'The Boy Who Ran The Paisley Hotel' est le second album de Chime School. Il vient de sortir et reprend l'histoire là où s'était arrêté Calling In Sick, le morceau qui fermait le premier album éponyme du groupe en 2021. Un disque de genre certes, mais un joli disque surtout, avec ce qu'il faut de pop à guitares pour satisfaire son monde et qui se termine par Points of Light (en écoute aujourd'hui), une chanson à la mélancolie et nostalgie prégnantes, et qui tranche avec le reste de l'album que ce soit au niveau de sa production comme de son ambition - ouvrant par la même quelques nouveaux horizons à Chime School.
Vendredi soir, Chime School jouera peut-être Points of Light sur scène lors de son premier passage en France. Ce sera dans le cadre du Paris PopFest (mais pouvait-il en être autrement ?) petit festival indie-pop à la programmation racée et toujours de bon
goût. Un festival qui fête sa sixième édition, une nouvelle fois à
taille humaine (tout a lieu au Hasard Ludique) et une nouvelle fois à des prix tout à fait
accessibles (50€ le pass 3 soirs, 20€ la soirée seule).
Et pas de déception évidemment niveau programmation (les organisateurs des soirées Another Sunny
Night sont aux manettes) qui mélange habilement vieux de la vieille de la scène pop
(les
mancuniens de Blue Orchids, The Gentle Spring, groupe formé par
l'ancien Field Mice Michael Hiscock qui remplace au pied de la lettre
les covidés Would-be-goods et leur quarante ans de carrière, Prolapse,
groupe anglais qui n'a pas joué à Paris depuis 1996, ou encore les
français Freluquets qui se reforment pour l'occasion), vétérans du XXIè
siècle (The High Water Marks, les suédois de The Embassy ou les
espagnols de Papa Topo) et quelques autres groupes plus récents comme
Chime School et quelques gars bien de chez nous (les français de Pop Crimes pour ne citer qu'eux). Avec en bonus deux DJ set pour clôturer les soirées du vendredi et du samedi. Que
demander de plus ?
Alors ne faites pas comme l'auteur de ces lignes qui
à nouveau va rater le Paris Popfest alors qu'il se promet chaque début
d'octobre d'en être à l'édition suivante (alors que c'est à eux que je dois ma découverte de Laura Palmer de The Luxembourg Signal, une des plus grandes chansons des années 2010). Et foncez-y. Un parce que vous ne regretterez pas votre soirée. Deux parce que des évènements comme ça, créés et menés par quelques
petites mains dévouées et véritablement passionnées, ça ne court pas les
rues et que ça mérite d'être soutenu. Et trois parce que la pop à guitares de Chime School mérite qu'on la découvre sur scène.
Programmation Paris PopFest 2024 :
Jeudi 26 septembre (18€/20€)
Blue Orchids (UK)
The High Water Marks (US / NO)
Pop Crimes (FR)
Vendredi 27 septembre (20€/ 22€)
The Orchids (UK)
Chime School (US)
Freluquets (FR)
The Gentle Spring (UK)
+ DJ set In-House (FR)
Samedi 28 septembre (20€/ 22€)
Concert acoustique sur les rails de la Petite Ceinture :
17h30 : Sylvia Hansel
18h : The Gentle Spring
Au Hasard Ludique :
Papa Topo (ES)
The Embassy (SW)
Prolaspe (UK)
Edgar Déception (FR)
+ DJ set La Bagarre (FR)
Réservation
Album : The Boy Who Ran The Paisley Hotel
Année : 2024
Label : Slumberland Records
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Tirée de 'Tales of A Kitchen Porter', compilation à sortir célébrant Martin Newell et ses Cleaners From Venus, voilà l'excellente reprise de Mercury Girl par Chime School :
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