'Isn't it Fun', in les murs, Rouen
jeudi 28 mars 2013
mercredi 27 mars 2013
[Track of The Day] Dinosaur Jr. - Entertainment (Phoenix cover)
Les parisiens de Phoenix ne m'ont jamais renversé mais leur dernier album, 'Wolfgang Amadeus Phoenix', avait en son sein quelques tubes imparables et la meilleure chanson de 2009 à mes oreilles.
Contrairement avec Lisztomania, Phoenix ne m'a pas emballé avec le premier single de son nouvel album 'Bankrupt!', trop putassier à mon goût.
Et c'est finalement Dinosaur Jr. qui va peut-être réussir à me faire apprécier cet Entertainment. En proposant leur version de la chanson (et non pas en remixant le tout, comme on le dit faussement de partout depuis cette annonce), en ralentissant le tempo, en faisant une chanson d'un autre une vraie chanson à eux.
Entertainement passe d'un single pop énervant à une balade rock calme et sereine et aux solos guitares un rien dégoulinant - mais qu'on s'amusera à air jouer plus que de raisons. Un vrai guilty pleasure en somme.
Album : -
Année : 2013
Label : -
Acheter l'album de Phoenix
Cette reprise d'Entertainment par Dinosaur Jr. est en écoute (et en téléchargement légal et gratuit, merci la petite flèche noire) sur le soundcloud de Phoenix et également ci-dessous. (malheureusement plus en écoute)
Afin de comparer, voilà la version originale d'Entertainment par Phoenix. (malheureusement plus en écoute)
mardi 26 mars 2013
[Track of The Day] Mark Kozelek - It's Easier Now (Jason Molina cover)
Lundi dernier, cette salope de faucheuse mettait un terme à la carrière de songwriter fabuleux de Jason Molina. Une semaine. Tout pile.
Sept jours plus tard donc, le souvenir et la douleur toujours vivaces, une compilation à son honneur est annoncée. Elle s'appellera 'Weary Engine Blues' et convoque pour l'occasion pléiade d'artistes aussi divers que talentueux, excusez du peu (je vous mets la liste complète, histoire que quand même, hein !) : Mark Kozelek, Will Oldham, John Vanderslice, Allo Darlin, Hospital Ships, Lucas Oswald, Jonathan Meiburg (Shearwater), Damien Jurado, Dreamend, Brown Bird, Haunt the House, TW Walsh, Phil Elverum, Alisdair Roberts, Scout Niblett, Jeffrey Lewis, Will Johnson, The Wave Pictures, Darren Hayman, Herman Dune et quelques autres.
Le but ? Amasser des fonds pour la famille de Jason Molina. L'ensemble sortira le 23 avril prochain, est disponible à l'achat ici soit au format digital soit au format cd + une carte (dans le sens "map"), dessinée par William Schaff, et rendant hommage à Jason Molina. Tous les bénéfices iront entièrement à la famille.
Et comme pour « vendre » une telle compilation, en plus d'un artwork réalisé par Molina lui-même, il faut un petit teaser alléchant, c'est Mark Kozelek qui s'y colle. Au programme, une relecture de 1m51s de It's Easier Now, la chanson d'ouverture de 'Let Me Go Let Me Go Let Me Go', album solo de Jason Molina datant de 2006. Et aux paroles prophétiques (comme on peut en redécouvrir quelques unes en replongeant dans sa discographie : «
It's easier when I just admit / Death comes now
And the next minute / The next minute / The next minute ».
And the next minute / The next minute / The next minute ».
Une relecture formidable (et qui pourrait annoncer une compilation épatante), très différente de l'originale, moins sombre, plus courte, concentrée et au chant plus rapide, mais un bel hommage à Jason Molina, artiste américain au talent incroyable et qui avait dans les mains et dans l'aura de quoi vieillir aussi bien qu'un Neil Young aujourd'hui. Foutue ligne de vie...
