Alors que la crève me tient au creux de sa main et que l’amie gastro-entérite semble tourner autour de moi avide de pouvoir prendre part à la fête, je vais faire court : voilà donc ‘Les choses qu’on ne peut dire à personne’, nouvel album de Bertrand Burgalat. Un homme sans doute pas reconnu à sa juste valeur en France.
Auteur de nombreux albums, de bandes originales de films et patron du label Tricatel (responsable de quelques fameuses sorties), Bertrand Burgalat, son talent de mélodiste et sa certaine idée de la pop française aurait du en effet en faire un chef de troupe. Ou au moins une référence incontournable des groupes des dernières années. Mais force est de constater que ce n'est pas franchement le cas.
Son dernier album a bien quelques défauts (trop long globalement, des titres sans grand intérêt) et pourtant, comme toujours, il fourmille d’idées. Avec sa voix entre parlé et chant, et sa musique, aussi bien ancrée dans des sonorités très seventies que cinématographique, 'Les choses qu’on ne peut dire à personne' vaut le détour. Il serait bien qu'on se rende compte du talent de ce bonhomme.
NB : Pour excuser cette chronique assez bâclée, je vous conseille de lire plutôt celle bien plus complète de Benoit Richard pour Benzine.
Album : Les choses qu’on ne peut dire à personne
Année : 2017
Label : Tricatel
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En plus des lecteurs Spotify et Deezer, È l'ora dell'azione de Bertrand Burgalat, très Air dans l'esprit (à moins que ce ne soit l'inverse), est également en écoute ci-dessous :
Autre chanson tirée de de Bertrand Burgalat, L'enfant sur la banquette arrière :
Pour finir, le clip de Les choses qu’on ne peut dire à personne, chanson qui donne son titre à ce nouvel album de Bertrand Burgalat :
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