C’est dingue comme un rien vous change la vie. Prenez Cloud Cult, groupe dont j’avais découvert l’existence l’an passé par un forumeur ami en études au pays de l’Oncle Sam, via leur splendide ‘The Meaning of 8’. Une claque. Un coup de boule. La première écoute m’avait tellement marqué, les suivantes l’avaient tant confirmée que je n’avais pas eu d’autres choix que d’en faire mon album de 2007.
Un an presque jour pour jour, le groupe mené par le couple Minowa revient avec un sixième album, ‘Feel Good Ghosts (Tea-Partying Through Tornadoes)’, qui tranche avec son (voire même ses) prédécesseur. Fondamentalement, Cloud Cult restent les mêmes : la pop étant leur rayon, ils continuent dans cette voie. Elle est toujours tourmentée, baroque, endiablée, déjantée. Il y a toujours des passages lo-fi, toujours quelques pointes d’électro, toujours ce rythme désormais reconnaissable entre mille, toujours cette voix (voire même plus souvent qu’à son tour ces voix) particulièrement touchante et toujours ces contre-pieds constants dans chaque morceau. Sauf que tout est moins poussé.
Cette fois, le groupe la joue plus simple, semble s’éloigner de la mort du fils Minowa qui lui pèse tant et qui habitait énormément ses premiers albums, sort une pochette moins hideuse que ses devancières, pond un disque d’une petite quarantaine de musique pour treize titres et ramène le piano sur le devant de la scène. En resserrant le tout, il devrait convaincre ceux qui avaient (les fous !) trouvé l’album trop long, trop plein. Cette fois, tout est clair, concis : chaque titre est un single possible.
Que ce soit avec No One Said It Would Be Easy (voir plus bas) qui ouvre ce ‘Feel Good Ghosts (Tea-Partying Through Tornadoes)’ – merveille de titre, peut-être le plus fort de l’album, avec un piano répétitif et aigue qui vous donne l’envie de vous jeter par la fenêtre, May Your Hearts Stay Strong – belle mélodie pop mariée à quelques scratchs, When Water Comes To Life – aux cordes somptueuses, tout est fait pour succomber. L’inverse serait étonnant. Et puis même, au cas où la beauté et le talent de ce groupe vous auraient échappé pendant les douze premiers titres, il restera toujours ce Love You All qui clôt l’album, histoire de bien enfoncer le clou.
Bref, mon histoire d’amour avec Cloud Cult n’est pas prête de s’arrêter. On n’a pas idée d’avoir autant d’idées à la minute, autant de mélodies dans la tête. Craig Minowa a tout d’un génie. Un jour le monde entier le saura. Et bizarrement, je me dis que ce jour ne devrait plus trop tarder. (sortie : 8 avril 2008)
NB : Ce disque ne sortira pas en France (en tout cas, il y a bien peu de chances). Il est disponible à l’achat en cliquant ici (et vu le cours du dollar en ce moment, vous auriez tort de vous en priver).
Son :
Myspace (deux titres en écoute de ‘Feel Good Ghosts (Tea-Partying Through Tornadoes)’)
Site Officiel
Comme d'habitude donc, deux chansons de l'album en question: Un No One Said It Would Be Easy merveilleux et un Journey Of The Featherless sautillant. Succombez. (malheureusement, plus en écoute).
Cette fois, le groupe la joue plus simple, semble s’éloigner de la mort du fils Minowa qui lui pèse tant et qui habitait énormément ses premiers albums, sort une pochette moins hideuse que ses devancières, pond un disque d’une petite quarantaine de musique pour treize titres et ramène le piano sur le devant de la scène. En resserrant le tout, il devrait convaincre ceux qui avaient (les fous !) trouvé l’album trop long, trop plein. Cette fois, tout est clair, concis : chaque titre est un single possible.
Que ce soit avec No One Said It Would Be Easy (voir plus bas) qui ouvre ce ‘Feel Good Ghosts (Tea-Partying Through Tornadoes)’ – merveille de titre, peut-être le plus fort de l’album, avec un piano répétitif et aigue qui vous donne l’envie de vous jeter par la fenêtre, May Your Hearts Stay Strong – belle mélodie pop mariée à quelques scratchs, When Water Comes To Life – aux cordes somptueuses, tout est fait pour succomber. L’inverse serait étonnant. Et puis même, au cas où la beauté et le talent de ce groupe vous auraient échappé pendant les douze premiers titres, il restera toujours ce Love You All qui clôt l’album, histoire de bien enfoncer le clou.
Bref, mon histoire d’amour avec Cloud Cult n’est pas prête de s’arrêter. On n’a pas idée d’avoir autant d’idées à la minute, autant de mélodies dans la tête. Craig Minowa a tout d’un génie. Un jour le monde entier le saura. Et bizarrement, je me dis que ce jour ne devrait plus trop tarder. (sortie : 8 avril 2008)
NB : Ce disque ne sortira pas en France (en tout cas, il y a bien peu de chances). Il est disponible à l’achat en cliquant ici (et vu le cours du dollar en ce moment, vous auriez tort de vous en priver).
Son :
Myspace (deux titres en écoute de ‘Feel Good Ghosts (Tea-Partying Through Tornadoes)’)
Site Officiel
Comme d'habitude donc, deux chansons de l'album en question: Un No One Said It Would Be Easy merveilleux et un Journey Of The Featherless sautillant. Succombez. (malheureusement, plus en écoute).
2 commentaires:
Très très bon les titres en écoute ici ou sur Myspace. Je suis peut-être fou mais je crois que je vais craquer pour cet album malgré mes réserves sur le précédent!
Oui, celui là devrait plus te plaire. Plus court. Concis. Incisif. :)
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