Album : Weary Engine Blues
Année : 2013
Label : Graveface
Acheter
La reprise d'It's Easier Now par Mark Kozelek est en écoute sur le soundcloud ci-dessous. (malheureusement plus en écoute)
Histoire de comparer, la version originale d'It's Easier Now, par Jason Molina, est en écoute ci-dessous :
lundi 25 mars 2013
[Track of The Day] Smith Westerns - Varsity
Le second album des Smith Westerns en 2011 avait eu son petit effet sur mes oreilles. Pas de quoi le mettre au pinacle et crier au génie, mais assez pour satisfaire quelques soirées estivales en mal de pop music.
Deux ans plus tard, Smith Westerns vient donner la suite à 'Dye It Blonde' avec 'Soft Will' (le 11 juin prochain) et promeut le tout par un premier 45 tours mettant en avant Varsity, premier single.
Un premier single très anglais, aussi bien par sa mélodie que par sa construction, aux contours de balade pop à synthés et à chanter à tue-tête. Petit régal de plus de 4 minutes qui promet beaucoup quant à ce 'Soft Will'. Qui pourrait, si tout cela se concrétise, durer bien plus qu'un été...
Album : Varsity 7"
Année : 2013
Label : Mom+Pop
Achat
Varsity est en écoute également sur le soundcloud de Smith Westerns et ci-dessous. (malheureusement plus en écoute)
dimanche 24 mars 2013
vendredi 22 mars 2013
[Track of The Day] Ed Harcourt - The Man That Time Forgot
Voilà un autre artiste plus ou moins perdu de vue: Ed Harcourt.
Ed Harcourt est anglais et l'auteur d'un Ep ('Mapplewood') et surtout d'un album ('Here Be Monsters') brillant et essentiel à mes oreilles. C'était en 2001.
Ed Harcourt est anglais et l'auteur d'un Ep ('Mapplewood') et surtout d'un album ('Here Be Monsters') brillant et essentiel à mes oreilles. C'était en 2001.
Le problème c'est qu'Ed Harcourt, sur ce premier album, avait déjà mis beaucoup de choses. Et si la suite s'avéra globalement intéressante et belle, elle ne fut pas complètement réussie non plus ; ses albums étant globalement inégaux, manquant de consistance sur la longueur tandis que ses clins d'oeils à une audience plus large n'étant jamais vraiment passionnants.
'Back Into The Woods' est le sixième album de l'originaire du Sussex. Enregistré en 6 heures (!), duo voix/piano tout du long (sauf sur Last Will and Testament ou la guitare prend le relai), agrémenté de quelques cordes, cet album prend le parti de la mélancolie.
Très beau, sublime par moments (Pretty Girls, The Man That Time Forgot), échappant globalement à la redondance et à l'ennui (je l'ai trouvé bizarrement un peu long aux premières écoutes. Depuis, cette idée idiote m'a quitté) par la grâce de belles mélodies, d'un chant d'une perfection quasi-complète - et d'un artwork magnifique, 'Back Into The Woods' voit un Ed Harcourt se mettre à nu comme il ne l'avait encore jamais fait. Et qui ne rappelle personne d'autre que lui-même.
'Back Into The Woods' est le sixième album de l'originaire du Sussex. Enregistré en 6 heures (!), duo voix/piano tout du long (sauf sur Last Will and Testament ou la guitare prend le relai), agrémenté de quelques cordes, cet album prend le parti de la mélancolie.
Très beau, sublime par moments (Pretty Girls, The Man That Time Forgot), échappant globalement à la redondance et à l'ennui (je l'ai trouvé bizarrement un peu long aux premières écoutes. Depuis, cette idée idiote m'a quitté) par la grâce de belles mélodies, d'un chant d'une perfection quasi-complète - et d'un artwork magnifique, 'Back Into The Woods' voit un Ed Harcourt se mettre à nu comme il ne l'avait encore jamais fait. Et qui ne rappelle personne d'autre que lui-même.
