J'ai beau chercher dans ma mémoire, je ne me souviens pas avoir considéré les Bee Gees autrement que comme des chanteurs de variétoche aux doigts constamment coincés dans une porte. A dire vrai, ils me faisaient plus marrer qu'autre chose. Limite une blague. Un peu comme le sketch là qui leur est consacré ici en quelques sortes.
Et puis il y a quelques semaines de ça, sur un air de boutade, un ami de l'Internet, sur un aire d'autoroute toute bleutée, commence à me parler fissa des Freres Gibb en me disant « tiens, y a le premier album des Bee Gees qui a été réédité chez Rhino. T'as écouté ? ».
Après une réponse négative et un sarcastique « Les Bee Gees? Oh oh, elle est bonne! », il ajoute qu'il est très sérieux et que ce disque là a une classe que seule la discographie des Beatles égale.
Ni une ni deux, tenté par tant de dithyrambe, je plonge dans cet album. Quatorze titres. Et même pas 40 mns. Et de la pop. De la pop comme on en faisait du temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître. Cet album des Bee Gees est un petit bijou de cordes, de mélodies imparables, d'écriture. Les trois n'en font pas des tonnes au niveau de la voix, se rapprochant tantôt de celle d'Arthur Lee, de Lennon ou de Macca.
D'ailleurs, ces trois derniers ne sont pas « présents » qu'au chant. Car il y a des ambiances, des riffs, des mélodies qui rappellent des titres les plus célèbres du quatuor de Liverpool (In My Own Time rappelle Taxman par ex). Idem pour le grand Arthur Lee et ses Love.
Magnifique découverte. Je sais pas si ça met une claque aux barons de la pop. Mais ça en met une à votre serviteur.
En fait, 'First' des Bee Gees, c'est un peu The Beatles Meet Love. Avec des types qui chantent normalement. Et qui ont une putain de classe.
Première sortie : juillet 1967 (Polydor)
Réédition : 22 janvier 2007 (Rhino)
Histoire de bien se rendre compte de quoi il s'agit, trois morceaux en écoute: Turn Of The Century, To Love Somebody et I Can't See Nobody :
Et puis il y a quelques semaines de ça, sur un air de boutade, un ami de l'Internet, sur un aire d'autoroute toute bleutée, commence à me parler fissa des Freres Gibb en me disant « tiens, y a le premier album des Bee Gees qui a été réédité chez Rhino. T'as écouté ? ».
Après une réponse négative et un sarcastique « Les Bee Gees? Oh oh, elle est bonne! », il ajoute qu'il est très sérieux et que ce disque là a une classe que seule la discographie des Beatles égale.
Ni une ni deux, tenté par tant de dithyrambe, je plonge dans cet album. Quatorze titres. Et même pas 40 mns. Et de la pop. De la pop comme on en faisait du temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître. Cet album des Bee Gees est un petit bijou de cordes, de mélodies imparables, d'écriture. Les trois n'en font pas des tonnes au niveau de la voix, se rapprochant tantôt de celle d'Arthur Lee, de Lennon ou de Macca.
D'ailleurs, ces trois derniers ne sont pas « présents » qu'au chant. Car il y a des ambiances, des riffs, des mélodies qui rappellent des titres les plus célèbres du quatuor de Liverpool (In My Own Time rappelle Taxman par ex). Idem pour le grand Arthur Lee et ses Love.
Magnifique découverte. Je sais pas si ça met une claque aux barons de la pop. Mais ça en met une à votre serviteur.
En fait, 'First' des Bee Gees, c'est un peu The Beatles Meet Love. Avec des types qui chantent normalement. Et qui ont une putain de classe.
Première sortie : juillet 1967 (Polydor)
Réédition : 22 janvier 2007 (Rhino)
Histoire de bien se rendre compte de quoi il s'agit, trois morceaux en écoute: Turn Of The Century, To Love Somebody et I Can't See Nobody :
4 commentaires:
salut
bien content que tu redécouvre que les Bee Gees ne se sont pas que coincés les doigts dans une porte...
c'est surement le groupe le plus prolifique de tout les temps si bien sur on prends la peine d'oublier un peu laperiode disco, qui soit dit en passant leurs titres les plus connus n'on a mon avis rien a voir avec l'etiquette disco qu'on leu a collé dessus car tous ces titres n'on pas eté écrits exprès Saturday Night Fever mais pour un album qu'ils allaient publier associer les Bee Gees à un groupe disco est une insulte de la part des medias. merci de m'avoir lu jusqu'au bout salut
Mais de rien. :)
Oui, j'aurais du enlever mes oeillieres y a bien longtemps sur les Bee Gees. Apres, j'ai encore beaucoup de mal sur les albums qui couvrent la periode Saturday Night Fever. Disons que ca ne me renverse pas. Tout le contraire de ce disque là quoi. :)
En fait les Bee Gees sont dans la catégorie des grands,à leur manière et avec parfois pas mal de sucre mais un vrai sens de la mélodie et un certain feeling.
En tout cas merci Eeguab, tu m'as donné envie, avec tes trois comms, a me remettre à faire des oldies. :)
Sinon ouais, depuis l'écoute de cet album, j'ai totalement changé mon fusil d'épaule concernant les Bee Gees.
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