Si le grand Bob Dylan était déjà passé de vie à trépas (s'il existe un Dieu, qu'il l'en garde), j'aurais débuté cette chronique par "l'esprit de Dylan enfin réincarné". Oui, c'est bateau, je sais. Et alors? De toutes façons, la question ne se pose pas puisque Zimmerman est toujours bien vivant, qu'il va bientôt sortir le volume 2 de sa biographie et qu'en 2006 il avait publié un album tout sauf moyen.
Je ne commencerai donc pas ma chronique par cela. Je vais plutôt m'écheniller à vous présenter rapidement Kristian Matsson, suédois de son état et qui, après un premier Ep en 2006, sort ces jours-ci son premier album, 'Shallow Grave', chez Gravitation, toujours sous le nom de The Tallest Man on Earth.
Autant vous le dire tout de suite, il m'étonnerait bien que ce soit le plus grand homme du monde. Faudrait pas nous prendre pour des buses quand même. Par contre, qu'il soit l'artiste à qui l'adjectif 'Dylanien' va le mieux ne me choquerait pas outre-mesure.
Cela fait des années (allez, disons 30 ans au bas mot) que l'on cherche un successeur au grand Bob (alors que ce dernier est toujours bien vivant et actif. Va comprendre). Et cela fait 30 ans que l'on se casse les dents sur ce sujet.
Quarante-six après son premier album éponyme, il semblerait pourtant que, finalement, le tant attendu successeur soit arrivé. Bien sûr, tout ceci est à prendre avec des pincettes et demande confirmation dans les années qui viennent. Il n'empêche: comment ne pas penser à 'The Freewheeling'Bob Dylan', 'The Times They Are-A Changing' ou 'Another Side of Bob Dylan' à l'écoute de ce 'Shallow Grave'? Comment ne pas penser à The Girl From The North Country quand débute Pistol Dreams? Impossible.
Entre cette voix nasillarde, des textes un brin surréalistes et ces chansons folk, livrées brutes, enregistrées en une prise, dénudées de productions, The Tallest Man On Earth fait plus que rappeler l'esprit du Dylan du début des années 60: il l'incarne.
Son 'Shallow Grave' est même un hommage à cette période là: quand les sillons craquaient, quand les disques ne dépassaient pas 30/35 minutes (celui ci en fait trente) et que de jeunes hippies, une guitare en bandoulière, voulaient dominer le monde.
The Tallest Man On Earth ne confirmera peut-être pas tout l'espoir que je (et bien d'autres j'imagine) porte en lui. Peu importe en vérité. Son disque est un si grand délice de folk à la manière de "y a trente ans" qu'il faudrait être sacrément borner pour bouder son plaisir. (sortie: 5 mars 2008)
Son:
Myspace (Deux titres de 'Shallow Grave' en écoute)
Site Officiel (Une preview de une minute pour chaque titre de l'album).
Deux titres, assez représentatifs de l'album: Honey Won't You Let Me In et Where Do My Bluebirds Fly. Vive les Trente Glorieuses! Malheureusement plus en écoute.
Je ne commencerai donc pas ma chronique par cela. Je vais plutôt m'écheniller à vous présenter rapidement Kristian Matsson, suédois de son état et qui, après un premier Ep en 2006, sort ces jours-ci son premier album, 'Shallow Grave', chez Gravitation, toujours sous le nom de The Tallest Man on Earth.
Autant vous le dire tout de suite, il m'étonnerait bien que ce soit le plus grand homme du monde. Faudrait pas nous prendre pour des buses quand même. Par contre, qu'il soit l'artiste à qui l'adjectif 'Dylanien' va le mieux ne me choquerait pas outre-mesure.
Cela fait des années (allez, disons 30 ans au bas mot) que l'on cherche un successeur au grand Bob (alors que ce dernier est toujours bien vivant et actif. Va comprendre). Et cela fait 30 ans que l'on se casse les dents sur ce sujet.
Quarante-six après son premier album éponyme, il semblerait pourtant que, finalement, le tant attendu successeur soit arrivé. Bien sûr, tout ceci est à prendre avec des pincettes et demande confirmation dans les années qui viennent. Il n'empêche: comment ne pas penser à 'The Freewheeling'Bob Dylan', 'The Times They Are-A Changing' ou 'Another Side of Bob Dylan' à l'écoute de ce 'Shallow Grave'? Comment ne pas penser à The Girl From The North Country quand débute Pistol Dreams? Impossible.
Entre cette voix nasillarde, des textes un brin surréalistes et ces chansons folk, livrées brutes, enregistrées en une prise, dénudées de productions, The Tallest Man On Earth fait plus que rappeler l'esprit du Dylan du début des années 60: il l'incarne.
Son 'Shallow Grave' est même un hommage à cette période là: quand les sillons craquaient, quand les disques ne dépassaient pas 30/35 minutes (celui ci en fait trente) et que de jeunes hippies, une guitare en bandoulière, voulaient dominer le monde.
The Tallest Man On Earth ne confirmera peut-être pas tout l'espoir que je (et bien d'autres j'imagine) porte en lui. Peu importe en vérité. Son disque est un si grand délice de folk à la manière de "y a trente ans" qu'il faudrait être sacrément borner pour bouder son plaisir. (sortie: 5 mars 2008)
Son:
Myspace (Deux titres de 'Shallow Grave' en écoute)
Site Officiel (Une preview de une minute pour chaque titre de l'album).
Deux titres, assez représentatifs de l'album: Honey Won't You Let Me In et Where Do My Bluebirds Fly. Vive les Trente Glorieuses! Malheureusement plus en écoute.
6 commentaires:
d'habitude les comparaisons au grand bob m'énervent, trop de disques moyens écoutés à cause de cette étiquette trop souvent collée mais ici que neni, l'homme le plus grand du monde nous a réellement pondu un grand disque !
belle chronique C11, j'espère que ça poussera certains à se jeter sur ce bijou.
Merci à toi de la découverte! :)
Je ne m'en lasse pas de ce disque. Encore un Suédois. Ca commence fortement à ressembler à la terre promise par là-bas...
Je dirais plus globalement les trois pays nordiques ressemblent à la terre promise. Parce qu'en Finlande et en Norvège aussi, y a du lourd. :)
C'est vrai que la comparaison avec le Bob est tout à fait justifiée.
Si l'album est aussi bon que les deux titres que tu as mis en écoute ça promet :o
Fais confiance le Gallois, fais confiance: l'album est tout aussi bon. :)
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