Cela fait bien six mois que je cherche une vraie idée pour vous parler de Black Swan Green. Quelque-chose qui ait de la gueule. Qui dépote.
Mais je n'ai pas d'inspiration. Enfin, je n'en ai plus, si tant est que j'en ai déjà eu.
Et pourtant, dieu sait que j'aimerais pouvoir vous parler avec emphase de ce quatuor originaire de Brooklyn, qui titre son nom d'une nouvelle d'un auteur américain qui m'est totalement inconnu, David Mitchell. Pouvoir arriver à vous faire aimer leur premier album 'The Ruin Gaze' autant que je l'aime.
J'aimerais crier à la face du monde que de tous les groupes qui ont émergés et fait parler d'eux ces derniers mois (de The Pains of Being Pure at Heart à Crocodiles), les Black Swan Green font partie du haut du panier; voire un peu au-delà.
Je voudrais évoquer ici leur mélange habile de noise, shoegaze et dream-pop.
Je rêverais pouvoir vous dire combien ces Black Swan Green me font penser tantôt à Jesus and Mary Chain (souvent), tantôt à U2 (parfois, notamment sur Pilgrim's Regress) et même à Puressence (ces mélodies).
J'adorerais pouvoir cette rythmique qui jamais ne faiblit, cette voix qui semble être sortie tout droit d'un album de la fin des années 80, ces guitares qui n'arrêtent pas de crier, ce besoin mélodique qui entoure chaque chanson, cette noirceur et cette mélancolie qui se dégage de chacune des compositions du groupe.
Et surtout, j'aimerais comprendre comment un tel groupe, respirant autant la classe, dont le premier album regorge de vraies chansons, et, ce qui ne gâche rien, orne son premier album d'une jolie pochette, n'est pas signé en 2009 (l'excuse du "c'est trop récent" ne tient pas: ce disque est sorti en octobre… 2008!).
Comprendre comment on peut laisser un tel groupe dans cet anonymat (3 votes, dont le mien, chez Rate Your Music, rien chez Metacritic, pitchfork et compagnie) alors qu'il a sûrement tout pour devenir un des groupes les plus intéressants qui soit s'il continue dans la lignée de ce 'The Ruin Gaze'.
J'aimerais. Mais j'ai du mal. Reste donc la musique. A vous de (re)tomber dans le noir et délicieux piège des Black Swan Green. (sortie: 21 octobre 2008)
Mais je n'ai pas d'inspiration. Enfin, je n'en ai plus, si tant est que j'en ai déjà eu.
Et pourtant, dieu sait que j'aimerais pouvoir vous parler avec emphase de ce quatuor originaire de Brooklyn, qui titre son nom d'une nouvelle d'un auteur américain qui m'est totalement inconnu, David Mitchell. Pouvoir arriver à vous faire aimer leur premier album 'The Ruin Gaze' autant que je l'aime.
J'aimerais crier à la face du monde que de tous les groupes qui ont émergés et fait parler d'eux ces derniers mois (de The Pains of Being Pure at Heart à Crocodiles), les Black Swan Green font partie du haut du panier; voire un peu au-delà.
Je voudrais évoquer ici leur mélange habile de noise, shoegaze et dream-pop.
Je rêverais pouvoir vous dire combien ces Black Swan Green me font penser tantôt à Jesus and Mary Chain (souvent), tantôt à U2 (parfois, notamment sur Pilgrim's Regress) et même à Puressence (ces mélodies).
J'adorerais pouvoir cette rythmique qui jamais ne faiblit, cette voix qui semble être sortie tout droit d'un album de la fin des années 80, ces guitares qui n'arrêtent pas de crier, ce besoin mélodique qui entoure chaque chanson, cette noirceur et cette mélancolie qui se dégage de chacune des compositions du groupe.
Et surtout, j'aimerais comprendre comment un tel groupe, respirant autant la classe, dont le premier album regorge de vraies chansons, et, ce qui ne gâche rien, orne son premier album d'une jolie pochette, n'est pas signé en 2009 (l'excuse du "c'est trop récent" ne tient pas: ce disque est sorti en octobre… 2008!).
Comprendre comment on peut laisser un tel groupe dans cet anonymat (3 votes, dont le mien, chez Rate Your Music, rien chez Metacritic, pitchfork et compagnie) alors qu'il a sûrement tout pour devenir un des groupes les plus intéressants qui soit s'il continue dans la lignée de ce 'The Ruin Gaze'.
J'aimerais. Mais j'ai du mal. Reste donc la musique. A vous de (re)tomber dans le noir et délicieux piège des Black Swan Green. (sortie: 21 octobre 2008)
NB: Vous pouvez vous procurer cet album chez cdbaby ici, pour 8€ (12$), sans compter les frais de port.
5 commentaires:
Je me plonge depuis quelques jours dans les bras de ce groupe (merci à qui de droit d'ailleurs) et bah oui que dire de plus, tout simplement parmi les plus fins, les plus mélancoliques albums du genre sortis ces derniers temps. Arrêtons la quête du next big thing, on les a trouvé.
Sympa en effet, il va falloir que je trouve l'album...
Je suis très fan de cet album aussi et je ne comprends pas pourquoi ils ne sont toujours pas signés ... L'EP est pas mal non plus.
PS: il ne manquerait pas un mot par hasard dans la phrase suivante: J'adorerais pouvoir cette rythmique qui jamais ne faiblit ...
@ Blueman: Oui, pour le coup, on les a peut-être trouvé. Surtout, je suis persuadé qu'ils ont tout pour devenir bien énorme ces gens là.
@ Lyle: Yep, toi tu devrais aimer tout plein ca.
@ Roseability: En fait, je pense qu'ils sont sur le point d'eux. Ils annoncent sur leur myspace une réédition de l'album. Ce qui voudrait signifier la sortie sur un label. Mais lequel?
Après cela ne reste qu'une idée, comme ça.
Pas encore écouté l'Ep, juste les chansons dispo sur le myspace. Et franchement, c'est très bon.
Et effectivement, il manque un mot. Je vais corriger ca. Merci pour l'info!
Et la chronique chez Benzine:
http://www.benzinemag.net/2009/12/06/black-swan-green-the-ruin-gaze/
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