Enfants de toute une scène rock anglaise des années 2000 qui, avec le
recul, a bien plus de gueule qu'on voulait bien le dire à l'époque, les
Pynch ne sont pour autant pas des rejetons qui font dans la redite fadasse et réchauffée. Mieux, ils savent même s'en émanciper et s'en échapper de temps à autres (Somebody Else et sa vibe LCD Soundystem, London qui rappelle le All in Time d'Hospital Ships). Et l'ensemble me direz-vous ? Très attachant, porté qu'il est par des mélodies qui font mouche, par ses riffs longs en bouche mais classieux, par les textes de Spencer Enock, leader du groupe, aux paroles pleines de spleen et de nostalgie autant que de sarcasme ou de cynisme, et par une production, si ce n'est ciselée, qui lui sied en tous cas parfaitement (Andy Ramsay, batteur de Stereolab, est derrière la console).
Au final, il est difficile de faire la fine bouche à l'écoute de ce 'Howling At A Concrete Moon' de Pynch. Les premiers albums dont la qualité des compositions ne s'estompe pas après quelques écoutes, comme aurait pu le laisser croire sa grande immédiateté, ne sont pas légions. Profitons donc de cet album, anglais jusqu'au bout des ongles, assurément un des plus emballants de ce printemps 2023. (Sortie : 14 avril 2023)
Plus :
'Howling At A Concrete Moon' de Pynch est en écoute sur leur bandcamp
'Howling At A Concrete Moon' de Pynch est à l'achat sur leur bandcamp
'Howling At A Concrete Moon' de Pynch est en écoute, notamment, sur Spotify et Deezer
Trois chansons de 'Howling At A Concrete Moon' de Pynch en écoute aujourd'hui. Maybe et son côté faussement léger, un des tubes de l'album Tin Foils, et Somebody Else et son côté LCD Soundsystem :
Trois clips de 'Howling At A Concrete Moon' de Pynch à découvrir ci-dessous : Tin Foil, London et 2009 :
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