Faites votre valise, prenez quelques pulls bien chauds, prévoyez quelques paires de chaussettes de rechange et oubliez les t-shirts, tongs et autres bermudas. Ceci fait, insérez 'When The Flowers Were Singing…' dans votre lecteur, et partez dans un monde parallèle, celui de Kwoon, dans une galaxie éloignée, à la beauté et à la tristesse infinie.
'When The Flowers Were Singing…' n’est pas un disque rempli de soleil et de joie de vivre. Dès sa pochette, noire et à peine ornée d’une fleur qui semble pousser, le groupe assène son propos : plus encore que son prédécesseur ‘Tales and Dreams’ (déroutant album tant une autoproduction de cette qualité ne se trouve pas sous tous les sabots d’un cheval), ce nouvel opus va faire la part belle au désespoir.
Sur 'When The Flowers Were Singing…', Kwoon embarque son petit monde dans un monde plein de pop, d’ambiant et post-rock rêveur, où les violons pleurent, où chaque son se fait évanescent, où chaque chanson semble planer dans les airs et rester en suspension, comme si de rien n’était, avant de disparaître discrètement.
Si Sandy (leader et maître à penser du groupe) chante en anglais sur quelques morceaux, l’effet reste surprenant à tel point que l’on se croirait revenu à l’époque de ‘( )’ de Sigur Ros, avec une langue inventée et indéchiffrable. Et si à dire vrai on s’en fiche un peu tant la musique de Kwoon est évocatrice et totalement cinématographique, cela rajoute au côté onirique de l’album.
Sur un tracklisting intelligent où tout découle parfaitement, Kwoon propose une rêverie sur plus de 50 mns où semblent surgir des ombres étonnées avant de s’effacer, résignées par le spleen et la mélancolie galopante de cet album.
S’ouvrant sur un déluge de sons électriques pour se terminer par le son ouaté de pas dans une neige épaisse et battue par un vent que l’on s’imagine glacial, 'When The Flowers Were Singing…' est un album sublime, à l’ambition plus grande et à la production plus soignée que ‘Tales and Dreams’, de la part de Kwoon qui est clairement à ce jour le secret le mieux gardé de France. (sortie : décembre 2009)
'When The Flowers Were Singing…' n’est pas un disque rempli de soleil et de joie de vivre. Dès sa pochette, noire et à peine ornée d’une fleur qui semble pousser, le groupe assène son propos : plus encore que son prédécesseur ‘Tales and Dreams’ (déroutant album tant une autoproduction de cette qualité ne se trouve pas sous tous les sabots d’un cheval), ce nouvel opus va faire la part belle au désespoir.
Sur 'When The Flowers Were Singing…', Kwoon embarque son petit monde dans un monde plein de pop, d’ambiant et post-rock rêveur, où les violons pleurent, où chaque son se fait évanescent, où chaque chanson semble planer dans les airs et rester en suspension, comme si de rien n’était, avant de disparaître discrètement.
Si Sandy (leader et maître à penser du groupe) chante en anglais sur quelques morceaux, l’effet reste surprenant à tel point que l’on se croirait revenu à l’époque de ‘( )’ de Sigur Ros, avec une langue inventée et indéchiffrable. Et si à dire vrai on s’en fiche un peu tant la musique de Kwoon est évocatrice et totalement cinématographique, cela rajoute au côté onirique de l’album.
Sur un tracklisting intelligent où tout découle parfaitement, Kwoon propose une rêverie sur plus de 50 mns où semblent surgir des ombres étonnées avant de s’effacer, résignées par le spleen et la mélancolie galopante de cet album.
S’ouvrant sur un déluge de sons électriques pour se terminer par le son ouaté de pas dans une neige épaisse et battue par un vent que l’on s’imagine glacial, 'When The Flowers Were Singing…' est un album sublime, à l’ambition plus grande et à la production plus soignée que ‘Tales and Dreams’, de la part de Kwoon qui est clairement à ce jour le secret le mieux gardé de France. (sortie : décembre 2009)
Nb: Ce 'When The Flowers Were Singing…' est donc autoproduit. Et c'est un superbe objet, au-delà même de la musique. On peut l'acheter pour 15€ sur le site officiel de Kwoon, en allant sur ce lien.
Toto parle très bien de ce 'When The Flowers Were Singing…' sur son site, ici.
J'avais également évoqué ce deuxième album de Kwoon dans mon "Top Albums 2009" (à retrouver ici).
J'avais également évoqué ce deuxième album de Kwoon dans mon "Top Albums 2009" (à retrouver ici).
Son :
Myspace (Trois extraits de ce 'When The Flowers Were Singing…' en écoute)
Site officiel
Deux chansons en écoute, Frozen Bird et Schizophrenic. Belles. Juste belles (malheureusement plus en écoute).
9 commentaires:
Très belle chronique mon cher Twist, une fois de plus je suis d'accord avec toi. J'espère sincèrement que Kwoon ne restera pas plus longtemps le secret le mieux gardé de France.
J'écoute encore régulièrement le magnifique Tales and Dream. Celui-ci s'annonce aussi bien.
Stop au secret Kwoon, dis-tu?
Mais enfin, n'est ce pas mieux ainsi? Seule une poignée de veinards dont nous faisons partie est en possession de ce trésor que nous chérissons comme un pot de miel suave au fond d'un placard sombre que nous ouvririons de temps à autres pour en goûter la douceur unique à l'abri des regards...
Non tu as raison en fait, il est temps de sortir ce pot de miel du placard et faire son outing musical!
Moi itou je l'écoute souvent
Il est beau et bon.
Parfait pour démarrer cette journée tiens. (oui, je me suis levé à 12h et alors?)
Oh très bien ça ! Ca faisait longtemps que je m'étais pas trouvé une bonne musique pour déprimer, ça me semble impeccable pour accompagner mes longs trip baddants les jours gris.
Je ne connaissais pas. C'est beau.
Prodigieusement dépriment... j'en redemande, merci pour la découverte !!!
@ Toto: Ben ils viennent d'avoir un accord avec deezer. Pour un groupe autoproduit, pas mal du tout. :)
@ Damien: Oui, c'est vrai, ca a un coté sympa le "je connais le secret le mieux gardé de France". Allez, reprend un pichet de Leffe tiens.
@ Erwan: Ben rien. C'est bien de se lever à 12h.
@ mbfsc2&KMS: Ecoutez son premier album, ou au moins qqs titres. y a le clip (splendide) de I Lived On The Moon ici et ca vaut le détour:
http://ileftwithoutmyhat.blogspot.com/2007/10/kwoon-tales-and-dreams-autoproduction.html
ce disque est superbe une sorte de silver mt zion apaisé...merci pour cette belle découverte
Je trouve Kwoon beaucoup plus épuré que ASMZ quand même, plus propice à faire de l'ambiant.
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