mercredi 31 juillet 2019

[Track of The Day] Froth - Departement Head

Trio de Los Angeles, Froth est une découverte mais pas des nouveaux venus vu que les californiens viennent de publier avec 'Duress' leur quatrième album.
Etant incapable de dire comment sonnent les premiers, concentrons nous sur ce dernier disque, d'une beauté froide de prime abord, mais dont la production et les chansons lui donnent une tonalité plus complexe.

Ensemble moins clinquant que claquant, 'Duress', ses 10 titres et ses 41 minutes, aligne guitares de haute volée, riffs qui ne recherchent jamais la facilité, boucles instrumentales et mélodies implacables. Noisy, shoegaze, post-punk, électronique brinquebalant également, me faisant penser parfois à Wilco, Froth apporte au disque une production des plus soignées, qui laisse avant tout à la musique être maîtresse d’œuvre de l'ensemble.

De toutes les chansons, c'est Departement Head qui ressort du lot à mes oreilles : son côté robotique, ce post-punk épuisé, presque las, comme à bout de souffle, ces guitares qui semblent peiner à sonner juste, comme sur la tangente. Sublime chanson pour un disque qui s'avère à chaque nouvelle écoute de plus en plus intéressant et brillant.

NB : Pour en savoir plus sur 'Duress' de Froth, je vous conseille fortement la chronique de Coralie Gardet pour Section 26.

Album : Duress
Année : 2019
Label : Wichita


En plus des playlists Spotify et Deezer (colonne de gauche de ce blog), Departement Head de Froth est également en écoute ci-dessous :


Autre extrait de 'Duress' de Froth, voilà donc Dialogue :




Pour finir, voilà Laurel, le premier single extrait de 'Duress' de Froth. Et accessoirement, la chanson qui ouvre l'album :



lundi 29 juillet 2019

[Track of The Day] Molly Burch - Only One

« Toutes les histoires sont des histoires d'amour » disais-je en ouverture de ma chronique de vendredi dernier à propos de 'Chemin Vert' de Joseph Fisher.

La dernière chanson de Molly Burch (face-A d'un 45-tours à paraître en août prochain), Only One, reste dans le thème avec la fin d'une histoire d'amour où l'américaine essaie d'en trouver les raisons, sans, évidemment, avoir de réponse (« I heard you found someone new, is she nice to talk to? I thought she tried to fight you, just like I used to do. Is that why you went away, before I, before I could say... Why'd you stop loving me? »)

Langoureuse, Only One transpire la fatigue et la lassitude. Elle a tous les atours d'un titre estival, mais plutôt dans le sens caniculaire, tant la mélodie pleine de langueur amplifie la tristesse et le désarroi de Molly Burch. Jolie chanson à la belle justesse.

Album : Ballads 7"
Année : 2019
Label : Captured Tracks


En plus des playlists Spotify et Deezer (colonne de gauche de ce blog), Only One de Molly Burch est également en écoute ci-dessous :



vendredi 26 juillet 2019

Joseph Fisher - Chemin Vert [-]

'Eureka Street', excellent roman de Robert McLiam Wilson, sorte de mix entre le 'Tortilla Flat' de John Steinbeck et 'The Big Lebowski' des Frères Coen (mais à la sauce irlandaise), s'ouvre par ces mots : « Toutes les histoires sont des histoires d'amour ».

Et ce n'est pas 'Chemin Vert' de Joseph Fisher qui viendra contredire cette vérité. Premier album du parisien, ce disque est, comme l'indique son sous-titre, « une collection de chansons à propos des filles, des salauds et de l'amitié.»

Musicalement, évidemment, l'ensemble est très bien ficelé, avec un trio guitare, basse, batterie, plutôt brut, parfois ascète, d'où s'échappent de belles mélodies, montées sur des structures qui de temps à autres s'extirpent judicieusement du carcan traditionnel de la chanson.
Un tout très anglo-saxon (il ne cite pas sur Chemin Vert les Red House Painters pour rien, et ce n'est pas non plus un hasard qu'il ait tenu la guitare lors du concert de Michael Hiscock de The Field Mice au Paris PopFest l'an passé), au plus fort sur Désordre ; mais où l'on retrouve tout de même quelques traces du Miossec des débuts.

