Il est tard. Pas loin de minuit. Tout autour de vous est sombre. A peine reste t-il quelques braises qui brûlent dans un feu un peu plus loin.
Vous êtes là, assis dans un fauteuil. Dehors. Il y a un vent léger qui vient vous chatouiller le visage. Vous avez un verre de vin blanc bien frais dans la main gauche, une cigarette dans la droite. Et autour de vous, il n'y a que le silence.
Vous lancez alors 'infra' de Max Richter dans la chaine. Vous remplissez votre verre à nouveau, rallumez une nouvelle cigarette. Et vous partez pour un voyage des plus beaux et des plus oniriques, où chaque note de violoncelles vous emmène un peu plus haut, où chaque violon est épanouissant et où entre musique de chambre et grésillements radiophoniques tout n'est que mariage du beau.
Une fois de plus Max Richter envoie nos esprits dans un monde mélancolique, beau à pleurer - ce piano si parfait, ces cordes si légères - avec un touché et une maîtrise dingue. Et sa musique se conjugue dans une infinie justesse avec tout ce qui vous entoure: le ciel nuit, les étoiles, les feuilles qui frémissent.
Alors il faudrait vous dire qu''infra' est la bande son d'un ballet - qui a vu le jour voilà deux ans au Royal Opera House de Londres - créé par le chorégraphe Wayne McGregor et l'artiste Julian Opie, qui se sont entichés du travail de Max Richter; que 'infra' est la première bande originale" jamais sortie chez Fat Cat ou son label «symphonique» 130701; que 'infra' est peut-être l'album le plus touchant de Max Richter depuis 'The Blue Notebooks'; que je porte en très haute estime tout le travail de ce compositeur allemand.
Mais au final, quel intérêt? A dire vrai, aucun.
Car les 40 mns viennent de passer. Et 'infra' de se terminer. Max Richter a rangé ses cordes et sa radio perdue. Votre verre est vide, votre main droite aussi. Il fait toujours bon dehors. Vous êtes toujours confortablement assis dans votre fauteuil. Et pourtant, vos bras sont sujets à la chaire de poule et votre œil gauche est un peu humide. Et vous êtes bien. C'est beau un disque la nuit. (Sortie: 19 juillet 2010)
Vous êtes là, assis dans un fauteuil. Dehors. Il y a un vent léger qui vient vous chatouiller le visage. Vous avez un verre de vin blanc bien frais dans la main gauche, une cigarette dans la droite. Et autour de vous, il n'y a que le silence.
Vous lancez alors 'infra' de Max Richter dans la chaine. Vous remplissez votre verre à nouveau, rallumez une nouvelle cigarette. Et vous partez pour un voyage des plus beaux et des plus oniriques, où chaque note de violoncelles vous emmène un peu plus haut, où chaque violon est épanouissant et où entre musique de chambre et grésillements radiophoniques tout n'est que mariage du beau.
Une fois de plus Max Richter envoie nos esprits dans un monde mélancolique, beau à pleurer - ce piano si parfait, ces cordes si légères - avec un touché et une maîtrise dingue. Et sa musique se conjugue dans une infinie justesse avec tout ce qui vous entoure: le ciel nuit, les étoiles, les feuilles qui frémissent.
Alors il faudrait vous dire qu''infra' est la bande son d'un ballet - qui a vu le jour voilà deux ans au Royal Opera House de Londres - créé par le chorégraphe Wayne McGregor et l'artiste Julian Opie, qui se sont entichés du travail de Max Richter; que 'infra' est la première bande originale" jamais sortie chez Fat Cat ou son label «symphonique» 130701; que 'infra' est peut-être l'album le plus touchant de Max Richter depuis 'The Blue Notebooks'; que je porte en très haute estime tout le travail de ce compositeur allemand.
Mais au final, quel intérêt? A dire vrai, aucun.
Car les 40 mns viennent de passer. Et 'infra' de se terminer. Max Richter a rangé ses cordes et sa radio perdue. Votre verre est vide, votre main droite aussi. Il fait toujours bon dehors. Vous êtes toujours confortablement assis dans votre fauteuil. Et pourtant, vos bras sont sujets à la chaire de poule et votre œil gauche est un peu humide. Et vous êtes bien. C'est beau un disque la nuit. (Sortie: 19 juillet 2010)
A noter que l'album est disponible sur le site de Fat Cat et à des prix peu élevés. Ici.
Son:
Myspace (sûrement quelques morceaux d''infra' en écoute mais le myspace de Max Richter connait des buggs actuellement)
Site officiel
Deux titres en écoute et qui se suivent dans l'album. Infra 5 où les cordent font la loi et Infra 6 où le piano prend le relai (malheureusement plus en écoute).