Album : Back Into The Woods
Année : 2013
Label : CCCLX
Achat
Back Into The Woods, la chanson qui donne son nom à l'album, a aussi son « clip ». A voir sur le youtube d'Ed Harcourt et ci-dessous :
jeudi 21 mars 2013
MiNORS (+ Hold Your Horses) @ Mains d'Oeuvres [21 mars 2013]
Demain soir, MiNORS lance son année 2013... sur scène !
Et c'est à Mains d’Oeuvres que ca se passe, en compagnie des Hold Your Horses, ce jeudi 21 mars, à partir de 20h !
Et pour ceux qui découvriraient MiNORS aujourd'hui, MiNORS c'est ça :
Et c'est à Mains d’Oeuvres que ca se passe, en compagnie des Hold Your Horses, ce jeudi 21 mars, à partir de 20h !
Au programme du concert, des morceaux de leur premier album acclamé 'Ways/Times' mais surtout des nouveaux titres à venir ou déjà venus comme Night Birds Lurking et In Daylight.
Si tout va bien, MiNORS aura des 45-tours à vendre. N'hésitez pas !
Si vous ne pouvez pas vous rendre à Mains d’œuvres ce jeudi soir, ces mêmes 45-tours sont toujours disponibles (ainsi que les 3 autres références de Without My Hat Records) en cliquant ici-même. Dans tous les cas, leur réputation scénique étant déjà bien faite, la soirée devrait être belle.
MiNORS + Hold Your Horses at :
Mains D'oeuvres
1 rue Charles Garnier
93400 Saint-Ouen
(Metro : Garibaldi)
Jeudi 21 mars 2013
Prix: 9€ - 20h
mercredi 20 mars 2013
[Track of The Day] Adam Green & Binki Shapiro - Pity Love
Après un envol sur et serein de The Modly Peaches au travers de deux premiers album épatants ('Garfield' et 'Friends of Mine' auxquels on pourrait ajouter une partie de 'Gemstones') et de quelques reprises très réussies (le formidable Kokomo avec Ben Kweller), Adam Green s'est perdu dans un registre de crooner d'épicerie qui ne lui allait pas du tout.
Complètement rayé de la carte, à peine sauvé par quelques singles qui valaient le détour, Adam Green vient d'avoir une belle idée : s'associer avec Binki Shapiro, chanteuse anglaise totalement inconnue à mes oreilles.
Un premier album où il est difficile de ne pas penser à Lee Hazlewood et Nancy Sinatra. Peut-être trop d'ailleurs. Beaucoup crieront au pastiche, certains préféreront She & Him dans le genre mais il faut dire que l'album tient la route et qu'il mérite d'être écouté.
Adam Green n'en fait pas des caisses et à ce grain de voix si profond qui va bien aux compositions et aux belles mélodies qui se dégagent de chacune des 10 chansons de l'album ; et, ce qui ne gâche rien, se marie bien avec la voix de Binki Shapiro.
Adam Green a donc peut-être vu la lumière au bout du tunnel. Car 'Adam Green & Binki Shapiro' est un disque court mais coquin pour un duo en forme de rédemption pour le new-yorkais. Et qui a de l'avenir.
Album : Adam Green & Binki Shapiro
Année : 2013
Label : Rounder
Achat
Pour en savoir plus, un intéressant article/interview du Guardian.
En plus de Pity Love, Just to Make Me Feel Good, premier single de l'album d'Adam Green & Binki Shapiro (et qui a son clip) :
mardi 19 mars 2013
[Track of The Day] Songs: Ohia - The Body Burned Away
Il y aurait tant de choses à dire sur Jason Molina : parler de Songs: Ohia, de Magnolia Electric Co., de la mélancolie qui se dégageait de ses compositions folk, de la noirceur qui se baladait invariablement sur ses chansons, de ses blues ténébreux, de sa voix au grain hésitant, de ses albums fabuleux - et il y en a plus d'un. On pourrait en dire des choses oui.
Mais depuis hier après-midi, j'avoue ne pas savoir quoi dire. J'ai pris la nouvelle en pleine face, comme un con, refusant d'y croire dans un premier temps avant de lire le communiqué officiel confirmant ce qu'on ne pouvait plus faire semblant d'ignorer.