Toutefois, l'atout principal de 'Chemin Vert', ce sont les textes de Joseph Fisher. Car ils touchent au plus profond. Rarement il m'a été donné l'opportunité d'écouter un disque parlant aussi bien des affres de l'amour, des ruptures, des déceptions, parfois des joies, de la mise à mort d'un sentiment et de tous les questionnements inhérents à ce genre de relations humaines.

En trouvant souvent le mot juste, en ne sacrifiant jamais ses rimes à une facilité d'écriture, Joseph Fisher est brillant, qu'il évoque les sentiments non-réciproques (« Toi tu voudrais bien vieillir avec moi mais dans 20 ans, moi je voudrais que ça commence maintenant » sur Je Ne Suis Pas Gentil), les plans culs qui n’en sont jamais vraiment (« Pour un garçon si détaché tu as souvent les larmes aux yeux », « Mais je vois que ton cœur se serre quand je me vais au bras d’un autre », « Tu ne trompes personne - je suis partageur et partagé - tu sais que c’est faux - je suis partageur et partagé - ce ne sont que des mots », « Combien de temps encore faudra t-il faire comme si nous faisions fi des conventions? » sur Partageur et Partagé) ou les douleurs d’une séparation (« J’ai toute ma tête mais mon cœur saigne et vient mourir aux portes de ton corps » sur Désordre).

Mieux encore : de toutes les chansons parlant de la douleur de la séparation et de la douleur qui ne veut pas diminuer, c'est sans nul doute le Cup of Coffee de Garbage qui a toujours eu ma préférence, tant le titre écrit par Shirley Manson est d'une justesse folle. La chanson titre Chemin Vert est du même acabit. Sans doute apogée de l'album, Joseph Fisher y questionne au plus près le sentiment amoureux et surtout sa perte. L'histoire d'un homme qui revient sur les pas d'une ancienne relation, dont il se rappelle les débuts (« Tu me recevais nue et fumant dans ton lit. J’y restais le dimanche, parfois jusqu’au jeudi »), la passion qui s'emparait d'eux (« comme nos deux peaux faisaient des étincelles »), le bonheur qui irradiait (« même si cet été là il ne plut pas beaucoup, le ciel ne pleurait plus, il se calquait sur nous »), les projets qui s'amoncellent (« on rêvait aux enfants que l’on aurait plus tard, en voyant ceux des autres gambader dans les squares. Le bonheur pour une fois ne tombait pas des mains, on s’y croyait, on s’y voyait enfin »). Avant que l'on comprenne que c'est l'amour qu'il a perdu et non la compagne, qui elle, a changé (et Joseph Fisher l'explique bien dans l'interview donnée à Sun Burns Out, voir plus bas).

Trente-cinq minutes, neuf chansons : Joseph Fisher livre avec 'Chemin Vert' un panorama intense, plein de doutes, d'espoir, de renonciation, de souvenirs, de manque de courage aussi, le tout porté par de très belles mélodies qui n'arrivent pas à ne pas être mélancoliques. Et au-dessus de tout cela plane l'amour. Oui, décidément, toutes les histoires sont des histoires d'amour. (Sortie : 30 avril 2019)

Plus :
'Chemin Vert' est en écoute sur le bandcamp de Joseph Fisher
'Chemin Vert' est à l'achat sur le bandcamp de Joseph Fisher
'Chemin Vert' de Joseph Fisher est également en écoute sur Spotify et Deezer
La chronique de 'Chemin Vert' de Joseph Fisher par Mathieu Gandin pour Pop News

Trois chansons de Joseph Fisher en écoute. A tout seigneur tout honneur, voilà donc la chanson Chemin Vert, dont j'ai évoqué la beauté juste au-dessus. Puis Partageur et Partagé, seule chanson en duo (avec Albane Honoré) où un couple qui se veut libre ne l'est finalement pas tant que cela. Et enfin le très beau Ville Nouvelle, plein de rêves évanouis :







jeudi 25 juillet 2019

[Track of The Day] Olivier Rocabois - Ship Of Women

Qui n'a pas besoin d'un peu de romantisme ? Qui n'a pas besoin de chansons bien habillées pour passer l'été ? Qui n'a pas besoin de mélodies touchantes au plus profond ? Personne. Car tout le monde le mérite.

Merci donc à Olivier Rocabois, parisien et leader d'All If (groupe dont je ne sais rien) qui se lance en solo sous son propre nom. Merci pour ces deux premières chansons, Ship Of Women et Somewhere In A Nightmare. Merci pour ces cordes. Merci pour ces belles mélodies pop ouvragées. Merci pour ces envolées vocales. Merci pour ce côté David Bowie. Merci pour cette production ouatée. Bref, merci pour la beauté. On en a tous plus que jamais besoin.

