Avant d'en finir avec 2011 et de faire un petit bilan - rapide - de l'année, encore quelques top de fin d'année piochés dans la blogosphère musicale française (j'en ai sûrement oublié beaucoup. N'hésitez pas à donner vos tops/liens dans les commentaires) :
Crystal Frontier
Autres Directions
Benzine Mag
Requiem Pour un Twister
La Blogothèque (François V)
Shot by Both Sides
I Know You've Come to Take My Music Away (10-01)
Arbobo
Les Voeux de Dans Le Mur du Son
Derrière La FenêtreAutres Directions
Benzine Mag
Requiem Pour un Twister
La Blogothèque (François V)
Shot by Both Sides
I Know You've Come to Take My Music Away (10-01)
Arbobo
Les Voeux de Dans Le Mur du Son
Le Naze Journal de Mbfsc2
Il donc temps pour moi de refermer l'année 2011. Pas dans l'idée de l'oublier, mais plus de voir ce que va pouvoir nous proposer 2012.
Parce que 2011 aura été une belle année, une nouvelle fois. Il est toujours délicat de classer des disques (au-delà du fait que cela a sans doute une utilité bien vaine). Mais cette année, ce fut bien complexe tant les disques (aux univers bien différents) qui m'auront fait vibrer auront été légions.
Mais au-delà de l'aspect musical de 2011, c'est du côté du graphisme que le monde de la musique aura retrouvé des couleurs. Il y aura eu à mes yeux profusions de très beaux artwork, très bien pensés. Souvent simple, parfois plus élaborés, ils ont tous en commun d'avoir Du 'Kaputt' de Destroyer en passant par le 'Ravedeath, 1972' de Tim Hecker, les albums de Craft Spells, Banjo or Freakout, Rivulets, Nicolas Jaar, Lykke Li, Sister Crayon, Wye Oak, Ensemble, ou Over The Rhine, la liste est longue des groupes qui auront su remettre cette année et plus que par le passé (récent) les beaux artwork au goût du jour.
Pour beaucoup des albums présentés ci-dessous, je n'ai pas évoqué la moindre ligne dans ces pages durant 2011. La faute à une année pourrie dans tous les sens du terme à un niveau personnel. La faute aussi à un manque d'idées pour traiter comme il se doit des albums si forts et si grands. Ainsi, vous trouverez (comme depuis le début de ces tops) un petit "+" vous renvoyant vers des chroniques éclairées, très bien écrites, et qui expliquent parfaitement à quels disques nous avons à faire ici.
En tout cas, le dix albums présentés ci-dessous ne sont pas des albums que je vais oublier de si tôt. Et comme ils l'auront fait toute l'année, ces dix disques vont encore tourner souvent sur ma platine.
Mais plutôt que blablater à n'en plus finir, passons donc à ce top 10.
Une fin de bilan 2011 qui me donne l'occasion de vous remercier de venir lire dans ces pages quelques bafouilles musicales tout au long de l'année. Et de vous souhaiter à nouveau tout le meilleur pour 2012.
Bonne lecture et bonne(s) écoutes (au bas du billet, dans le lecteur grooveshark, mais vous commencez à avoir l'habitude).
Pour rappel:
Top 50 'Albums 2011' - 30-11
Top 50 'Albums 2011' - 50-31
Top 50 'Chansons 2011'
Top 15 'Mixtape, Ep, 12", (Ré)Édition et 7"'
10. The Roots - Undun [DefJam]
Vingt-cinq années de carrière derrière eux et pourtant une envie et une ambition sans cesse renouvelée: The Roots est une énigme. Car comment comprendre qu'un groupe aussi important et qui a déjà quasiment tout dit peut avoir l'idée d'un concept album contant les aventures de Redford Stephens, personnage fictif (inspiré du Redford de 'Greetings From Michigan, The Great Lake State' de Sufjan Stevens), jeune garçon noir d'un ghetto américain et à la destinée tragique?
Mieux, comment peut-il sortir avec 'Undun' un de ses plus beaux albums, plus soul qu'hip-hop, lorgnant un peu plus vers l'indie (la présence de Sufjan Stevens pour une reprise de Redford (For Yia-Yia & Pappou) donc), comme ça? Quoi? Le talent? Ah ouais tiens, le talent. Ça doit être ça.
