«Sont cons les supporters. Mais si on veut aller par là, on peut toujours trouver plus con que les supporters. Y a les sportifs. Y sont plus cons les sportifs. Parce que les supporters ils sont assis et les autres ils courent». Coluche
Samedi dernier, 7h35. Le réveil sonne. A la même heure que lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi. Que peut donc m'infliger un sixième jour d'affilée sans grasse matinée, lovée dans les bras de ma couette toute propre?
Une réunion sportive. Le genre qui se joue à 7 contre 7, sur un terrain synthétique avec des lignes blanches et des cages aux filets troués. Une intention louable au départ, il faut avouer. Mais particulièrement fatigante.
Samedi dernier, 13h35. Champignons, pâtes fraiches et escalopes avalées, il est temps de se mettre enfin au travail, d'avancer ce que la semaine m'a empêché de faire avec un planning on ne peut plus chargé. Sauf que les paupières et les jambes sont lourdes, la fatigue se bat en duel avec les courbatures qui apparaissent au fil des heures. Une seule solution: trouver un album, un groupe ou une chanson, au choix mais quelque chose d'assez énergique, d'efficace voire d'ennivrant pour tenir le coup.
Dans la liste des albums que je me suis promis d'écouter, il y a beaucoup de choses qui me font de l'œil. Et en premier lieu 'The Big Roar', premier album de The Joy Formidable, trio gallois dont j'ai eu jusque là quelques bons échos. L'écoute se lance. Et en deux riffs rageurs, l'affaire est entendue. Et 'The Big Roar' ne quitte depuis lors plus mon lecteur.
Pourtant, la musique des Joy Formidable n'a rien de révolutionnaire: du rock très nerveux, du grunge, du punk qui tire vers l'emo de temps à autres. Certes. Mais tout d'abord il y a cette voix, celle de Ritzy Brian. Une jeune femme qui rappelle aussi bien physiquement que vocalement la sublime Liela Moss des Duke Spirit.
Mais surtout il y a ces chansons qui n'en finissent plus de malmener la batterie, ces guitares qui n'en finissent plus d'hurler, ces ambiances tantôt joyeuses tantôt sombres. Il y a chez The Joy Formidable un côté épique voire grandiloquent qui en dérangera sûrement certains, mais il se dégage une telle envie de leurs compositions, qui flirtent régulièrement avec le bas du front, qu'il est très difficile d'y résister.
Combien de temps 'The Big Roar' tournera sur ma platine? Difficile à dire. Tout n'est pas à garder ici, il y a des choses poussives par moments. Mais à l'heure actuelle je trouve que ce premier album des Joy Formidable tient vraiment la route. Et il fait office de véritable guronzan.
Samedi dernier, 7h35. Le réveil sonne. A la même heure que lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi. Que peut donc m'infliger un sixième jour d'affilée sans grasse matinée, lovée dans les bras de ma couette toute propre?
Une réunion sportive. Le genre qui se joue à 7 contre 7, sur un terrain synthétique avec des lignes blanches et des cages aux filets troués. Une intention louable au départ, il faut avouer. Mais particulièrement fatigante.
Samedi dernier, 13h35. Champignons, pâtes fraiches et escalopes avalées, il est temps de se mettre enfin au travail, d'avancer ce que la semaine m'a empêché de faire avec un planning on ne peut plus chargé. Sauf que les paupières et les jambes sont lourdes, la fatigue se bat en duel avec les courbatures qui apparaissent au fil des heures. Une seule solution: trouver un album, un groupe ou une chanson, au choix mais quelque chose d'assez énergique, d'efficace voire d'ennivrant pour tenir le coup.
Dans la liste des albums que je me suis promis d'écouter, il y a beaucoup de choses qui me font de l'œil. Et en premier lieu 'The Big Roar', premier album de The Joy Formidable, trio gallois dont j'ai eu jusque là quelques bons échos. L'écoute se lance. Et en deux riffs rageurs, l'affaire est entendue. Et 'The Big Roar' ne quitte depuis lors plus mon lecteur.
