Ne mentez pas. Nous sommes mardi matin. Et l’on sait très bien vous et moi que s’il y a bien une journée délicate à gérer dans la semaine, c’est bien celle-ci. Vous voilà devant votre ordinateur, la tête lourde, l’esprit encore sur votre oreiller, les yeux dans le vague et la bouche pâteuse.
Et vous savez que le café tout chaud qui fume à coté de votre clavier ne vous aidera pas à vous réveiller. Ou si peu. Comme les trois camel que vous venez de griller, histoire d’emmagasiner assez de nicotine pour les deux prochaines heures. Non. Rien de tout cela n’y fera.
Une solution plus radicale s’impose. En gentils samaritains et amis du bon peuple, The Hunches viennent prêter main forte à copain goudron et copine caféine avec la sortie de leur troisième album, ‘Exit Dreams’, toujours chez les excellents – et toujours vivants – In The Red Records. Un disque prompt a dégager les bronches et faire éclater un à un vos orifices auditifs bouchés afin d’irriguer à nouveau votre cerveau.
‘Exit Dreams’ est un disque sans concession : urgent, violent, furieux, cradingue, dans la pure tradition Hunches. En quarante minutes et douze titres, les quatre gars de Portland enfilent les titres comme des parpaings, font chauffer les riffs (et il y en a!), se mettent à hurler comme jamais et noisy-ise tout cela avec un talent certain.
Vraiment bon, le nouvel album de The Hunches (qui aura connu cinq années de gestation) est un mélange de garage, de punk, de rock et blues crasseux. Un tout sacrément efficace, plein d’une énergie dévastatrice, d’une envie d’hurler «Riot!» à chaque morceau et sûrement du niveau de leur premier disque, le très conseillé (au moins par moi-même) ‘Yes. No. Shut It.’
Mais au-delà de tout cela, ‘Exit Dreams’ est une sorte d’hommage involontaire. Car à l’heure où l’on enterre Ron Asheton, on ne pouvait rêver meilleure musique funéraire pour le grand guitariste qu’il fut, tant The Hunches rappellent The Stooges. Au fait, cette journée, elle a démarré? (sortie: 19 janvier 2009)
Et vous savez que le café tout chaud qui fume à coté de votre clavier ne vous aidera pas à vous réveiller. Ou si peu. Comme les trois camel que vous venez de griller, histoire d’emmagasiner assez de nicotine pour les deux prochaines heures. Non. Rien de tout cela n’y fera.
Une solution plus radicale s’impose. En gentils samaritains et amis du bon peuple, The Hunches viennent prêter main forte à copain goudron et copine caféine avec la sortie de leur troisième album, ‘Exit Dreams’, toujours chez les excellents – et toujours vivants – In The Red Records. Un disque prompt a dégager les bronches et faire éclater un à un vos orifices auditifs bouchés afin d’irriguer à nouveau votre cerveau.
‘Exit Dreams’ est un disque sans concession : urgent, violent, furieux, cradingue, dans la pure tradition Hunches. En quarante minutes et douze titres, les quatre gars de Portland enfilent les titres comme des parpaings, font chauffer les riffs (et il y en a!), se mettent à hurler comme jamais et noisy-ise tout cela avec un talent certain.
Vraiment bon, le nouvel album de The Hunches (qui aura connu cinq années de gestation) est un mélange de garage, de punk, de rock et blues crasseux. Un tout sacrément efficace, plein d’une énergie dévastatrice, d’une envie d’hurler «Riot!» à chaque morceau et sûrement du niveau de leur premier disque, le très conseillé (au moins par moi-même) ‘Yes. No. Shut It.’
Mais au-delà de tout cela, ‘Exit Dreams’ est une sorte d’hommage involontaire. Car à l’heure où l’on enterre Ron Asheton, on ne pouvait rêver meilleure musique funéraire pour le grand guitariste qu’il fut, tant The Hunches rappellent The Stooges. Au fait, cette journée, elle a démarré? (sortie: 19 janvier 2009)
Son :
Myspace (il y a sûrement pleins de morceaux d'‘Exit Dreams’ en écoute sur leur myspace, mais pour l'instant, celui-ci est en rade).
Deux titres en écoute. Le garage et langoureux From This Window et le punk Your Sick Blooms (malheureusement plus en écoute).
6 commentaires:
Me reconnaissant parfaitement dans cette petite description (puisque comme tu dis, on va pas se mentir), j'avoue avoir tenté le coup de fouet et que ça a pas mal marché. A creuser ;)
^^ Je dois avouer aussi que si j'ai parlé des Hunches ce matin c'est que le papier de Playlist Society sur Fucked Up m'a donné envie d'avoir du son nerveux dans les oreilles. :)
Nan mais en plus ils se séparent quoi. Le dernier album du groupe. Mais je suis vraiment hyper deçu, le premier album etait un putain de chef d'oeuvre, jamais vu en concert en france.
Mai pffouh, pour tous ceux qui croient que les stooges 2008/2009 c'est bien y faut leur faire ecouter les Hunches merde, eux etaient jeunes, y devaient inventé le rock du vingt et unième siècle.
Bon après, c'est un split peut-être éphémère. Franchement, je ne serais qu'à moitié surpris...
Excellentissime.
Mais, bon, c'est vrai qu'avec l'effet de surprise du premier album, on pouvait se passer de la caféine et de la nicotine...
Pas de cafeine? Pas de nicotine? Tu veux ma mort? :o
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