mardi 9 octobre 2007

Alberta Cross – The Thief & The Heartbreaker [Fiction]

Et si après le revival des années 80 (Editors, Interpol et toute la clique), le revival de la fin de l'âge d'or du punk (on redécouvre les Clash, on vénère Wire, ce genre de choses), ne serait-on pas en train de tomber dans une sorte de retour aux années 70s, l'époque bénie des « riffs longs comme le bras » et des solos de guitare plus « plus c'est long plus c'est bon » ?

Déjà l'an passé, les amis de Midlake avaient tracé la voie avec un très joli 'The Trials of Van Occupanther'. Cette année, Alberta Cross prend la suite avec son premier album 'The Thief & The Heartbreaker'. Mais de façon différente et moins mélodieuse toutefois.

Malgré ce que l'on pourrait croire avec le nom du groupe, pas de hurleuse au micro. Juste un groupe composé de quatre londoniens, aux coiffures et aux barbes vintage, mené par l'écriture et la voix de Petter Ericson, qui sait particulièrement partir dans les aigus quand il le veut (assez souvent) et qui a une voix très féminine et/ou androgyne, même s'il en fait parfois un peu trop.

Un disque entre blues, roots et rock, avec des guitares dans tous les coins – tous ! –, un orgue qui passe dire bonjour de temps à autres, le tout mis au pas par une batterie sans génie mais pas indigne plus, disons classique à défaut de mieux.

Alors oui pour aimer ce disque, il faudra aimer le Neil Young des seventies, celui qui pouvait pondre des titres comme Cowgirl in the Sand, en claquant des doigts. Il faudra aussi aimer The Band (mais qui n'aime pas The Band hein ?). Bref, il faut aimer les morceaux avec de la gratte dans tous les sens.

Parfois, on n'est pas loin de l'overdose à l'écoute de ce 'The Thief & The Heartbreaker'. Mais les Alberta Cross ont eu le bon goût de sortir un premier effort assez court (à peine 28 mns pour sept titres). Et c'est appréciable.
L'odeur d'alcool frelaté et de clope froide, ça fait son petit plaisir. Surtout quand ça faisait longtemps. (Sortie : 2 avril 2007)

Son :
Myspace (trois titres en écoute)

Histoire de bien faire les choses, et comme promis, deux jolis titres. Affûtez les médiators! (
malheureusement, plus en ligne).

Et pour finir, le clip de
Lucy Rider :


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je m'insurge et ne suis pas du tout d'accord avec vous M. twist. The Trials of Van Occupanther n'est pas un joli album, c'est juste un album incroyablement magnifique. D'ailleurs la chronique c'est pour quand ?
Pour Alberta Cross j'avoue rester indifférent. Mais c'est surement parce que j'essaie d'arrêter la clope et l'alcool.

-Twist- a dit…

Oui, très beau disque. Mais apres, j'en fais trop et on me reproche mon emphase permanente.
Quant à Alberta Cross, c'est surement ca. Ou pas.