Album : Ship Of Women / Somewhere In A Nightmare
Année : 2019
Label : -


En plus des playlists Spotify et Deezer (colonne de gauche de ce blog), Ship of Women d'Olivier Rocabois est également en écoute ci-dessous :


Seconde chanson de ce petit EP d'Olivier Rocabois, voilà Somewhere In A Nightmare :


Pour finir, voilà le clip de Ship Of Women d'Olivier Rocabois :




mardi 23 juillet 2019

[Track of The Day] Radical Face - Dead Ends

Chose promise, chose due. Fin 2016, alors qu'il venait de mettre un terme à sa trilogie familiale (voir ici et ), Ben Cooper aka Radical Face annonçait qu'il ne voulait plus se lancer dans des projets aussi longs et qu'il allait, sauf inspiration pouvant faire l'objet d'un album, se concentrer sur des formats plus courts. Dont acte.

Depuis, Radical Face a en effet sorti un trois titres ('SunnMoonnEclippse' en 2017), un Ep de reprises ('Covers, Volume 1: Lady Covers' en 2018) avant de mettre au monde il y a quelques semaines 'Therapy', dont il est question ce jour.

Un disque de 6 chansons, à la sauce Radical Face, aux mélodies qui lui sont si chères. Et s'il est rentré dans le rang et n'atteindra sans doute plus la perfection qui était sienne lors de la sortie de 'Ghost' en 2007, l'ensemble tient bien la route et se termine par une vraie douceur, d'une magnifique simplicité, mélancolique mais pleine d'espoir, Dead Ends : « And I don't wanna know why, I just want to know how to move on now, The past is buried in time, And the future's an anxious invention, Oh, and you never arrive, Unless you accept your dead ends, Yeah, you will never arrive, Unless you make peace with your dead ends ».

Album : Therapy Ep
Année : 2019
Label : Bear Machine


En plus des playlists Spotify et Deezer (colonne de gauche de ce blog), Dead Ends de Radical Face est en écoute ci-dessous :


Autre chanson tirée de 'Therapy Ep' de Radical Face, voilà Doubt :


Et histoire de bien faire les choses, voilà le clip de Hard of Hearing, écrit, réalisé et monté par Radical Face lui-même (il semble avoir du mal à déléguer le Ben Cooper) :



lundi 22 juillet 2019

[Track of The Day] Ryan Rebo - Space Real Estate

Cela aura pris un peu plus de temps que prévu, mais le nouvel Ep de Ryan Rebo a donc vu le jour fin mai dernier. Après deux premières chansons lancées en amont (Boogieman et We All Invent Ourselves), l'américain a livré l'ensemble qui, comme prévu, s'appelle '7 Songs In The Key of Z'. Des cinq nouvelles chansons, c'est Space Real Estate qui a surtout attiré mon oreille : une très jolie balade, à la mélodie triste et à la composition pop qui prend une belle ampleur tout du long.
 
Et puis il n'est jamais inutile de reparler de 'I'm A Rainbow, A Promise of God's Care', un autre Ep de Ryan Rebo, sorti sous le nom Man at War, et un de mes disques favoris de 2017.

Album : 7 Songs in the Key of Z
Année : 2019
Label : -


En plus des playlists Spotify et Deezer (colonne de gauche de ce blog), Space Real Estate de Ryan Rebo est également en écoute ci-dessous :



vendredi 19 juillet 2019

[Track of The Day] Remington Super 60 - The Highway Again

Il va encore faire chaud, très et trop surtout, dans les prochains jours. Alors accueillons à bras ouverts The Highway Again, nouvelle chanson de Remington Super 60, groupe norvégien formé de Christoffer Schou, Elisabeth Thorsen et Magnus Abelsen, qui reprend du poil de la bête après 12 ans de quasi-silence.

Oui, faisons place nette pour The Highway Again, sa belle mélodie pop rétro, la douceur nécessaire de la voix d'Elisabeth Thorsen, et la fraîcheur que semble apporter à l’atmosphère chaque nouvelle écoute de ces bien belles 3'19".

