Un album enregistré dans une vieille chapelle new-yorkaise désaffectée de la fin du XIXè siècle, entre folk-rock de bon aloi, balades sublimes, et soupçons jazzy du meilleur effet. Un disque de près de 55 minutes dont plus de huit sont consacrées à We Shall Live Again (en écoute aujourd'hui), titre qui clôt l'album de façon majuscule. Une longue mélopée dans un style très dylanien, qui voit s'enchaîner les couplets comme s'évadent les idées et les pensées du narrateur, assis dans un train à voir le monde se déchirer, et où à l'écoute de ces « We shall live again... We shall live again... » répétés comme un mantra l'on croit entendre « Wish I live again ». Une chanson en tous points sublime où se côtoient Proust, François d'Assise, Hegel, Graceland, ACDC, les plaines de l'Ouest et les montagnes de l’Argentine. Epic comme disent les américains.
Autre chanson très réussie de 'From Dreams to Dust' de The Felice Brothers, voilà le Dylan-esque To-Do List :
Le clip de Jazz on the Autobahn, chanson d'ouverture de 'From Dreams to Dust', un des trois singles extraits de cet album de The Felice Brothers :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire