Et Dieu créa Millie. Son sourire enjôleur (au moins à l’époque), ses petits yeux coquins. Et puis cette voix. Aussi sensuelle qu’affirmée. Qui vous transporte, qui vous mets des légions entières de poils au garde à vous sur tout le corps.
Quand en 1974 'Caught Up' voit le jour, le monde de la soul music change de visage. Les chefs-d’œuvre du passé ne sont plus que de très bons disques. Exit Aretha. Exit Diana. Exit Dusty. Exit tout le monde. De très grandes artistes oui. Mais derrière l’immense Millie Jackson.
Car oui, pour moi, 'Caught Up' change tout. Elle atteint le paroxysme, l'apogée de la soul, à tous les niveaux : musical, vocal, textuel, production. Le concept de l’album est absolument dément et, surtout, il tient la route. Millie Jackson y explore les méandres par lesquelles une femme-maîtresse passe : plaisir, confiance, peur, dégoût, colère, honte. Les titres sont entrelacés et ne forment qu’un tout. Qu’elle s’excuse, qu’elle vocifère, qu’elle se complaise dans cette vie à moitié, elle est toujours très convaincante.
Mais au final, même avec le meilleur concept du monde, la plus belle voix du monde, si ça ne suit pas derrière, ça ne sert à rien. A rien du tout. Comble du bonheur, ici, tout est juste parfait. La production de Shapiro est aux petits oignons, enveloppant la belle voix de Millie Jackson dans un océan de cuivre et de cordes. Une perle dans un écrin de cristal.
Il est très difficile de se détacher de l’écoute des neuf titres de ce disque. Comme il est impossible d’en choisir un plutôt qu’un autre. Non, l’album forme un tout. Comme pour 'L'Histoire de Melody Nelson' de Gainsbourg. On commence l’écoute du disque au début. Et on la finit à la dernière note. Il n’y a pas d’autres alternatives. Ou alors on n’a rien compris.
Mais au final, même avec le meilleur concept du monde, la plus belle voix du monde, si ça ne suit pas derrière, ça ne sert à rien. A rien du tout. Comble du bonheur, ici, tout est juste parfait. La production de Shapiro est aux petits oignons, enveloppant la belle voix de Millie Jackson dans un océan de cuivre et de cordes. Une perle dans un écrin de cristal.
Il est très difficile de se détacher de l’écoute des neuf titres de ce disque. Comme il est impossible d’en choisir un plutôt qu’un autre. Non, l’album forme un tout. Comme pour 'L'Histoire de Melody Nelson' de Gainsbourg. On commence l’écoute du disque au début. Et on la finit à la dernière note. Il n’y a pas d’autres alternatives. Ou alors on n’a rien compris.
En trente-six minutes, Millie Jackson met tout le monde d’accord. Ce disque est, pour moi, ma plus belle découverte des années 2000, tous styles confondus. Un album d’une qualité folle, beau à en pleurer, qui frappe fort musicalement, lyric-ement et vocalement.
Après ce chef d’œuvre, la belle Millie continuera sa (longue) carrière bon an mal an, en donnant une suite délicieuse (on en reparlera) à ce disque, sous le titre de 'Still Caught Up', un an plus tard. Avant de faire un tout droit dans le virage des années 80, entre pochettes immondes et choix musicaux douteux. Mais quoiqu’il se passe, elle restera à jamais la plus grande chanteuse soul du plus grand album soul (bis) qu’il m’a jamais été donné d’écouter.
Après ce chef d’œuvre, la belle Millie continuera sa (longue) carrière bon an mal an, en donnant une suite délicieuse (on en reparlera) à ce disque, sous le titre de 'Still Caught Up', un an plus tard. Avant de faire un tout droit dans le virage des années 80, entre pochettes immondes et choix musicaux douteux. Mais quoiqu’il se passe, elle restera à jamais la plus grande chanteuse soul du plus grand album soul (bis) qu’il m’a jamais été donné d’écouter.
Première sortie: 1974 (Southbound)
Réédition: 2006 (Southbound)
Son :
Myspace de fan
Site Officiel
Bien qu'ayant dit précédemment que ce disque ne pouvait que s'écouter d'une traite, trois petites pépites. Le titre d'ouverture (If You Loving You Is Wrong) I Don't Want To Be Right enchainé avec The Rap, qui lui succède dans le tracklisting. Et celui qui ferme l'album, Summer (The First Time). Splendide.
Myspace de fan
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Bien qu'ayant dit précédemment que ce disque ne pouvait que s'écouter d'une traite, trois petites pépites. Le titre d'ouverture (If You Loving You Is Wrong) I Don't Want To Be Right enchainé avec The Rap, qui lui succède dans le tracklisting. Et celui qui ferme l'album, Summer (The First Time). Splendide.
2 commentaires:
Quelle voix, mais quelle voix !
J'avoue (shame on me) que je ne connaissais pas Millie Jackson (je me cantonnais aux Aretha et autres Diana) avant que tu me fasses découvrir cette artiste géniale twist. Pour cela, je te suis reconnaissant à jamais. (snif)
Philou, ma plus belle histoire...
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