Le week-end dernier j'ai enfin pris le temps de regarder le documentaire consacré à Laurel Canyon, ce quartier sur les hauteurs de Los Angeles qui à partir du milieu des années 60 et pendant une petite dizaine d'années aura été le théâtre d'une effervescence musicale - peut-être - sans précédent. Un très bon et beau documentaire où on se rend compte de la profusion des talents qui vivaient au même endroit, chez les uns, chez les autres, de Zappa aux Byrds, de Neil Young à David Crosby et leurs compères Stephen Stills et Graham Nash, de Joni Mitchell aux Papas and The Mamas, en passant par Love ou Jim Morrison et ses Doors (et j'en oublie, forcément).
Est-ce que Lael Neale se serait sentie à son aise à Laurel Canyon ? Ce n'est pas impossible, ne serait-ce qu'en regardant la pochette de ce single et en l’écoutant définir Every Star Shivers in the Dark (sa dernière chanson en date, la première pour Sub Pop) comme « une ode à Los Angeles qui m'a toujours semblé être les faubourgs du Paradis ». Un titre porté tout du long, en plus de la voix de Lael Neale et d'une rythmique discrète, par un orgue qu'on dirait divin. Très belle mise en bouche.
Le clip d'Every Star Shivers in the Dark de Lael Neale :
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