Oui, Jason Molina, à 39 ans, a passé la guitare et l'âme à gauche. L'âme oui. Car s'il y a bien un artiste qui mettait de l'âme dans sa musique, c'était lui.
Ne reste donc plus que ses chansons. Pas les plus joyeuses du monde, certes. Mais là, maintenant, tout de suite, il n'y a que l'univers de Jason Molina qui peut me consoler.
dimanche 17 mars 2013
[Track of The Day] Radar Brothers - Disappearer
Les années passent, les albums aussi et la musique et l'univers des Radar Brothers (ou Radar Bros, on ne sait plus très bien) restent invariablement les mêmes. Pop, slowcore, alternative rock, plein de guitares langoureuses, leur univers ne change pas.
Et cela leur va bien. 'Eight', comme son nom ne l'indique pas, est leur 7è album. Et avec 'And The Surrounding Mountains', c'est peut-être leur plus réussi. La mélancolie est toujours aussi présente, mais le fait de mettre un peu plus le piano en avant et d'accueillir 3 nouveaux membres (qui tournent habituellement avec le groupe) donne plus d'ampleur à leur musique.
En tout cas, c'est du tout bon, du début à la fin. Bizarrement, j'ai l'impression qu'on va passer à côté de ce 'Eight' comme on passe depuis bien trop longtemps à côté des Radar Brothers. On aura une nouvelle fois bien tort.
Album : Eight
Année : 2013
Label : Merge
Achat
En plus de Disappearer, voilà If We Were Banished, autre chanson de ce délicieux 'Eight', disponible à l'écoute et en téléchargement gratuit, sur le soundcloud des Radar Brothers. (malheureusement plus en écoute)
jeudi 14 mars 2013
The Men - New Moon [Sacred Bones]
Voilà un groupe étonnant que The Men. Leurs deux premiers albums (dont le très bon 'Open Your Heart') étaient très bruitistes, noisy, rock, et envoyaient du noise tout du long.
Les premières notes de 'New Moon' (toujours chez Sacred Bones) surprennent : forcément, ces notes de piano, cette mélodie toute belle, ce calme apparent. Qu'avez vous donc fait de nos The Men ?
Rien. Ils restent les mêmes. Ils évoluent, c'est tout. En décidant de laisser plus de place aux mélodies dans leurs compositions, ou plutôt en les mettant bien plus en avant, les new-yorkais se « radoucissent ».
Mais l'envie, l'énergie, le son cradingue, la production lo-fi, l'ambition rock que The Men ont toujours eu est bien présente.
Sauf que cette ambition sur 'New Moon' est plus bluesy, plus psychédélique (à l'image de la pochette) et va lorgner du côté de Neil Young (Bird Song qu'on dirait écrite à l'époque d''Harvest'). Tout du moins essentiellement sur la face-A du disque.
Car la face-B change de braquet et retrouve l'univers plus classique de ce The Men. Moins noisy que sur les disques précédents, mais tout aussi nerveuse et dantesque, cette seconde partie ressort les guitares et les chansons enlevées et impitoyables, au premier rang desquelles The Brass et Electric.
A l'instar de Black Keys qui ont petit à petit étendu leur auditoire sans fondamentalement se renier, The Men, avec 'New Moon', j'en mettrais ma main au feu, viennent de s'ouvrir comme des grands une autoroute vers une reconnaissance large de leur talent. Leur disque va faire parler de lui. Et il est tellement formidable que ça sera amplement mérité. (Sortie : 5 mars 2013)
Les premières notes de 'New Moon' (toujours chez Sacred Bones) surprennent : forcément, ces notes de piano, cette mélodie toute belle, ce calme apparent. Qu'avez vous donc fait de nos The Men ?
Rien. Ils restent les mêmes. Ils évoluent, c'est tout. En décidant de laisser plus de place aux mélodies dans leurs compositions, ou plutôt en les mettant bien plus en avant, les new-yorkais se « radoucissent ».