Pourtant, la musique des Joy Formidable n'a rien de révolutionnaire: du rock très nerveux, du grunge, du punk qui tire vers l'emo de temps à autres. Certes. Mais tout d'abord il y a cette voix, celle de Ritzy Brian. Une jeune femme qui rappelle aussi bien physiquement que vocalement la sublime Liela Moss des Duke Spirit.
Mais surtout il y a ces chansons qui n'en finissent plus de malmener la batterie, ces guitares qui n'en finissent plus d'hurler, ces ambiances tantôt joyeuses tantôt sombres. Il y a chez The Joy Formidable un côté épique voire grandiloquent qui en dérangera sûrement certains, mais il se dégage une telle envie de leurs compositions, qui flirtent régulièrement avec le bas du front, qu'il est très difficile d'y résister.
Combien de temps 'The Big Roar' tournera sur ma platine? Difficile à dire. Tout n'est pas à garder ici, il y a des choses poussives par moments. Mais à l'heure actuelle je trouve que ce premier album des Joy Formidable tient vraiment la route. Et il fait office de véritable guronzan.
Et si je n'avais qu'un seul disque à conseiller aux Nasri, Xavi et autres Messi pour se remettre de leur débauche d'énergie qui promet grandement ce soir du côté de Barcelone, ca serait 'The Big Roar' des Joy Formidable. Car Coluche avait tort: faire du sport ca peut amener à des coups de foudre inattendu.(Sortie: 24 janvier 2011)
Son:
Myspace (2 chansons de 'The Big Roar' et beaucoup d'autres chansons plus anciennes)
Site officiel de The Joy Formidable
Si je ne suis pas très fier de ce texte sans queue ni tête, je n'ai pas pour autant envie de le voir disparaître dans les méandres d'Internet, flingué par un web-shériff indélicat et un peu trop pointilleux.
Donc trois chansons de The Joy Formidable en écoute, aujourd'hui dans un lecteur Grooveshark: The Everchanging Spectrum of a Lie, sommet de 'The Big Roar' qui en est aussi le premier titre; The Magnifying Glass qui lui succède et A Heavy Abacus et sa lancinante fureur. (malheureusement plus disponible)
Myspace (2 chansons de 'The Big Roar' et beaucoup d'autres chansons plus anciennes)
Site officiel de The Joy Formidable
Si je ne suis pas très fier de ce texte sans queue ni tête, je n'ai pas pour autant envie de le voir disparaître dans les méandres d'Internet, flingué par un web-shériff indélicat et un peu trop pointilleux.
Donc trois chansons de The Joy Formidable en écoute, aujourd'hui dans un lecteur Grooveshark: The Everchanging Spectrum of a Lie, sommet de 'The Big Roar' qui en est aussi le premier titre; The Magnifying Glass qui lui succède et A Heavy Abacus et sa lancinante fureur. (malheureusement plus disponible)
Pour finir, les deux premiers clips de The Joy Formidable tirés de 'The Big Roar' : I Don't Want to See You Like This et Austere, deux autres réussites:
16 commentaires:
moi je suis déçu par ce disque, apparemment minoritaire sur cette position, mais j'avais adoré le EP, largement repris sur l'album, et les nouveaux titres n'ont aucun rapport avec les anciens.
déjà la cohabitation se fait mal, je trouve, et puis les nouveaux m'intéressent tellement moins, du gros rock, limite redneck, bof bof.
Austere, par exemple, laissait espérer une autre approche plus personnelle.
C'est marrant, je suis assez surpris que tu ais accroché à ce disque. Mois j'ai trouvé ça assez imbuvable. Ca m'a rappelé les pires heures des cranberries. C'est le genre de musique que je ne peux plus écouter aujourd'hui, et que je n'ai jamais pu trop écouter non plus par le passé. Ah, tiens, le clip avec le groupe qui joue sur la plage ça se fait encore ?