+ / buyVingt-cinq années de carrière derrière eux et pourtant une envie et une ambition sans cesse renouvelée: The Roots est une énigme. Car comment comprendre qu'un groupe aussi important et qui a déjà quasiment tout dit peut avoir l'idée d'un concept album contant les aventures de Redford Stephens, personnage fictif (inspiré du Redford de 'Greetings From Michigan, The Great Lake State' de Sufjan Stevens), jeune garçon noir d'un ghetto américain et à la destinée tragique?
Mieux, comment peut-il sortir avec 'Undun' un de ses plus beaux albums, plus soul qu'hip-hop, lorgnant un peu plus vers l'indie (la présence de Sufjan Stevens pour une reprise de Redford (For Yia-Yia & Pappou) donc), comme ça? Quoi? Le talent? Ah ouais tiens, le talent. Ça doit être ça.
09. The Dears – Degeneration Street [DangerBird]
Je n’ai jamais été fan des Dears. Même de leur ‘No Cities Left’ loué ici et là. Mais il faut bien dire que j’aurais tout au long de 2011 lentement mais sûrement changé mon fusil d’épaule. ‘Degeneration Street’, ce cinquième album est peut-être l’album d’où s’échappe le plus la notion de plaisir. Des guitares (comme d’hab), une inspiration chopée – notamment – chez le Pulp de Jarvis Cocker, des mélodies à chanter à tue-tête et des chansons solides. Du tout bon tout du long.
+ / buyJe n’ai jamais été fan des Dears. Même de leur ‘No Cities Left’ loué ici et là. Mais il faut bien dire que j’aurais tout au long de 2011 lentement mais sûrement changé mon fusil d’épaule. ‘Degeneration Street’, ce cinquième album est peut-être l’album d’où s’échappe le plus la notion de plaisir. Des guitares (comme d’hab), une inspiration chopée – notamment – chez le Pulp de Jarvis Cocker, des mélodies à chanter à tue-tête et des chansons solides. Du tout bon tout du long.
08. Puressence – Solid State Recital [Caserta Red]
Auteur d’un des disques les plus réussis des années 90 (je pense qu’on est deux à penser cela, avec Lyle), on avait un peu perdu de vue les Puressence. Car depuis ‘Only Forever’, je ne peux pas dire qu’ils m’avaient fait vibrer. Et j’ai été bien pris par surprise par ce ‘Solid State Recital’, album de brit-pop/rock d’une grande tenue, aux hymnes imparables. La voix de James Mudriczki est toujours pleine d’émotion. Et les mélodies ne sont pas en restes. Grand disque mélancolique pour grand groupe, méconnu ou mésestimé - c’est selon.
+ / buyAuteur d’un des disques les plus réussis des années 90 (je pense qu’on est deux à penser cela, avec Lyle), on avait un peu perdu de vue les Puressence. Car depuis ‘Only Forever’, je ne peux pas dire qu’ils m’avaient fait vibrer. Et j’ai été bien pris par surprise par ce ‘Solid State Recital’, album de brit-pop/rock d’une grande tenue, aux hymnes imparables. La voix de James Mudriczki est toujours pleine d’émotion. Et les mélodies ne sont pas en restes. Grand disque mélancolique pour grand groupe, méconnu ou mésestimé - c’est selon.
07. Stranded Horse – Humbling Tides [Talitres]
Deuxième album pour l'ancien Encre, Yann Tambour. Et s’il perd son Thee, il ne perd pas sa kora, cet instrument malien qui rappelle la harpe et la mandoline. ‘Humbling Tides’ amène un poil de pop dans les circuits et quelques cordes pas piquées des vers. Pour un ensemble beau, langoureux, léger autant que pesant, que Stranded Horse sait rendre ample malgré le côté intimiste de la chose. En un mot comme en cent, sublime.
+ / buyDeuxième album pour l'ancien Encre, Yann Tambour. Et s’il perd son Thee, il ne perd pas sa kora, cet instrument malien qui rappelle la harpe et la mandoline. ‘Humbling Tides’ amène un poil de pop dans les circuits et quelques cordes pas piquées des vers. Pour un ensemble beau, langoureux, léger autant que pesant, que Stranded Horse sait rendre ample malgré le côté intimiste de la chose. En un mot comme en cent, sublime.