Album : -
Année : 2019
Label : Cafe Superstar Recordings


En plus des playlists Spotify et Deezer (colonne de gauche de ce blog), The Highway Again de Remington Super 60 est également en écoute ci-dessous :



jeudi 18 juillet 2019

[Track of The Day] Calexico and Iron & Wine - Follow The Water

Quand sort 'In The Reins' en 2005, Calexico et Iron & Wine sont à l'apogée de leurs carrières respectives : les gars de Tucson enchainent les disques qui reçoivent les éloges de la presse et Sam Beam vient de sortir son 2è album, le chef d’œuvre qu'est 'Our Endless Numbered Days' et qui vient de fêter ses 15 ans cette année. 'In The Reins' est une superbe claque, totalement inattendue et qui voit les deux groupes sortir parmi leurs meilleures compositions.

'Years to Burn', deuxième volet de leurs aventures communes, arrive lui dans un tout autre contexte : 14 ans ont passé et Iron & Wine et Calexico ne représentent plus grand chose. Ils continuent à sortir des disques, mais leurs magies respectives ont tout bonnement disparu - à quelques rares chansons près. Et ce disque collaboratif s'en ressent malheureusement.

Mais ne jouons pas (trop) les pisse-froids : l'ensemble tient la route, forcément. Ces gens là savent écrire des chansons et ont toujours un don pour la mélodie qui fait mouche (Follow The Water, en écoute aujourd'hui, quelle beauté). Et la voix de Sam Beam est toujours une des plus belles choses au monde. Mais on reste finalement assez loin de l'unité et de la beauté transcendante de 'In The Reins'. Si ce disque n'avait d'ailleurs pas existé, sans doute que cet avis serait plus positif, car 'Years to Burn' a de vraies bonnes chansons et de sacrés beaux moments. Mais si comparaison n'est pas raison, elle n'en reste pas moins au désavantage du plus récent des deux albums. Les années passent, que voulez-vous.

Album : Years to Burn
Année : 2019
Label : Sup Pop


En plus des playlists Spotify et Deezer (colonne de gauche de ce blog), Follow The Water de Calexico and Iron & Wine est également en écoute ci-dessous :



Autre chanson tirée de 'Years to Burn' de Calexico and Iron & Wine, voilà What Heaven's Left, chanson qui ouvre 'Years to Burn' :



mercredi 17 juillet 2019

[Track of The Day] The Leisure Society - Leave Me To Sleep

Les années passent, les disques s'entassent et The Leisure Society continuent à ne pas pleinement me satisfaire (voir ici et ). La preuve avec 'Arrivals and Departures', double album d'1h qui une nouvelle fois contient de bien belles choses, mais qui laissent passer trop de chansons quelconques ou faciles pour arriver à ses fins.

C'est d'autant plus rageant qu'en resserrant son propos 10 chansons (et en centrant le tout sur le disque 1), The Leisure Society aurait emporté mon adhésion totale. Parce que les belles chansons (notamment les plus calmes, mélancoliques et tristes, choses dans laquelle les anglais excellent), il y en a plus d'une sur 'Arrivals and Departures', notamment ce Leave Me To Sleep, ambitieux titre à la beauté implacable (en écoute ce jour). Et qui aurait du être la pierre angulaire d'un album plus ramassé.

Album : Arrivals and Departures
Année : 2019
Label : Ego Drain Records


En plus des playlists Spotify et Deezer (colonne de gauche de ce blog), Leave Me To Sleep de The Leisure Society est également en écoute ci-dessous :


Autre chanson réussie de ce 'Arrivals and Departures' de The Leisure Society, voilà la chanson titre :


lundi 15 juillet 2019

[Track of The Day] Aidan Moffat & RM Hubbert - Cut to Black

Certaines personnes sont douées pour faire des pâtes à la carbonara. D'autres pour retrouver leur chemin sans jamais utiliser un GPS.

Aidan Moffat lui sait mettre un point final à ses aventures discographiques. En 2006, avec son compère de toujours Malcolm Middleton, un « Best of » ('Ten Years Of Tears') avait clôt l'aventure Arab Strap. L'avant-dernière chanson du disque (cachée d'ailleurs) ? Une reprise formidable de It's a Heardache de Bonnie Tyler.

Treize ans plus tard, Aidan Moffat ferme son dernier chapitre en date, écrit à quatre mains avec RM Hubbert. Comme les deux écossais l'expliquent, après un album ('Here Lies The Body'), un Christmas Album ('Ghost Stories For Christmas') et même un disque live, le duo s'arrête, ferme boutique en laissant comme épitaphe un 45-tours, 'Cut to Black 7"', qui verra officiellement le jour le 16 août prochain.

