27 octobre 2006. Bruxelles. Ancienne Belgique. PIAS Nites. 2500 personnes viennent d'assister à un set d'une heure des Infadels, groupe anodin parmi les groupes de rock anodins actuels, certes pas risible mais pas renversant non plus. La salle est à moitié pleine; l'autre moitié se trouve dehors, aux bars, histoire de se désaltérer avant le set de celui que tout le monde attend: Vitalic.
Pascal Arbez, chauve dijonnais de son état a sorti deux ans plus tôt son premier album 'Ok Cowboy', mélange dépotant des meilleurs titres tiré de ses Eps précédents et de nouvelles compositions démentes. Depuis cette date là, et même si le phénomène existe depuis 2001 (tous les djs du monde ne voient pas leurs titres joués par Aphex Twin ou les 2Many Dj's, excusez du peu), Vitalic est devenu plus qu'une valeur sûre de la scène électro. Et on loue ses sets de partout, certes courts (une heure) mais d'une intensité folle, notre homme démarrant pied au plancher pour ne le relever que lorsque les lumières se rallument.Alors quand la salle s'est remplie jusqu'à ras-bord, il y avait de l'électricité dans l'air. Comme une envie de se dire « bondiou, ca va être court. Tachons d'en profiter ». Et puis Polkamatic a coupé net le brouhaha ambiant et les questions. C'est juste un cri de joie qui a retenti.
Un cri qui ne s'est pas éteint tout au long de la grosse heure de live que nous a offert Vitalic, caché derrière un drap blanc translucide, habillé d'images et de jeux de lumières des plus adéquats.
Un rythme ahurissant, des montées tonitruantes, des explosions sonores inimaginables, des breaks renversants. Oui, beaucoup de superlatifs mais son set n'en manque pas. Et notre homme a tellement de talent que même lorsque ses machines plantent (à la fin de La Rock 01), personne dans le public ne s'en rend compte, préférant imaginer une coupure naturelle et voulue.
Un public et une salle qui tangue tout du long. 2500 personnes à bloc, sautant à pied-joints, les bras en l'air, chacun et chacune « trippant » (ce mot n'a peut-être jamais eu autant de sens) seul mais formant un tout d'une rare cohésion. 2500 personnes n'hésitant à créer et brailler ses propres hymnes sur les airs plus calmes du set. Et même quelques dizaines de personnes n'hésitant pas à monter sur scène, une banane collée jusqu'aux oreilles.
Au final, quinze titres. Sept connus (la Rock 01, un My Friend Dario en format bombe-H sonore, un No Fun démoniaque) et huit nouveautés qui laissent augurer de très bonnes choses pour le futur dont un Rhythm In a Box 1 et 2 et un Anatoles des plus réussis et efficaces.
Quand Valetta Fanfares a clos le live, quand les lumières se sont rallumées, quand le public a commencé à juste vouloir voir son héros du jour, sans forcément en redemander, encore sonné de la claque qu'il venait de recevoir, Vitalic est arrivé sur scène, gêné mais heureux, acclamé par 2500 personnes encore déchaînées, prenant un rapide bain de foule. Et puis il est parti. Et la salle s'est vidée.Sur le trottoir le long de l'avenue qui longe l'Ancienne Belgique, c'est un public hagard qu'on a retrouvé. Hagard mais content. Une foule ravie d'avoir pris une telle baffe, la trace de la baffle encore sur la joue.
Et alors qu'on attendait un nouvel album (un deuxième opus qui aurait pu déjà voir le jour mais le perfectionniste Arbez aurait préféré retravailler certains morceaux), voilà que Citizen (via Pias) a l'excellente idée de sortir ce concert sur galette sous le sobre titre de 'V-Live'.
Le live en entier, plein de basses montées sur ressort et d'un public que l'on entend orgasmer tout du long du concert. Un savant mix des différentes sources sonores qui rend l'ensemble très « comme si vous y étiez ». Un grand moment. Et un disque à posséder. Mais fissa. Le disque ultime pour commencer une journée quand on a les paupières encore collées aux pupilles. Ou pour la finir. Ou pour faire partir une soirée. Ou pour rouler la nuit sur de longues nationales toutes droites.
Bref, ce V-Live n'est rien d'autre qu'un bonheur auditif assez ahurissant. Indispensable après un été pourri et une rentrée déprimante. Et le disque électro de l'année. (sortie le 24 septembre 2007)
Lien:
Myspace
Et deux morceaux. A ne pas écouter au bureau au risque de se taper la tête contre les murs. Et de passer pour un débile:. Deux morceaux malheureusement plus en ligne.
Tracklisting:
01. Polkamatic
02. Disco Nouveau-live intro *
03. Bambalec *
04. Anatoles *
05. Follow The Car *
06. Bells
07. The 30000 feet club *
08. Rhythm In A Box 1 *
09. Rhythm In A Box 2 *
10. La Rock 01
11. Detroit Grand Pubahs & Dave the Hustler presents "Filth' n' dirt - Go Ahead" (Vitalic Garage Remix)
12. My Friend Dario
13. No Fun (Play The Guitar Johnny)
14. Fast Lane *
15. Valletta Fanfares live version outro
*: titres inédits.