06. Cold Cave – Cherish The Light Years [Matador]
Cet album de Cold Cave contient 9 chansons. Et autant de tubes. Beaucoup trouvent (ou trouveront) cet album putassier au possible, prenant autant à The Human League ou New Order qu'à la scène post-punk en général.
Mais il est pour moi un régal sans nom. ‘Cherish The Light Years’ ou l’album le plus efficace de 2011. A danser sans modération, le doigt collé au synthé.
+ / buyCet album de Cold Cave contient 9 chansons. Et autant de tubes. Beaucoup trouvent (ou trouveront) cet album putassier au possible, prenant autant à The Human League ou New Order qu'à la scène post-punk en général.
Mais il est pour moi un régal sans nom. ‘Cherish The Light Years’ ou l’album le plus efficace de 2011. A danser sans modération, le doigt collé au synthé.
05. Hausckha – Salon des Amateurs [Fat Cat]
Un des très grands absents des tops de fin d’année à mes yeux. Hauschka a pourtant sorti là un album des plus électros et des plus fins qui soit. Tout en gardant une trame très classique (on ne se renie pas), Hausckha balance tout du long de ce ‘Salon des Amateurs’ des morceaux où la répétition des rythmes et l’empilage des sons donne à l’ensemble une folie que n’aurait pas renié Four Tet. Très grand album organique. Et splendide.
+ / buyUn des très grands absents des tops de fin d’année à mes yeux. Hauschka a pourtant sorti là un album des plus électros et des plus fins qui soit. Tout en gardant une trame très classique (on ne se renie pas), Hausckha balance tout du long de ce ‘Salon des Amateurs’ des morceaux où la répétition des rythmes et l’empilage des sons donne à l’ensemble une folie que n’aurait pas renié Four Tet. Très grand album organique. Et splendide.
04. Bill Wells and Aidan Moffat – Everything's Getting Older [Chemikal Underground]
Non content d’être un des comptes twitter les plus à suivre, Aidan Moffat m’aura soufflé cette année. Avec Bill Wells, jazzman de son état croisé ici ou là depuis quelques années, le plus cynique des écossais aura sorti un disque en tous points remarquables. ‘Everything's Getting Older’ est un mélange savoureux et délicat de musique jazzy de Bill Wells et la voix écossaise nonchalante d’Aidan Moffat, chantant et/ou débitant ses histoires bien sombres pour être honnêtes. Mieux, le duo s’amuse à pondre, au débotté, une chanson pop du meilleur effet, Glasgow Jubilee.
Et si l’écoute seulement de l’album se suffit à elle-même, elle prend encore une toute autre ampleur les paroles à la main. Entre la carrière solo de Malcolm Middleton et celle d’Aidan Moffat, je crois qu'Arab Strap peut reposer sur ses deux oreilles.
+ / buyNon content d’être un des comptes twitter les plus à suivre, Aidan Moffat m’aura soufflé cette année. Avec Bill Wells, jazzman de son état croisé ici ou là depuis quelques années, le plus cynique des écossais aura sorti un disque en tous points remarquables. ‘Everything's Getting Older’ est un mélange savoureux et délicat de musique jazzy de Bill Wells et la voix écossaise nonchalante d’Aidan Moffat, chantant et/ou débitant ses histoires bien sombres pour être honnêtes. Mieux, le duo s’amuse à pondre, au débotté, une chanson pop du meilleur effet, Glasgow Jubilee.
Et si l’écoute seulement de l’album se suffit à elle-même, elle prend encore une toute autre ampleur les paroles à la main. Entre la carrière solo de Malcolm Middleton et celle d’Aidan Moffat, je crois qu'Arab Strap peut reposer sur ses deux oreilles.
03. Low – C’Mon [Sub Pop]
Les groupes pouvant se targuer d’avoir une discographie sans faille ne sont pas nombreux. Low est un de ceux là, qui plus est après ce ‘C’Mon’, clairement un des meilleurs albums du duo Sparhawk/Parker. Slowcore, pop, presque soul par moment, composé de chansons parmi leurs meilleures (Especially Me, tuante, et le blues-slowcore renversant de Nothing but Heart, pour ne citer que ces deux là), ‘C’Mon’ est un album bouleversant et qu’il faut avoir écouté en 2011.