Bon j'arrête mes sarcasmes... Sinon, tu ne nous dis pas si t'as gagné ton match et combien de buts t'as marqués ?! ;-)
@ Arbobo: J'imagine très bien qu'on ne puisse pas aimer ce disque surtout si on a découvert le groupe par d'autres EPs. Et puis d'ailleurs, ce n'est en rien l'album de l'année, y a justement qqs titres qui tranchent avec le reste du disque.
Après, le coté un peu bourrin et bas du front, c'est ce qui m'a plu dans cet album. Pas dit que j'aurais accroché plus que ca dans d'autres circonstances mais disons que le terreau était favorable :)
J'irai écouter l'Ep histoire de comparer tiens.
@ Benoit: T'es sévère pour le coup. Les Cranberries... quand même :D
Bon ceci dit, il y a un côté mauvais gout sur certains passages mais vraiment ca passe tout seul.
(et pour ton info, victoire 12-6, 3 buts, 1 passe décisive. J'ai montré la voix à Lisandro!)
oui mais toi t'as pas Puel comme entraineur !!
Effectivement, vu comment on joue on aurait plus Gourcuff senior :)
Suis assez d'accord avec Arbobo j'ai bcp écouté le EP et là les autres titres ne m'attirent guère.
Pourquoi ?
Pas de réponse encore
Suis assez d'accord avec Arbobo j'ai bcp écouté le EP et là les autres titres ne m'attirent guère.
Pourquoi ?
Pas de réponse encore
Tout comme Benoît, je suis assez surpris de savoir que tu aimes cet album.
Passé cette surprise, tout a été dit, et je me range de ton côté: bien que sa faiblesse artistique ait tendance à me piquer les oreilles, j'aime inexplicablement ce groupe.
Après, un mix de l'EP et de cet album aurait donné un meilleur résultat, c'est clair. Quand tu vois qu'ils ont laissé tomber 9669, et même pas inclus la dénommée "Greyhounds in the slips", une pure tuerie en téléchargement gratuit sur leur page lastfm mais qui ne figure sur aucun de leurs disques!
Une dernière chose : pour bien se persuader qu'ils sont Gallois, cherchez le nom du bassiste.
Et j'oubliais : The Joy Formidable en black session sur France Inter ce jeudi 10 mars.
@ dragibus: Faut vraiment que j'écoute ce premier Ep. Vous êtes bien dithyrambiques!
@ Mr Suaudeau: Rhydian Dafydd. A priori, oui il est bien gallois :D
Vais essayer d'écouter la BS tiens.
Bon alors je vais pas bouder mon plaisir d'avoir un groupe qui envoie du pâté comme ça, mais après avoir entendu le titre du Sir Suaudeau, je m'attendais à plus de mélodies. Là c'est un peu trop facilement dans le bourrin, on en oublie un peu de faire de la musique à un moment.
M'enfin, pour un premier album, c'est quand même loin d'être à jeter, surtout si tu mets en avant le côté Guronsen !
@ mbfcs2: Oui disons que des fois ils tombent un peu du mauvais côté de la force. Mais bon.
(après, je sais pas si Van Persie a écouté cet album en s'endormant mardi soir)
Tu crois que c'était assez fort pour qu'il l'entende ?
C'est de la musique de gamins, non?
Avec charmes et agacements qui y sont liés...
Vous avez écouté cette black session alors? C'est pas du paté qu'ils envoient, c'est carrément un troupeau de boeufs!
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/cestlenoir/playlists.php
émission du jeudi 10 mars ->enregistrez la cible du lien sous ->a priori il faut real player -> a priori dans 24h j'ai les fichiers en mp3.
@ mbfcs2: Quel con quand même. Mais quel con. J'ai jamais pu trop le saquer mais pour le coup... :(
@ mmarsu: DE ou POUR? :D
@ Alexandre: Je vais aller écouter ca tiens (j'ai du mal à imaginer les Joy Formidable en BS tiens). Merci!
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