Après le mélange arabo-gallois de mardi avec Adar Newlan d'Imarhan et Gruff Rhys, continuons sur notre lancée de « chansons dont on ne comprend pas un traître mot mais où la mélodie est si belle qu'on n'en a cure » avec cette fois du norvégien. La chanson s'appelle Tranøy fyr et est l’œuvre de Moddi, artiste très recommandable découvert en 2019 via son album 'Like in 1968'.
Sur ce disque là, Moddi chantait en anglais. Sur Tranøy fyr en revanche (et cela sera sans doute le cas sur l'ensemble de 'Bråtebrann', album à venir dont ce single est extrait), il chante dans sa langue maternelle - d'ailleurs si peu commune à mes oreilles que je la croirait inventée.
Mais si l'ensemble est incompréhensible, la mélodie, elle, est immédiate et ne nécessite pas d'avoir fait dix ans de norvégien pour la savourer tant elle respire la beauté et la mélancolie. Mieux, en s'entourant de chœurs absolument vibrants, Moddi donne une ampleur incroyable à l'ensemble ; le tout sans esbroufe, en préférant finesse et justesse à l'excès et la surenchère qui pourtant lui tendaient les bras. Comme s'il voulait tenir sa composition à hauteur d'homme, alors que plus les secondes s'égrènent, plus il lui fait tutoyer le paradis. Vous avez dit divin ?
Le clip de Tranøy fyr qui suit Moddi dans l'enregistrement de la chanson à Alta, une petite ville située tout au nord de la Norvège :
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