Vu en concert il y a deux mois de cela à Lyon. 1h15 de show. Un régal. Un public figé et abasourdi par la classe de ce qu’il venait de recevoir.
Alors oui, il y a ‘Things We Lost in Fire’. Evidemment. Mais ce ‘C’Mon’ n’est pas si loin que cela du chef d’œuvre de Low. Quel groupe. Mais quel groupe!
+ / buyLes groupes pouvant se targuer d’avoir une discographie sans faille ne sont pas nombreux. Low est un de ceux là, qui plus est après ce ‘C’Mon’, clairement un des meilleurs albums du duo Sparhawk/Parker. Slowcore, pop, presque soul par moment, composé de chansons parmi leurs meilleures (Especially Me, tuante, et le blues-slowcore renversant de Nothing but Heart, pour ne citer que ces deux là), ‘C’Mon’ est un album bouleversant et qu’il faut avoir écouté en 2011.
Vu en concert il y a deux mois de cela à Lyon. 1h15 de show. Un régal. Un public figé et abasourdi par la classe de ce qu’il venait de recevoir.
Alors oui, il y a ‘Things We Lost in Fire’. Evidemment. Mais ce ‘C’Mon’ n’est pas si loin que cela du chef d’œuvre de Low. Quel groupe. Mais quel groupe!
02. Tim Hecker – Ravedeath, 1972 [Kranky]
A mes oreilles, Tim Hecker a une discographie sans faille. Aussi bien en solo qu'avec d'autres (comme avec Aidan Baker en 2009).
Pour ‘Ravedeath, 1972’, Tim Hecker s’est inspiré d’une photo. Celle de l’artwork. Il s’agit d’étudiants du MIT qui, en 1972, s’était amusé à balancer du haut d’un immeuble un piano. Pourquoi ? Pour rien.
Il en résulte une musique entre ambiant/noise, sombre, que l’on pourrait qualifier de redondante si l’on passait rapidement mais qui est pleine d’aspérité. Une musique exigeante, bruitiste mais délicate, aux contours cotonneux et à l’ambiance mélancolique.
Je ne pensais que cela pouvait être possible de faire mieux, mais je pense que Tim Hecker vient de pondre là son meilleur album. C’est dire !
+ / buy A mes oreilles, Tim Hecker a une discographie sans faille. Aussi bien en solo qu'avec d'autres (comme avec Aidan Baker en 2009).
Pour ‘Ravedeath, 1972’, Tim Hecker s’est inspiré d’une photo. Celle de l’artwork. Il s’agit d’étudiants du MIT qui, en 1972, s’était amusé à balancer du haut d’un immeuble un piano. Pourquoi ? Pour rien.
Il en résulte une musique entre ambiant/noise, sombre, que l’on pourrait qualifier de redondante si l’on passait rapidement mais qui est pleine d’aspérité. Une musique exigeante, bruitiste mais délicate, aux contours cotonneux et à l’ambiance mélancolique.
Je ne pensais que cela pouvait être possible de faire mieux, mais je pense que Tim Hecker vient de pondre là son meilleur album. C’est dire !
01. Kieran Hebden, Steve Reid and Mats Gustafsson – Live at the South Bank [Smalltown Superjazzz]
Début décembre, au détour d’une chronique, j’apprends que dans un anonymat assez fou est sorti un live rassemblant Kieran Hebden (héros de ces pages), Steve Reid (batteur de génie disparu au printemps dernier) et Mats Gustafsson (saxophoniste suédois qui a collaboré avec une pléiade d’artistes, dont les plus célèbres se nomment Jim O’Rourke, Sonic Youth et The Ex).
Pour être franc, mon album de l’année devait se décider entre le ‘C’Mon’ de Low et le ‘Ravedeath, 1972’ de Tim Hecker. Et puis est arrivé ce live. Qui a mis les choses au point.
Enregistré en juin 2009, à Londres, ‘Live at the South Bank’ est un enregistrement live dantesque qui rendrait presque les collaborations Steve Reid/Kieran Hebden pour de gentils amuse-bouches.
