Un soir où chez Jamrek nous tournions en rond, j’avais lancé une petite épreuve de folk nommée 'May The Folk Be With You' où chacun était amené à donner sa définition du genre ainsi que ses titres incontournables. Raoul Lachenay – dont la culture (et pas uniquement musicale) dépasse l’entendement et dont on ne dira jamais assez l’intérêt et la qualité de son ordet blog – avait défini la chose selon les termes suivants:
«Le folk c’est faire avec ses moyens au sens strict, faire avec soi même, faire avec une guitare en bois depuis 100 ans ou aujourd’hui le laptop peu importe, c’est un genre dont la principale moelle est la solitude qui fouille l’intime et ne cherche pas le clinquant,une musique aussi par essence voyageuse, peu importe en fait les moyens il suffit qu’ils soient légers et nomades même si ce sont eux qui définissent le style»
En ce début d’année 2009, un disque répond parfaitement à cette très juste définition : ‘Notes to an Absent Lover’ de Barzin. Un artiste canadien, qui sort là son troisième album. Un homme dont les premières sorties fleuraient bon le slowcore à la Low ou Red House Painters, avec un côté Sparklehorse. Cette fois-ci – et même si l’on sentait déjà le tout venir depuis ‘My Life In Rooms’ – notre homme fait évoluer sa musique vers un folk plus proche d’un Tanakh ou d’un Lambchop.
Plus d’allant dans les compositions, moins de sinistrose que par le passé, Barzin enroule son folk d’un brin de pop, d’un peu d’americana, de jolies cordes et d’une production qui lui sied à merveille. Résultat? Des titres qui résonnent, un folk classieux et gracile et un sacré disque.
Chaque année se doit d’avoir son album de folk lumineux, inspiré, où frissons et larmes se battent en duel. En 2008, c’est ‘We're Becoming Islands One by One’ de The Sleeping Years qui avait remporté haut la main, pour moi en tout cas, ce titre là. Un an pile après celui-ci, voilà donc ‘Notes to an Absent Lover’ de Barzin. Qui prend le même chemin. (sortie : 9 mars 2009)
«Le folk c’est faire avec ses moyens au sens strict, faire avec soi même, faire avec une guitare en bois depuis 100 ans ou aujourd’hui le laptop peu importe, c’est un genre dont la principale moelle est la solitude qui fouille l’intime et ne cherche pas le clinquant,une musique aussi par essence voyageuse, peu importe en fait les moyens il suffit qu’ils soient légers et nomades même si ce sont eux qui définissent le style»
En ce début d’année 2009, un disque répond parfaitement à cette très juste définition : ‘Notes to an Absent Lover’ de Barzin. Un artiste canadien, qui sort là son troisième album. Un homme dont les premières sorties fleuraient bon le slowcore à la Low ou Red House Painters, avec un côté Sparklehorse. Cette fois-ci – et même si l’on sentait déjà le tout venir depuis ‘My Life In Rooms’ – notre homme fait évoluer sa musique vers un folk plus proche d’un Tanakh ou d’un Lambchop.
Plus d’allant dans les compositions, moins de sinistrose que par le passé, Barzin enroule son folk d’un brin de pop, d’un peu d’americana, de jolies cordes et d’une production qui lui sied à merveille. Résultat? Des titres qui résonnent, un folk classieux et gracile et un sacré disque.
Chaque année se doit d’avoir son album de folk lumineux, inspiré, où frissons et larmes se battent en duel. En 2008, c’est ‘We're Becoming Islands One by One’ de The Sleeping Years qui avait remporté haut la main, pour moi en tout cas, ce titre là. Un an pile après celui-ci, voilà donc ‘Notes to an Absent Lover’ de Barzin. Qui prend le même chemin. (sortie : 9 mars 2009)
Son :
Myspace (Un titre de ‘Notes to an Absent Lover’ en écoute)
Site officiel
Deux titres en écoute : un déchirant Nobody Told Me et Look What Love Has Turned Us Into et son côté «tube» évident (et le titre le plus punchy de ce ‘Notes to an Absent Lover’) (malheureusement, plus en écoute).
Et pour finir, le clip de Nobody Told Me, très classe:
5 commentaires:
Depuis le temps que je l'attend, l'album sort quand je suis au milieu de nulle part et à 200 km de tout disquaire honorable...
Tiens, je ne t'avais pas répondu. Donc: tu l'as écouté (je n'ai rien vu encore sur ton blog à ce propos, même si le sondage en haut de page montre que le monde est Barzin).
Oui je l'ai maintenant.
Il est très bon. Moins dans la veine Low/Mazzy Star et plus proche de l'americana...
Et je l'ai vu en concert hier soir !
Ah! Et ca donne quoi sur scène donc?
nice post. thanks.
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