Mais l'envie, l'énergie, le son cradingue, la production lo-fi, l'ambition rock que The Men ont toujours eu est bien présente.
Sauf que cette ambition sur 'New Moon' est plus bluesy, plus psychédélique (à l'image de la pochette) et va lorgner du côté de Neil Young (Bird Song qu'on dirait écrite à l'époque d''Harvest'). Tout du moins essentiellement sur la face-A du disque.
Car la face-B change de braquet et retrouve l'univers plus classique de ce The Men. Moins noisy que sur les disques précédents, mais tout aussi nerveuse et dantesque, cette seconde partie ressort les guitares et les chansons enlevées et impitoyables, au premier rang desquelles The Brass et Electric.
A l'instar de Black Keys qui ont petit à petit étendu leur auditoire sans fondamentalement se renier, The Men, avec 'New Moon', j'en mettrais ma main au feu, viennent de s'ouvrir comme des grands une autoroute vers une reconnaissance large de leur talent. Leur disque va faire parler de lui. Et il est tellement formidable que ça sera amplement mérité. (Sortie : 5 mars 2013)
Son :
'New Moon' de The Men est en écoute complète chez Pitchfork ici-même.
Site officiel de The Men
Acheter 'New Moon' de The Men
Quatre chansons en écoute de ce 'New Moon' de The Men, dont trois dans le lecteur grooveshark ci-dessous. La pop nerveuse et pleine de distorsion de Half Angel Half Light, l'épique I See No One et le rockabilly Bird Song aux faux-airs de Neil Young. (malheureusement plus en écoute)
Dernière chanson en écoute de 'New Moon', I Saw Her Face, blues fiévreux comme savent en écrire The Men. (malheureusement plus en écoute)
mercredi 13 mars 2013
[Track of The Day] Fortune - Turn Around
Échappé depuis quelques années déjà de Abstrackt Keal Agram, duo hip-electro-rock responsable de trois disques placés en très haute estime dans ma discothèque personnelle, Lionel Pierres continue sa petite aventure "solo" avec Fortune, toujours chez Disque Primeur.
Perdu de vue depuis leur 'Fortune Ep' en 2008, ayant raté leur album de 2010, leur retour dans mon horizon personnel me va très bien au teint. Rock plein de synthés et qui rappelle aussi bien Phoenix que Pony Pony Run Run, ce Turn Around (sûrement annonciateur d'un nouvel album à venir, mais pas plus d'infos pour le moment) n'a rien à envier aux groupes pré-cités. Petit tube en puissance, au refrain entêtant.
Perdu de vue depuis leur 'Fortune Ep' en 2008, ayant raté leur album de 2010, leur retour dans mon horizon personnel me va très bien au teint. Rock plein de synthés et qui rappelle aussi bien Phoenix que Pony Pony Run Run, ce Turn Around (sûrement annonciateur d'un nouvel album à venir, mais pas plus d'infos pour le moment) n'a rien à envier aux groupes pré-cités. Petit tube en puissance, au refrain entêtant.
Album : -
Année : 2013
Label : Disque Primeur
Achat
Turn Around est également en écoute sur le soundcloud de Fortune ci-dessous. (malheureusement plus en écoute)
mardi 12 mars 2013
[Track of The Day] MiNORS - Them Beaches
Alors que leur nouvel Ep est dans les tuyaux, alors que leur dernier single n'a pas un mois ('Night Birds Lurking 7"', à écouter, aimer et acheter ici), petit retour en arrière sur le premier album de MiNORS dont il faut dire et redire le plus grand bien.
Il s'appelle 'Ways/Times', est sorti en 2011 et sur aucune structure. On y retrouve tout ce qui fait le sel de ce sextet parisien : de longues mélopées orchestrales-folk, aux quelques accents tribals, aux ambiances venues de l'est dans lesquelles viennent se lover quelques airs d'orgue et autres cuivres.