Pascal Arbez, chauve dijonnais de son état a sorti deux ans plus tôt son premier album 'Ok Cowboy', mélange dépotant des meilleurs titres tiré de ses Eps précédents et de nouvelles compositions démentes. Depuis cette date là, et même si le phénomène existe depuis 2001 (tous les djs du monde ne voient pas leurs titres joués par Aphex Twin ou les 2Many Dj's, excusez du peu), Vitalic est devenu plus qu'une valeur sûre de la scène électro. Et on loue ses sets de partout, certes courts (une heure) mais d'une intensité folle, notre homme démarrant pied au plancher pour ne le relever que lorsque les lumières se rallument.Alors quand la salle s'est remplie jusqu'à ras-bord, il y avait de l'électricité dans l'air. Comme une envie de se dire « bondiou, ca va être court. Tachons d'en profiter ». Et puis Polkamatic a coupé net le brouhaha ambiant et les questions. C'est juste un cri de joie qui a retenti.
Un cri qui ne s'est pas éteint tout au long de la grosse heure de live que nous a offert Vitalic, caché derrière un drap blanc translucide, habillé d'images et de jeux de lumières des plus adéquats.
Un rythme ahurissant, des montées tonitruantes, des explosions sonores inimaginables, des breaks renversants. Oui, beaucoup de superlatifs mais son set n'en manque pas. Et notre homme a tellement de talent que même lorsque ses machines plantent (à la fin de La Rock 01), personne dans le public ne s'en rend compte, préférant imaginer une coupure naturelle et voulue.
Un public et une salle qui tangue tout du long. 2500 personnes à bloc, sautant à pied-joints, les bras en l'air, chacun et chacune « trippant » (ce mot n'a peut-être jamais eu autant de sens) seul mais formant un tout d'une rare cohésion. 2500 personnes n'hésitant à créer et brailler ses propres hymnes sur les airs plus calmes du set. Et même quelques dizaines de personnes n'hésitant pas à monter sur scène, une banane collée jusqu'aux oreilles.
Au final, quinze titres. Sept connus (la Rock 01, un My Friend Dario en format bombe-H sonore, un No Fun démoniaque) et huit nouveautés qui laissent augurer de très bonnes choses pour le futur dont un Rhythm In a Box 1 et 2 et un Anatoles des plus réussis et efficaces.
Quand Valetta Fanfares a clos le live, quand les lumières se sont rallumées, quand le public a commencé à juste vouloir voir son héros du jour, sans forcément en redemander, encore sonné de la claque qu'il venait de recevoir, Vitalic est arrivé sur scène, gêné mais heureux, acclamé par 2500 personnes encore déchaînées, prenant un rapide bain de foule. Et puis il est parti. Et la salle s'est vidée.Sur le trottoir le long de l'avenue qui longe l'Ancienne Belgique, c'est un public hagard qu'on a retrouvé. Hagard mais content. Une foule ravie d'avoir pris une telle baffe, la trace de la baffle encore sur la joue.
Et alors qu'on attendait un nouvel album (un deuxième opus qui aurait pu déjà voir le jour mais le perfectionniste Arbez aurait préféré retravailler certains morceaux), voilà que Citizen (via Pias) a l'excellente idée de sortir ce concert sur galette sous le sobre titre de 'V-Live'.
Le live en entier, plein de basses montées sur ressort et d'un public que l'on entend orgasmer tout du long du concert. Un savant mix des différentes sources sonores qui rend l'ensemble très « comme si vous y étiez ». Un grand moment. Et un disque à posséder. Mais fissa. Le disque ultime pour commencer une journée quand on a les paupières encore collées aux pupilles. Ou pour la finir. Ou pour faire partir une soirée. Ou pour rouler la nuit sur de longues nationales toutes droites.
Bref, ce V-Live n'est rien d'autre qu'un bonheur auditif assez ahurissant. Indispensable après un été pourri et une rentrée déprimante. Et le disque électro de l'année. (sortie le 24 septembre 2007)
Lien:
Myspace
Et deux morceaux. A ne pas écouter au bureau au risque de se taper la tête contre les murs. Et de passer pour un débile:. Deux morceaux malheureusement plus en ligne.
Tracklisting:
01. Polkamatic
02. Disco Nouveau-live intro *
03. Bambalec *
04. Anatoles *
05. Follow The Car *
06. Bells
07. The 30000 feet club *
08. Rhythm In A Box 1 *
09. Rhythm In A Box 2 *
10. La Rock 01
11. Detroit Grand Pubahs & Dave the Hustler presents "Filth' n' dirt - Go Ahead" (Vitalic Garage Remix)
12. My Friend Dario
13. No Fun (Play The Guitar Johnny)
14. Fast Lane *
15. Valletta Fanfares live version outro
*: titres inédits.
6 commentaires:
Parce que Vitalic est un génie, parce qu'en live c'est une tuerie, 'V-live' tombe à pic.
Et puis ça donne forcément envie d'y retourner: expérience unique, mais à renouveler à l'infini..
http://www.youtube.com/watch?v=gdKgbuLJ-mM
La vidéo est à l'image du concert: n'importe quoi. Et le n'importe quoi, c'est bon.
Ce concert était... OOOOUUUUUUUFFFFF !!!!!
Quel plaisir de pouvoir enfin bientôt apprécier la vidéo !!!
Sacré Pascal. A noter aussi un très bon set de Messieurs Gentile et De Wilde.
Mimis mon twist
Ah oui, j'avais oublié cet apero-mix précédant Vitalic. Sympathique en effet. Et on n'a meme pas parlé de la bière. Ni des flamandes. Ah, la Belgique...
Etant fan de la première heure de Pascal, déjà sous le nom de Dima lorsqu'il sortit son fameux "Poetry" (une tuerie que je joue encore très souvent), je ne peux que plussuner cet article.
Je tiens à féliciter chaleureusement son auteur :)
Merci ptit gars. Pas sur d'avoir écouté son "Poetry" (je suis une bille en titre). Vais aller voir ça tiens. ^^
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