Voilà sans doute un des albums que j'ai le plus écoutés en 2022 (si l'on en croit ma rétrospective Spotify, il s'agit même du deuxième derrière CMAT). Une œuvre que l'on doit à un trio allemand nommé Freundliche Kreisel et composé de Johannes Schebler, Katie Rich et Christian Schoppik. Trois noms qui, pour la scène expérimentale, ambiante ou d'avant-garde, ne sont pas des inconnus, le premier évoluant sous le nom de Baldruin et les deux suivants sous l'entité Brannten Schnüre.
Avec de tels pedigrees, on se doute bien que les trois larrons du jour ne se sont pas réunis pour composer un album de pop ou de post-punk. Et la confirmation est sans appel dès que les premières notes de Traumlied résonnent. Pour autant, il n'en reste pas moins d'une immédiateté assez incroyable. Très bien construit, évitant la redite et tenant son auditoire par des mélodies souvent cristallines que la voix de Karie Rich habille à merveille, voilà un album souvent minimaliste, plein de langueur et empreint d'expérimentations légères. Un disque somptueux, captivant, enchanteur ; et découvert, ce n'est pas anodin, au moment du décès de la grande Mira Calix, avec qui Freundliche Kreisel a une filiation certaine. Le hasard fait bien les choses pour réchauffer les cœurs tristes.
Autre chanson de Freundliche Kreisel, voilà Hängengeblieben :
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