Singulier ce 'Vol. 1' car derrière la froideur de ces dix titres (et 28 minutes au compteur), derrière ces morceaux assez déstructurés qui pourraient être difficile d'accès, il y a quelque-chose de très hypnotique et de vite évident. Sans doute grâce à ces mélodies plutôt immédiates qui se déploient dans une ambiance si ce n'est lugubre au moins dépressive, minimaliste sans l'être réellement, au son d'un post-punk désabusé, heurté et presque langoureux, et des parties plus expérimentales - comme si JJULIUS cherchait un chemin dans des détours sinueux et peuplés de synthés profonds et de guitares agitées et désaccordées - qui se confrontent à quelques éclaircies pop et lumineuses (Andetag).
Un ensemble sacrément lo-fi, d'où émane un chant en suédois qui accentue l'effet d'un disque finalement assez hors du temps, du moins hors de ce temps là. Le petit frère serait sur les rails (« VOL. 2 will hopefully come out late this year or early next » dit il sur sa page bandcamp). Et c'est tant mieux.
NB : Pour en savoir plus et en longueur sur ce 'Vol. 1' de JJULIUS, on lira cette très bonne critique de Musique Journal, l'émanation de la toujours curieuse et indispensable revue Audimat
Autre belle réussite de 'Vol. 1' de JJULIUS, voilà Andra Takter :
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