Deux disques, 6 titres et plus d’1h20 de jam, de free jazz, de batterie démoniaque, d’electronica répétitive et de saxophone dévastateur. Sur ‘Live at the South Bank’, l’univers de ces trois protagonistes prend une ampleur folle pour créer une musique délirante, habitée, dérangeante et hypnotique. On ressort véritablement lessivé de l’écoute de cet album live. Mais il y a un tel souffle, une telle inventivité, un tel magnétisme qui s’en ressort qu’on y retourne aussitôt.
Bordel, la musique, c’est ça ! Et c’est pour des moments comme celui-ci qu’on en écoute.
+ / buyDébut décembre, au détour d’une chronique, j’apprends que dans un anonymat assez fou est sorti un live rassemblant Kieran Hebden (héros de ces pages), Steve Reid (batteur de génie disparu au printemps dernier) et Mats Gustafsson (saxophoniste suédois qui a collaboré avec une pléiade d’artistes, dont les plus célèbres se nomment Jim O’Rourke, Sonic Youth et The Ex).
Pour être franc, mon album de l’année devait se décider entre le ‘C’Mon’ de Low et le ‘Ravedeath, 1972’ de Tim Hecker. Et puis est arrivé ce live. Qui a mis les choses au point.
Enregistré en juin 2009, à Londres, ‘Live at the South Bank’ est un enregistrement live dantesque qui rendrait presque les collaborations Steve Reid/Kieran Hebden pour de gentils amuse-bouches.
Deux disques, 6 titres et plus d’1h20 de jam, de free jazz, de batterie démoniaque, d’electronica répétitive et de saxophone dévastateur. Sur ‘Live at the South Bank’, l’univers de ces trois protagonistes prend une ampleur folle pour créer une musique délirante, habitée, dérangeante et hypnotique. On ressort véritablement lessivé de l’écoute de cet album live. Mais il y a un tel souffle, une telle inventivité, un tel magnétisme qui s’en ressort qu’on y retourne aussitôt.
Bordel, la musique, c’est ça ! Et c’est pour des moments comme celui-ci qu’on en écoute.
Comme à chaque fois, vous trouverez ci-dessous un lecteur grooveshark présentant une chanson ou un titre des 10 albums présentés au-dessus (il n'y en a que 9 pour le moment. Le 10è arrive très rapidement):
Pour rappel:
Top 50 'Albums 2011' - 30-11
Top 50 'Albums 2011' - 50-31
Top 50 'Chansons 2011'
Top 15 'Mixtape, Ep, 12", (Ré)Édition et 7"'
21 commentaires:
Content de voir le Cold Cave en bonne place...
Très étonné de voir Cold Cave à cette place, je l'ai (comme tu l'as dit) très putassier. Trop, c'est trop.
* trouvé
Puisque les commentaires à ce Top se limitent (pour l'instant) à un référendum au sujet de COLD CAVE, je rejoins sans hésiter le camp du NON, de ceux qui détestent cette synthpop racoleuse (rappelant le pire de la new-wave 80's) Je viens de faire l'effort (dur, dur...) d'écouter l'album en intégralité sur Deezer et n'ai apprécié que le dernier titre. J'ai même failli avoir un haut-le-coeur sur l'horrible intro de "Alchemy And You" (à cause de la trompette entre autres...)
P.S. : Tu ne m'en veux pas, hein ? Je promets d'écouter attentivement les playlists et de revenir ensuite indiquer mes découvertes "coup de coeur" ;-)
encore des surprises, merci,
et puis un top très personnel, avec de vrais choix que tu défends ardemment,
si certains se demandent encore à quoi servent les blogs voilà la réponse :-)
J'aime particulièrement le The Dears. Je l'avais parcouru rapidement, et là en replongeant dedans je le trouve fichtrement bien.
@ Mmarsu/final crystal/ JP:
Ah, ca c'est sur que le Cold Cave divise. A l'écoute, tu sais que ca va etre ca. Je comprends totalement qu'on puisse trouver ca mauvais (quoique même Vilains of the Moon?) et trop vulgaire. Moi ca marche à mort chez moi (et chez le père Mmarsu donc). :D
Très pute mais très efficace.
@ arbobo: Merci m'sieur 'rbobo! :bisou:
@ Philou: File écouter le Puressence l'ami!
