quoi, on sait pas trop, mais d’attendre. Sauf qu’il faut bien gagner sa croûte et enclencher la première. A nouveau. Encore.
On a beau le savoir, il n’empêche, on n’a plus le courage. Ni l’envie. Juste un besoin irrépressible d’aller dormir et de ne voir personne. De se cacher sous la couette. Et d’attendre, quoi, on sait pas trop, mais d’attendre. Sauf qu’il faut bien gagner sa croûte et enclencher la première. A nouveau. Encore.
C’est alors qu’on lance, sans vraiment y croire un disque qui ne nous avait pas plus marqué que ça à l’époque des premières écoutes. En guise de soutien psychologique. Ou de début de thérapie. En cette journée pourrie, c’est l’album éponyme de The Kissaway Trail, sorti cette année chez Bella Union (ironie quand tu nous tiens), qui fait office d’anti-dépresseur.
Un quintet danois aux manettes de ce joli disque de 'pop exaltée mais pas trop', une productrice qui a travaillé avec Sigur Ros, Mùm ou sur la très belle version acoustique de Roscoe de Midlake, derrière la vitre, le graphiste de ‘Funeral’ d’Arcade Fire pour l’artwork, une musique qui rappelle tous ces groupes faiseurs de pop débridée (I’m From Barcelona, Polyphonic Spree, etc), avec pour meneuse de revue la bande à Win Butler.
Un album des plus sympathiques, perclus de titres bien troussés, entraînants, souriants et surtout, bien écrits. Ce disque ne révolutionne rien. Les Eloquence and Elixir, La La Song, Smother + Evil = Hurt ou 61 n’ont rien inventé. The Kissaway Trail n'ont rien inventés. Ils ne rendent pas heureux. Ils font juste du bien. Ou moins mal. Et en ces périodes de doute extrême, on ne leur en demande pas plus. (Sortie : 23 avril 2007)
Son:
Myspace
Site Officiel
Et puis histoire de pas faire les choses à moitié, la vidéo de La La Song :
Un quintet danois aux manettes de ce joli disque de 'pop exaltée mais pas trop', une productrice qui a travaillé avec Sigur Ros, Mùm ou sur la très belle version acoustique de Roscoe de Midlake, derrière la vitre, le graphiste de ‘Funeral’ d’Arcade Fire pour l’artwork, une musique qui rappelle tous ces groupes faiseurs de pop débridée (I’m From Barcelona, Polyphonic Spree, etc), avec pour meneuse de revue la bande à Win Butler.
Un album des plus sympathiques, perclus de titres bien troussés, entraînants, souriants et surtout, bien écrits. Ce disque ne révolutionne rien. Les Eloquence and Elixir, La La Song, Smother + Evil = Hurt ou 61 n’ont rien inventé. The Kissaway Trail n'ont rien inventés. Ils ne rendent pas heureux. Ils font juste du bien. Ou moins mal. Et en ces périodes de doute extrême, on ne leur en demande pas plus. (Sortie : 23 avril 2007)
Son:
Myspace
Site Officiel
Et puis histoire de pas faire les choses à moitié, la vidéo de La La Song :
1 commentaire:
J'adooooore y' a pas à tortiller t'es vraiment un découvreur de talents...
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