Voilà un groupe étonnant que The Men. Leurs deux premiers albums (dont le très bon 'Open Your Heart') étaient très bruitistes, noisy, rock, et envoyaient du noise tout du long.
Les premières notes de 'New Moon' (toujours chez Sacred Bones) surprennent : forcément, ces notes de piano, cette mélodie toute belle, ce calme apparent. Qu'avez vous donc fait de nos The Men ?
Rien. Ils restent les mêmes. Ils évoluent, c'est tout. En décidant de laisser plus de place aux mélodies dans leurs compositions, ou plutôt en les mettant bien plus en avant, les new-yorkais se « radoucissent ».
Mais l'envie, l'énergie, le son cradingue, la production lo-fi, l'ambition rock que The Men ont toujours eu est bien présente.
Sauf que cette ambition sur 'New Moon' est plus bluesy, plus psychédélique (à l'image de la pochette) et va lorgner du côté de Neil Young (Bird Song qu'on dirait écrite à l'époque d''Harvest'). Tout du moins essentiellement sur la face-A du disque.
Car la face-B change de braquet et retrouve l'univers plus classique de ce The Men. Moins noisy que sur les disques précédents, mais tout aussi nerveuse et dantesque, cette seconde partie ressort les guitares et les chansons enlevées et impitoyables, au premier rang desquelles The Brass et Electric.
A l'instar de Black Keys qui ont petit à petit étendu leur auditoire sans fondamentalement se renier, The Men, avec 'New Moon', j'en mettrais ma main au feu, viennent de s'ouvrir comme des grands une autoroute vers une reconnaissance large de leur talent. Leur disque va faire parler de lui. Et il est tellement formidable que ça sera amplement mérité. (Sortie : 5 mars 2013)
Les premières notes de 'New Moon' (toujours chez Sacred Bones) surprennent : forcément, ces notes de piano, cette mélodie toute belle, ce calme apparent. Qu'avez vous donc fait de nos The Men ?
Rien. Ils restent les mêmes. Ils évoluent, c'est tout. En décidant de laisser plus de place aux mélodies dans leurs compositions, ou plutôt en les mettant bien plus en avant, les new-yorkais se « radoucissent ».
Mais l'envie, l'énergie, le son cradingue, la production lo-fi, l'ambition rock que The Men ont toujours eu est bien présente.
Sauf que cette ambition sur 'New Moon' est plus bluesy, plus psychédélique (à l'image de la pochette) et va lorgner du côté de Neil Young (Bird Song qu'on dirait écrite à l'époque d''Harvest'). Tout du moins essentiellement sur la face-A du disque.
Car la face-B change de braquet et retrouve l'univers plus classique de ce The Men. Moins noisy que sur les disques précédents, mais tout aussi nerveuse et dantesque, cette seconde partie ressort les guitares et les chansons enlevées et impitoyables, au premier rang desquelles The Brass et Electric.
A l'instar de Black Keys qui ont petit à petit étendu leur auditoire sans fondamentalement se renier, The Men, avec 'New Moon', j'en mettrais ma main au feu, viennent de s'ouvrir comme des grands une autoroute vers une reconnaissance large de leur talent. Leur disque va faire parler de lui. Et il est tellement formidable que ça sera amplement mérité. (Sortie : 5 mars 2013)
Son :
'New Moon' de The Men est en écoute complète chez Pitchfork ici-même.
Site officiel de The Men
Acheter 'New Moon' de The Men
Quatre chansons en écoute de ce 'New Moon' de The Men, dont trois dans le lecteur grooveshark ci-dessous. La pop nerveuse et pleine de distorsion de Half Angel Half Light, l'épique I See No One et le rockabilly Bird Song aux faux-airs de Neil Young. (malheureusement plus en écoute)
Dernière chanson en écoute de 'New Moon', I Saw Her Face, blues fiévreux comme savent en écrire The Men. (malheureusement plus en écoute)
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