C'est fou comme on peut avoir des préjugés un peu stupides. Quand j'ai entendu parler pour la première fois de Dear Reader il y a quelques semaines (et notamment grâce à Pitseleh), la seule chose qui m'a sauté aux oreilles était... qu'ils étaient sud-africains. Et bizarrement, cela m'a un peu repoussé. J'ai tout de suite pensé que ce groupe devait naviguer quelque part dans les eaux troubles de la world music, style musical qui m'est totalement inconnu et pour lequel - tout au moins pour le moment - je n'ai aucune (ou presque) affinité.
Quelle erreur. Un plantage en beauté. Une écoute, une simple écoute des deux premières chansons de ce 'Replace Why With Funny' aura suffit à me confronter à mes contradictions. Car cet album là, le premier pour le trio sous ce nom là (Harris Tweed c'est Dear Reader avec un membre en plus), est un disque pop d'une beauté rare en cette année 2009. Un enchaînement de douceurs pop, extrêmement bien arrangées, où le banjo succède aux violons, où la guitare prend appui sur une batterie raffinée, le tout toujours soutenu par des chœurs envoûtant.
Rappelant aussi bien Emmy The Great (le grain de voix de Cherilyn MacNeil n’est pas si éloigné de celui de l’auteur de ‘First Love’, comme sur Great White Bear) que Fiona Apple (ces élans vocaux quand elle prend d’assaut son piano. Voir Never Goes), mêlant et mariant avec un touché divin des titres tantôt nerveux (Out Out Out), tantôt énergique (Way of The World, tube en puissance) et souvent délicats (Bend, Release Me), touchant parfois au sublime avec The Same, grande chanson de pop orchestrale, ‘Replace Why With Funny’ est un premier disque terrifiant de beauté, pleins de chansons aux contours sereins mais à la réalité triste.
Il y a huit jours, ils étaient sur la scène du Kao à Lyon, en première partie de Get Well Soon. Et si le set de Konstantin Gropper était plus qu'honnête, je n'ai eu d'yeux que pour la première partie. Ce trio charmant de Johannesbourg, véritable révélation pop de mon printemps 2009. (sortie: 20 février 2009)
Quelle erreur. Un plantage en beauté. Une écoute, une simple écoute des deux premières chansons de ce 'Replace Why With Funny' aura suffit à me confronter à mes contradictions. Car cet album là, le premier pour le trio sous ce nom là (Harris Tweed c'est Dear Reader avec un membre en plus), est un disque pop d'une beauté rare en cette année 2009. Un enchaînement de douceurs pop, extrêmement bien arrangées, où le banjo succède aux violons, où la guitare prend appui sur une batterie raffinée, le tout toujours soutenu par des chœurs envoûtant.
Rappelant aussi bien Emmy The Great (le grain de voix de Cherilyn MacNeil n’est pas si éloigné de celui de l’auteur de ‘First Love’, comme sur Great White Bear) que Fiona Apple (ces élans vocaux quand elle prend d’assaut son piano. Voir Never Goes), mêlant et mariant avec un touché divin des titres tantôt nerveux (Out Out Out), tantôt énergique (Way of The World, tube en puissance) et souvent délicats (Bend, Release Me), touchant parfois au sublime avec The Same, grande chanson de pop orchestrale, ‘Replace Why With Funny’ est un premier disque terrifiant de beauté, pleins de chansons aux contours sereins mais à la réalité triste.
Il y a huit jours, ils étaient sur la scène du Kao à Lyon, en première partie de Get Well Soon. Et si le set de Konstantin Gropper était plus qu'honnête, je n'ai eu d'yeux que pour la première partie. Ce trio charmant de Johannesbourg, véritable révélation pop de mon printemps 2009. (sortie: 20 février 2009)
Son:
Myspace (6 titres en écoute de ce 'Replace Why With Funny')
Site officiel
Deux chansons en écoute (j’aurais osé, j’en aurais mis deux de plus). La première, Great White Bear, est une douceur incroyable qui explique où se réfugier quand rien ne va (à savoir : dans le ventre d’un ours polaire!) et la seconde, The Same, où la mélodie est assurée essentiellement par des chœurs, malheureusement plus en écoute ici mais là et là.
Et pour finir, le clip de Dearheart, le premier single extrait de ce ‘Replace Why With Funny’:
Myspace (6 titres en écoute de ce 'Replace Why With Funny')
Site officiel
Deux chansons en écoute (j’aurais osé, j’en aurais mis deux de plus). La première, Great White Bear, est une douceur incroyable qui explique où se réfugier quand rien ne va (à savoir : dans le ventre d’un ours polaire!) et la seconde, The Same, où la mélodie est assurée essentiellement par des chœurs, malheureusement plus en écoute ici mais là et là.
Et pour finir, le clip de Dearheart, le premier single extrait de ce ‘Replace Why With Funny’:
10 commentaires:
effectivement très bon album et très belle prestation scénique -dans mon cas à Paris- il est vrai que le trio bénéficiait de l'appui de la violoniste et du trompetiste de GWSoon...
Tiens, d'ailleurs qu'a donnée la prestation de GWS? A Lyon, c'était très sympa mais j'ai trouvé que le groupe avait mal réglé son son, avec la voix de Gropper bien trop en avant, brisant toutes les éruptions musicales.
Par contre,ils avaient répété dans l'aprem une cover de Bon Iver et l'ont joué avec Dear Reader. Comme c'était la premiere fois qu'ils la jouaient y avait des défauts mais c'était mimi quand même.
Mmmm mais sa fais plaisir de savoir qua toi aussi sa t'arrive d'avoir des préjugés musicaux (biensur), mais il est vrai que cet album et bon, surtout "Bend" !!!
Ah mais j'en ai plein des préjugés musicaux. C'est souvent débile en plus: une pochette moche, un artiste qui a fait de la daube par le passé, etc. Des raisons qui ne tiennent pas la route. Encore plus quand tu poses une oreille sur les disques en question. :)
Tu aurais dû oser! une première partie très sympa, en effet!
Oui mais après, les maisons de disques elles sont pas contentes, elles appellent le shériff et tout... :(
bizarre tout ces commentaires dithyrambiques sur leur live que j'ai trouvé d'un ennui incroyable. Mignon, parfois touchant mais souvent franchement nunuche. Après je ne suis pas toujours sensible à ce genre de chose certes, mais en dehors d'une ou deux chansons je trouve ça un peu "variété"...
Variété, tu y vas super fort. Tu as écouté l'album? Je trouve qu'il y a tout sauf de la variété (comme on peut l'entendre en France): les arrangements sont vraiment beaux, c'est vraiment bien produit, les textes sont là et la voix est charmante.
Après, en live, je comprends qu'on puisse trouver ca gentillet, mais nunuche?
Vous êtes bien sévère Msieur Zootime je trouve. :)
Samantha Marais est Sud-africaine également et son "Peppermint conspiracy" est plutot bien roulé.
Je sais pas si c'est l'effet Coupe du Monde, mais ils commencent à sortir un peu de chez eux les sudaf. Good news.
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