(et j'en profite pour le site de Final Crystal que je ne connaissais pas: http://millionmusics.wordpress.com)
@ -Twist- : je ne trouve pas ça [Cold Cave] "mauvais", j'ai même avoué avoir apprécié "le dernier titre" [="Villains Of The Moon"] C'est juste que je ne suis pas client du genre (et affirme ma position... abolitionniste sur la prostitution) ;-)
Eclectique à ton image ce top, pas comme le mien quoi ^^ (à l'écoute des deux premiers je m'endors)
Et puis il y a Stranded Horse o//
(sinon dans le débat Cold Cave : AU SE-COURS)
J'ai fait un petit article dessus si ça vous intéresse : http://millionmusics.wordpress.com/2011/07/31/cold-cave-cherish-the-light-years/
Tu peux me rajouter aux adorateurs du Puressence des débuts ! Et je ne te remercierai jamais assez de m'avoir fait découvrir qu'ils avaient fait un album en 2011. J'étais totalement passé à côté !
Sinon, moi aussi j'ai fait un top 2011 (horriblement plus mainstream je le crains).
Bah t'aurais pu le dire que ta playlist faisait deux heures et demi ! J'ai rien compris aux deux premiers, mais Low, wahou.
Et du coup il faudrait que j'approfondisse le Cold Cave, les synthés putassiers, c'est tout ce que j'aime.
Merci pour ce classement en tout cas (c'est pas comme si je connaissais rien de tout ça, même de loin ou dans le brouillard)
Top 50 très sympa : une bonne moitié des albums cités me sont inconnus. Cela va permettre de revisiter feu 2011. Avoir Low dans le top 5 m'a un peu étonné car cet opus ne m'avais pas franchement marqué,comme la présence de Deus dont la prestation ne semble franchement indigne de ce top50 (au moins pour les œuvres que je connais...) Mais bon ,c'est justement pour cela que cet exercice est si intéressant...
Puressence = deux des albums les plus réussis des 90's...
Un top bien sympathique... (à part Cold Machin :-))
J'aime encore bien moi, les prestations putassières. Alors, s'il n'y a que cela à reprocher à Cold Cave, ça va!
:-D
@ Jp: Ah! Bon ben ca va alors :D
@ Erwan: Oui, suis pas sur que les 2 premiers soit ta came.
(pour le Cold Cave, je m'en doutais ^^)
@ FC: Belle chronique (répondu là bas)
@ DavidMeg: J'ai réécouté Only Forever il y a peu. Quel disque aussi...
(et le top est ici:
http://danstonculture.com/les-20-meilleurs-albums-de-2011/)
@ mbfsc2: Pour le Hebden & Co, je conseille vraiment d'écouter ca au casque, en soirée.
Pour le Tim Hecker, plutot même conditions.
Disons que ce ne sont pas deux albums facile d'approche mais qui m'auront plu instantannément (au delà du fait que je suis fan des bonhommes).
Et oui, le Cold Cave, tu vas aimer.
Pour info, le top de mb:
http://nazejournal.free.fr/article.php?page=1902-top-albums-2011
(vais rajouter ca plus haut aussi)
@Bojolpif: J'ai pas trop saisi les avis très négatif sur le dEUS. Mélodiquement, je le trouve vraiment imparable (et pas que pour Ghost). Je trouve que dEUS revient à de bien belles choses. Ce n'est pas les débuts certes, mais quand même, très beau disque.
Quant à Low, j'ai du mal à être très objectif j'avoue...
@ Lyle: Oui. Un jour nous nous marierons et on mettra Sharpen Up The Knives à la sortie de l'église.
@ Mmarsu: Bon, finalement Lyle, on sera trois!
(Rajouté Dans Ton Culture aussi. Ici:
http://ileftwithoutmyhat.blogspot.com/2012/01/bilan-2011-top-50-albums-30-11.html)
Merci bien monsieur. J'en profite pour vraiment te pousser à écouter Gotye. J'ai adoré son album précédent, le nouveau me plait presque autant, j'ai un peu peur que le (petit) succès de son single n'éclipse le reste.
Cold Cave : ça pique ? Promis, ça va me plaire.
Ah oui, ca pique! :D
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