Complètement passé à côté à l'époque, la découverte sur le tard de ce premier très bel album (et ils ne sont pas nombreux ces derniers temps à pouvoir dire la même chose) de MiNORS m'aura au moins permis une chose : participer à la suite de leurs aventures discographiques. Qui sont très loin d'être finies, j'en mets ma main au feu.
Album : Ways/Times
Année : 2011
Label : -
Achat
En plus de Them Beaches, en écoute aujourd'hui, ci-dessous, vous trouverez une seconde chanson de 'Ways/Times' de MiNORS, le superbe As Black Sheets Draw Near :
Le reste de 'Ways/Times' est en écoute complète (et à l'achat) sur leur bandcamp mais également sur Spotify et Deezer.
Night Birds Lurking et In Daylight, les deux dernières chansons de MiNORS, sorties le 18 février dernier en 45-tours, sont quant à elles toujours à l'écoute et à l'achat sur le bandcamp de Without My Hat Records.
D'avance, merci de votre soutien, à MiNORS, à Without My Hat Records et aux petits labels artisanaux, pour que la belle histoire puisse continuer.
lundi 11 mars 2013
[Track of The Day] Laura Marling - Where Can I Go?
Le nouvel album de Laura Marling, 'Once I Was An Eagle', sortira le 27 mai prochain. Et il est attendu - mais comme beaucoup (trop) d'autres d'ailleurs. Il faut dire que l'artiste est douée, que sa discographie est épatante depuis le début de sa carrière, que ses collaborations valent le détour (celle avec Mumford & Sons et le Dharohar Project, sur 'Peaceful, The World Lays Me Down' de Noah and the Whale). Et que, comme si c'était nécessaire, la demoiselle Laura Marling est plutôt jolie.
Bref, tout ca fait que j'attends avec impatience le 4è album de l'anglaise.
Mais impatience est un mot un peu faible finalement. Parce qu'un premier extrait de 'Once I Was An Eagle' a été dévoilé en même temps que l'annonce de la sortie de l'album. Il s'appelle Where Can I Go ? et est plus que prometteur sur l'orientation de l'album.
Folk évidemment, guitare acoustique comme meneuse de revue et ambiance seventies par la grâce d'un orgue qui rythme le morceau et qui donne un son très chaud - voire soul - à l'ensemble.
Bref, 'Once I Was An Eagle' était attendu. Il l'est énormément désormais.
Album : Once I Was An Eagle
Année : 2013
Label : Virgin
Achat
Where Can I Go? est également en écoute ci-dessous sur le soundcloud de Laura Marling. (malheureusement plus en écoute)
jeudi 7 mars 2013
[Track of The Day] Cloud Cult - You're the Only Thing in Your Way
Chers Cloud Cult,
Il était temps de revenir à des choses plus simples. On avait bien senti que votre passion pour le vocoder et les sonorités électroniques pointait le bout de leur nez sur 'Feel Good Ghosts (Tea-Partying Through Tornadoes)', mais de là à en mettre un peu de partout sur 'Light Chasers', sérieusement ?
Votre dernier 'Love' me met en joie car il repart sur les bases qui m'ont fait tomber amoureux de vous, de vos arrangements, de vos chansons. Le vocoder a été rangé au placard. Les beaux arrangements, les belles cordes qui ne tombent pas à côté sont donc de retour et cela me plait.
Alors oui, 'Love' n'est sans doute pas votre meilleur album - on laissera ça à 'The Meaning of 8' (voir ici et là) ou 'Advice from the Happy Hippopotamus'. Vous vous lâchez un poil trop niveau emphase (et ce n'est pas toujours maitrisé), vous avez de belles idées mais qui ne sont pas menées à leur terme (Love & the First Law of Thermodynamics) et votre tracklisting est surprenant surprenant (pourquoi cet instrumental All the Things We Couldn't See réussi au demeurant, planté au milieu et casant la dynamique de l'album ?).
Il était temps de revenir à des choses plus simples. On avait bien senti que votre passion pour le vocoder et les sonorités électroniques pointait le bout de leur nez sur 'Feel Good Ghosts (Tea-Partying Through Tornadoes)', mais de là à en mettre un peu de partout sur 'Light Chasers', sérieusement ?