Une bien belle chanson où beaucoup de personnages se frôlent sans jamais se croiser. La mélodie est belle, Aidan Moffat, comme souvent, alterne chant et parlé. Ils le disent eux-même : « It’s our closing scene, our emotive denouement; our last words and parting shot ». Et ils ont raison. Décidément, ces diable d'écossais savent soigner leurs sorties.

Album : Cut to Black 7"
Année : 2019
Label : Rock Action


En plus des playlists Spotify et Deezer (colonne de gauche de ce blog), Cut to Black d'Aidan Moffat et RM Hubbert est également à écouter ci-dessous, paroles comprises :



vendredi 5 juillet 2019

[Track of The Day] Smiles - Gone For Good

Elliott Smith serait-il, à l'instar de Tupac, Ayrton Senna et autres Elvis Presley, toujours vivant et parti vivre une vie meilleure sur une île paradisiaque, loin de la frénésie de notre monde actuel, chaque jour un peu plus rapide ?

Peu adepte de la théorie du complot, la réponse est évidemment non, mais l'écoute de Smiles, groupe originaire d'Oakland en Californie, fait quand même se poser la question.

Il faut dire que 'Gone For Good 7"', à sortir dans le cadre de l'opération « SLR30 Singles Series » de Slumberland Records en août prochain, a plus qu'un je ne sais quoi d'Elliott Smith, mâtiné d'un peu de Teenage Fan Club. Autant vous dire donc que le résultat est plutôt de grande qualité.

Album : Gone For Good 7"
Année : 2019
Label : Slumberland Records


En plus des playlists Spotify et Deezer (colonne de gauche de ce blog), Gone For Good de Smiles est également en écoute ci-dessous : 



mercredi 3 juillet 2019

[Track of The Day] L’Épée - Dreams

Suite au dernier album des Limiñanas, Lionel, Marie, Emmanuelle Seigner et Anton Newcombe ont décidé de prolonger l'aventure, non plus sous l'entité perpignanaise mais sous un nouveau nom, français toutefois : L’Épée.

En résulte un premier deux titres + un (à savoir Dreams, Last Picture Show et une version « extended » de Dreams), 'Dreams 12"', plus que jamais Limiñanas (et notamment des débuts), psychédélique sixties à souhait, partageant le français et l'anglais (excellent The Last Picture). Vraiment réussi.

Un album, 'Diabolique', devait voir le jour fin juin. Mais finalement, il sortira le 6 septembre prochain.

Album : Dreams 12"
Année : 2019
Label : Cargo Records


En plus des playlists Spotify et Deezer (colonne de gauche de ce blog), Dreams de L’Épée est en écoute également ci-dessous :



Et voilà le clip de The Last Picture de L’Épée :




lundi 1 juillet 2019

[Track of The Day] Daphni - Just

J'aurais pu vous dire que ce nouvel Ep de Daphni (plus connu sous le nom de Caribou) a pour base le groupe Paradise, obscur groupe des Bermudes, auteur en 1981 d'un (unique) album, 'Sizzlin Hot', pas piqués des verts et d'une grande classe (voir plus bas).

La chanson titre a été retravaillée/remixée par Daphni et le résultat est épatant : notre homme augmente le rythme et transforme le groove, le funk voire le disco de Paradise en un titre dancefloor, presque house, auquel il est difficile de résister.

J'aurais pu vous dire que les trois autres morceaux de l'Ep sont trois inédits de Daphni et que celui-ci les inscris dans la lignée de Sizzling.

J'aurais pu. Mais vu que s'ouvrent en ce lundi matin mes vacances estivales, seule m'habite l'envie d'écouter cet excellent Ep et notamment Just (en écoute ce jour), morceau diabolique à souhait et sur lequel on pourra - et on devra - se trémousser jusqu'à plus soif. Canicule ou non.

Album : Sizzling Ep
Année : 2019
Label :  Jiaolong


En plus des playlists Spotify et Deezer (colonne de gauche de ce blog), Just de Daphni est également en écoute ci-dessous :


Autre tube dansant au possible, voilà Sizzling, qui ouvre l'Ep du même nom de Daphni :



Et pour ceux qui voudraient découvrir l'excellent (quelle belle découverte !) 'Sizzlin Hot' de Paradise, il est en écoute en cliquant là. Et il contient notamment ce petit bijou qu'est You Are Me :