Le reste de l'album, malgré sa longueur, sera du même tonneau, voyant The Notwist faire ce qu'il sait faire de mieux (à savoir pondre des mélodies lumineuses et mélancoliques, les emballer dans une poptronica reconnaissable entre mille sur laquelle vient se poser la voix éthérée de Markus Archer) tout en ajoutant à son arc un peu de trip hop (Oh Sweet Fire avec Ben Lamar Gay au chant) et des influences toutes droit venues du projet Spirit Fest (Saya de Tenniscoats est d'ailleurs de la partie sur Ship) qui donne un touche très personnelle à l'ensemble et le fait s'éloigner des sonorités plus nerveuses de son illustre prédécesseur 'Close to the Glass'.
Il aura donc fallu sept années pour que The Notwist trouve le chemin vers la suite de ses aventures discographiques. Et cela valait l'attente. Car 'Vertigo Days' est un vrai beau voyage, à la diversité certaine et à l'unité impeccable, où les chansons entrelacées s'enchaînent avec une classe folle. Un disque qui n'oublie ni la mélancolie, ni les mélodies accrocheuses. Il fallait bien cela pour fêter - aussi surprenant que cela puisse paraître vu que le label allemand est la maison mère de quelques uns des projets parallèles du groupe - leur premier album chez Morr Music. (Sortie : 29 janvier 2021)
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'Vertigo Days' de The Notwist est en écoute sur leur bandcamp
'Vertigo Days' de The Notwist est à l'achat sur leur bandcamp
'Vertigo Days' de The Notwist est en écoute également chez Deezer et Spotify
Trois chansons de 'Vertigo Days' de The Notwist en écoute aujourd'hui. Exit Strategy to Myself et ses réminiscences de 'Close to the Glass' avec ce riff qui arrive comme dans un rêve (en écoute également dans les playlists Spotify, Deezer et Youtube). Puis Loose Ends à la sublime mélancolie. Et enfin Into Love Again (avec la présence de Zayaendo), dernière chanson de l'album, où l'influence de Spirit Fest se fait grandement sentir :
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