Votre dernier 'Love' me met en joie car il repart sur les bases qui m'ont fait tomber amoureux de vous, de vos arrangements, de vos chansons. Le vocoder a été rangé au placard. Les beaux arrangements, les belles cordes qui ne tombent pas à côté sont donc de retour et cela me plait.
Alors oui, 'Love' n'est sans doute pas votre meilleur album - on laissera ça à 'The Meaning of 8' (voir ici et là) ou 'Advice from the Happy Hippopotamus'. Vous vous lâchez un poil trop niveau emphase (et ce n'est pas toujours maitrisé), vous avez de belles idées mais qui ne sont pas menées à leur terme (Love & the First Law of Thermodynamics) et votre tracklisting est surprenant surprenant (pourquoi cet instrumental All the Things We Couldn't See réussi au demeurant, planté au milieu et casant la dynamique de l'album ?).
Mais ce 'Love', chers Cloud Cult, contient ce qu'il faut de belles mélodies, de chouettes idées, de cordes qui me plaisent et font vibrer mon petit coeur d'indie lover. De toutes façons, vous m'aviez eu avec cette sublime petite balade You're the Only Thing in Your Way, la chanson qui ouvre votre 'Love' (en écoute aujourd'hui).
Bref, en un mot comme en cent, je suis content de vous retrouver. Et désespère de vous voir un jour en concert en Europe (oui, le bilan carbone, tout ça tout ça, je sais).
Album : Love
Année : 2013
Label : Earthology
Achat
En plus de You're the Only Thing in Your Way, le premier single de 'Love' est Good Friend, clip qui pourrait être totalement flippant avec une musique plus lente et calme :
mercredi 6 mars 2013
[Track of The Day] Eleanor Friedberger - Stare at the Sun
Question : quel duo - mixte - auteur de bien jolis albums pop (excentrique, décalée, avant-gardiste parfois) dans les années 2000 n'est pas revenu aux affaires depuis quelques années déjà ; lui préférant sortir des disques conceptuels et difficiles d'approche, elle se concentrant sur des chansons pop simples et parfaites? Réponse : The Fiery Furnaces.
Les années 2000 auraient du laisser une place bien plus grande au duo familial (frère et sœur) Friedberger, ne serait-ce que pour 'Blueberry Boat', 'I'm Going Away' ou 'Bitter Tea'. Mais on compte bien sur le temps pour faire son œuvre et donner dans quelques années aux Fiery Furnaces la reconnaissance qu'ils méritent (il n'est d'ailleurs pas inutile d'ajouter que le groupe n'est nullement séparé).
Les années 2000 auraient du laisser une place bien plus grande au duo familial (frère et sœur) Friedberger, ne serait-ce que pour 'Blueberry Boat', 'I'm Going Away' ou 'Bitter Tea'. Mais on compte bien sur le temps pour faire son œuvre et donner dans quelques années aux Fiery Furnaces la reconnaissance qu'ils méritent (il n'est d'ailleurs pas inutile d'ajouter que le groupe n'est nullement séparé).
Nullement séparés, les Fiery Furnaces continuent donc leurs aventures discographiques chacun de leur coté, Eleanor Friedberger, benjamine du duo, traçant sa route depuis un réussi 'Last Summer' (en 2011), loin des expérimentations de son grand frère.
Son deuxième album pourrait être plus enlevé, avec une guitare et une batterie bien plus présentes. En tout cas, c'est ce que font pressentir ce premier extrait Stare at The Sun. Tout ceci s'annonce bien (même si l'artwork est un peu trop glamour et papier glacé pour Eleanor Friedberger).
Album : Personal Record
Année : 2013
Label : Merge
Achat
En plus d'être en écoute dans le lecteur grooveshark à droite, Stare at The Sun est également en écoute ci-dessous. (malheureusement plus en écoute)
Et pour finir bien les choses et rentrer dans l'univers d'Eleanor Friedberger, un petit trailer de son 'Personal Record' à venir. Totalement délirant, très drôle et se foutant justement de ce genre de pratiques de communication, c'est à voir, vraiment :
mardi 5 mars 2013
[Track of The Day] Sufjan Stevens - Give a Little Love
Sufjan Stevens fait partie de ces artistes qui ont tout compris au nouveau monde de la musique : il a un bandcamp où il est très simple d'acheter ses albums; tous ses disques se trouvent en écoute sur les principales plateformes de streaming, de spotify à deezer; son site internet est un tumblr tout sauf institutionnel (et un peu wtf pour un artiste de ce rang là); et il sait distiller régulièrement des démos, des chansons oubliées au fond d'un séquenceur.
Avant dernier exemple en date (depuis vendredi dernier, Sufjan Stevens a publié une des premières démos de Casimir Pulaski Day, une des chansons phares de son 'Come on Feel The Illinoise'. A écouter ici) avec Give a Little Love, outtakes/demos (lui même ne semble pas savoir) retrouvée on ne sait comment et où et qui, selon Sufjan Stevens lui même, viendrait des sessions d'enregistrement de 'All Delighted People', l'Ep qui avait précédé de quelques semaines 'The Age of Adz' en 2010.
Give a Little Love est en tout cas une chanson créée à cette époque là, sans nul doute. Mais à dire vrai, je la verrais plus comme un titre abandonné de 'The Age of Adz', avec son intro rappelant furieusement Impossible Soul, et cette voix trafiquée et ces chœurs.
Mais loin d'être un essai raté, Give a Little Love est un petit bonheur, notamment dans sa partie centrale et ces chœurs qui montent, qui se croisent, se quittent pour mieux se retrouver, un peu dans l'esprit de Christmas Unicorn de noël dernier. A écouter. Et à aimer. D'urgence.
Album : -
Année : 2013
Label : -
En plus d'être dans le lecteur Grooveshark rouge à droite, Give a Little Love est également en écoute sur le tumblr de Sufjan Stevens (cliquer ici) et dans le lecteur soundcloud ci-dessous. (malheureusement plus en écoute)
lundi 4 mars 2013
[Track of The Day] Palma Violets - Chicken Dippers
Après une longue période de creux (on ne se remet pas de la dissolution des Libertines comme ça), Rough Trade pourrait bien revenir sur le devant de la scène musicale anglaise et prouver ainsi qu'il n'est pas un label mythique pour rien.
La preuve avec Palma Violets, quatuor londonien dont la première sortie l'an passé a établi le groupe comme the next big thing, le NME faisant même de Best of Friends le single de 2012 (cela vaut ce que ca vaut, nous sommes d'accord).
A l'heure du premier album, '180', les Palma Violets répondent aux attentes de belle façon, avec un '180' solide et qui promet des jours radieux pour le quatuor, avec notamment une première face détonante.
Alors oui, il y a du Libertines dans ce '180', aussi bien dans la désinvolture (et ces intonations) au chant que dans certaines étincelles rageuses de guitares.
Mais limiter les Palma Violets à cela serait faire fausse route. Bien moins punk que leurs glorieux ainés, le groupe mené par le duo Sam Fryer / Chilli Jesson part chercher son inspiration dans les années 60 et fait sonner sa musique comme telle (rock crasseux, reverb par-ci, orgue par là).
La production de Steve Mackey (bassiste de Pulp) n'est pas extraordinaire mais emballe '180' sans extravagance et cela lui va bien.
On ne fera pas (enfin dans ces pages en tout cas) de ce premier album des Palma Violets un des disques de l'année mais '180' est un premier jet intéressant, prometteur et qui remet l'Angleterre sur les bons rails. C'est déjà ça.
Album : 180
Année : 2013
Label : Rough Trade
Achat
Step Up For The Cool Cats, premier single de '180' des Palma Violets, a un clip; à regarder ci-dessous :
Inscription à :
Articles (Atom)